Tueries de 2005 : Dépassé par l’ampleur du drame, Faure craque et demande pardon!

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Photo ci- dessus : Les morts de Faure en 2005

Nos sources sont claires. Dans la journée de mardi, Faure était un garçon triste et malheureux. Et pour cause, le  prélat est venu lui remettre la fin de son boulot bâclé sur la réconciliation entre Togolais. Le boulot que toute la famille Gnassingbé et barbouzes ont fait contre les Togolais en 2005 dont Faure est le véritable bénéficiaire, il revenait alors au prélat de couvrir les crimes de son poulain. Signe des temps, le Togo attend encore le rapport de l’Église catholique sur les élections présidentielles de mars 2010.

Alors on a tué 811 Togolais selon la LTDH , 400 selon l’Onu et 105 selon la commission dirigée par l’ex premier ministre Joseph Kokou Koffigoh pour que Faure soit président ?  Si Faure n’a pas fait le plein comme Ouattara avec 1402 cloutés très tôt un matin dans le village de Duekoué, il a montré le chemin à suivre à beaucoup de logorrhées qui attendent impatiemment diriger les pays dans le sang. D’ailleurs, son cas a fait école au Gabon et de peu, allait se répéter au Sénégal. Ainsi donc, Faure est assis sur 502 têtes togolaises dont le sang dégouline dans toutes les directions de son fauteuil, de son lit, de sa table de travail si on fait la moyenne des trois rapports. Mais que vaut la mort quand on s’appelle Gnassingbé ? Les victimes du père défunt ont atteint un nombre inégalé que personne au Togo ne veut même s’en souvenir qu’il avait dirigé tout seul pendant 37 ans le Togo. Avec le bonus que son fils nous a accordé en 2005 avec plus de 500 morts, c’en était de  trop !

Et pourtant ils se vantaient d’avoir tué au départ !

D’abord c’est le père qui avait fait du 13 janvier une date pendant laquelle, des pièces de théâtres étaient jouées où on voit le général putschiste, tel dans un film de Mad-Max entrain de couper le tendon d’Achille du nationaliste Sylvanus Olympio. Ensuite, c’est les chansons guerrières entonnées du côté de Kara avant tout départ  pour le cloutage des Togolais par les fils et leurs apparatchiks. Le refrain au temps du père  comme du fils est le même : « Nous sommes les plus forts ».

Les mêmes qui se vantaient d’avoir tués, sont les mêmes qui veulent que les Togolais oublient et pardonnent leurs fautes !

Un Gnassingbé à beau demander pardon, tenez pour dit chers Togolais, qu’il n’y a rien de sincère. La preuve est que l’homme qui disait en 2005 que plus jamais ça au Togo, a récidivé en 2010, sous l’œil complaisant de la communauté internationale. Si le sang n’a pas giclé, on a vu le pouvoir Togolais foncé droit dans le quartier Bè fief de l’opposition pour mater les contestataires de la victoire de Faure.

Faure et Kpacha :  C’est du kif  kif !

Entre les deux rejetons, l’un président et l’autre député qui disent demander pardon aux Togolais pour les tueries qu’il ont planifié et exécuté, il n’y a rien de sincère.
 
Pour Faure, dépassé par la folie qu’il a perpétré contre son peuple, il déclare : « A toutes les victimes et à tous ceux qui ont souffert de ces violences aveugles qui leur ont causé tant de torts et de blessures, je voudrais sincèrement leur dire pardon au nom de l’État togolais, en mon nom personnel et au nom des chefs d’État qui ont eu à présider aux destinées de notre pays ». Comme s’il avait autre chose à offrir aux Togolais autre que son  hypocrisie !

Son demi frère prisonnier ne dit pas le contraire. Pour lui, tout ce qu’il a fait contre les Togolais, il croyait bien faire parce que‚on allait dans un chaos après que la Famille Gnassingbé eût capté le pouvoir et que selon Kpatcha, son frère Faure était le seul capable de nous sauver du déluge: « Peut-être que j’ai offensé certaines personnes durant ces moments. C’est le lieu pour moi de demander pardon au peuple togolais. Il faut un pardon très sincère. J’aimerai que toutes les filles et tous les fils de ce pays se pardonnent. Il faut oublier les rancunes, la haine pour que tout le monde puisse se retrouver », martèle t-il.

Les morts  d’Eyadema, père de Faure en 1990

D’ailleurs, quand on veut demander pardon, on aiguise pas son armée à nier tout ce qu’elle a fait contre le peuple qu‘elle est sensée protéger. On se souvient encore de la sortie indigeste des Forces Armées Togolaises contre tout togolais qui s’hasarderait à les pointer du doigt comme fauteurs de tous les troubles que le Togo a connu. Aussi, si Kpatcha n’était pas en état de faiblesse dû à la prison dans laquelle il est, rien ne prouve qu’il aurait été gagné par un acte d’humilité et de contrition. La preuve, est que ni Agbeyomé Kodjo qui dirigeait le ministère de l’intérieur, ni Léopold Gnininvi et Edem Kodjo qui ont lancé le mot d’ordre pour la marche n’ont reconnu avoir fait du mal à une mouche au Togo. Dans leur entendement, tous les morts de Fréau Jardin sont morts pour rien! Aussi, si on sait que le prélat n’a pas appelé les deux policiers qui ont tiré sur feu Tavio Amorin pour faire éclater la vérité sur la mort de l’homme politique, en amont comme en aval, rien de sérieux n’a été fait. Les exemples sont nombreux pour retrouver la complicité de Mgr Barrigah dans son travail bâclé et révoltant. Tout ce qu’on peut se rappeler quand on est Togolais, est que  dans la république, vécu un tyran. Après sa mort, son fils capta le pouvoir et fit tuer plus de 500 de ses compatriotes. Le reste, les historiens si le pays en possède encore réécrirons l’histoire de la nation et les injustices comme les tueries qui s’en sont  suivies. Pas le show que le tandem Barrigah-Faure a voulu nous faire avaler. C’est trop facile ça !

Djima Matapari Lynx.info

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