Luc Michel persiste et signe: «Oui le “balais citoyen” et ses clones partout en Afrique sont des mercenaires au service des américains et de la recolonisation de l’Afrique!»

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Selon les suporters du « Balais citoyen » (Burkina Faso) sur les réseaux sociaux, je me « tromperais »(sic) ou je « mentirais » (resic) sur les groupuscules de jeunes activistes. Ouvrez les yeux !

* La preuve par le Site officiel de la NED, « la vitrine légale de la CIA » …
Voici le « Programme Africa » de la NED : http://www.ned.org/region/africa/

COMPRENDRE !

Au même moment que le sommet officiel « USA – AFRICAN LEADERS » (où se met en place une vague de changements de régimes en Afrique décidée par Obama, les 4-6 août 2014), se tenait aussi à Washington un « sommet alternatif » organisé par un organisme d’état US (créé par Ronald Reagan dans les Années 1980), financé sur le budget américain, la NED, que certains analystes qualifient de « vitrine légale de la CIA ». En collaboration avec une de ses filiales, la NDI (lui aussi un organisme d’état US, financé sur le budget américain), l’USAID, l’Open Society de Söros et un ensemble d’ONG et médias que l’on retrouve depuis 15 ans dans les « révolutions de couleur » en Eurasie et le « printemps arabe ». Des centaines d’activistes, de syndicalistes, de journalistes africains surtout y sont pris en main.

LA NOUVELLE CRISE DU BURKINA FASO REVELE L’EMPRISE DES AGENTS ET DES RESEAUX AMERICAINS SUR L’AFRIQUE

La nouvelle crise au Burkina Faso, avec le putsch du RSP, révèle l’emprise des réseaux et des agents d’influence américains sur l’Afrique. Comme je l’annonçais sur les plateaux d’AFRIQUE MEDIA (où certains m’ont alors accusé “d’infantiliser les africains”), la crise au Burkina Faso, comme dans tous les pays déstabilisés par Washington depuis un an, ne peut déboucher que sur l’instabilité. L’instauration du chaos est la voie scientifiquement choisie (c’est la géostratégie du chaos, théorisée notamment par les géopolitologues américains de Stratfor) par les USA pour dominer l’Afrique au XXIe siècle.
Washington est un grand marionnettiste qui a instrumentalisé de nombreuses forces et les lance les unes contre les autres. Au Burkina Faso aussi bien les petites canailles du “Balais citoyen” (les Soros’ boys émergents aussi à la NED) que Zida (formé comme officier à l’”Ecole des Amériques”) ou Diendéré (homme clé de la collaboration avec l’Africom US) sont sous contrôle US.
Toute force politique ou sociale, tout politicien qui ouvre aujourd’hui une crise en Afrique sur les thèmes de l’agenda américain (les soi-disant “bonne gouvernance”, “intangibilité des constitutions”, “alternance” etc) démontre qu’il travaille, consciemment ou pas (mais depuis un an personne ne peut dire “je ne savais pas”), pour le néocolonialisme américain.
Je ne parle jamais pour être populaire ou agréable, mais pour dire ce que les autres ne disent pas ou ne voient pas, mon but est le développement de la conscience africaine (et européenne en Eurasie, où l’aliénation des masses par le système et ses médias vaut celle de l’Afrique).

L’ « INTERNATIONALE SOROS » EN REUNION A DAKAR

Ecoutons une voix africaine, celle du DAKAROIS, expliquer lors d’une réunion de « l’internationale Soros » à Dakar au printemps dernier, ce que sont les mercenaires des USA et d’où vient leur financement :

« Depuis les élections au Sénégal ou l’ex-président Abdoulaye Wade a voulu se maintenir au pouvoir, un mouvement citoyen appelé « Ya en marre » est né. Le même modèle sera reproduit au Burkina Faso sous l’appellation « Le balai citoyen. » Puis deux mouvements similaires ont également vu le jour en RD Congo, le « Lusha » et le « Filimbi. » Vecteurs d’une nouvelle image de la jeunesse africaine luttant pour l’établissement d’une vraie démocratie dans leurs pays respectifs, ces mouvements ne réussissent pas à tromper les spécialistes des questions politiques en rapport avec l’Afrique. Il suffit de s’interroger sur le financement des activistes pour percevoir une télécommande occidentale pilotant à distance qui parait comme une « génération spontanée. » L’actualité récente en RD Congo nous montre que la rencontre – débat entre les mouvements « Ya en Marre », « Filimbi » et « Balai Citoyen » à Kinshasa où des jeunes activistes ont été arrêtés et jetés en prison, était le fruit de l’organisation et du financement, d’ailleurs revendiqué comme tel de l’USAID (United States Agency for International Development.) Or, il est de notoriété publique que tous ces organismes sont des bras armées des USA au service de leur diplomatie souvent hégémonique en direction des pays généralement pauvres.

Parvenir par d’autres moyens plus fin aux objectifs que la CIA a atteint par le sang, dans la désapprobation ou le déshonneur, c’est le leitmotiv de la création de tous ces réseaux d’organismes. L‘homme orchestre de tout ces systèmes d’organisation au service de la puissance américaine est le financier et philosophe Georges Sorros.

Les suspicions sur la mainmise de Sorros sur ces jeunes activistes africains viennent d’être confirmées par la publication sur les réseaux sociaux de la photo explicite, démontrant les accointances du mouvement Sénégalais Ya en Marre et celui qu’on accuse d’être un paravent de la CIA. Une image qui parle d’elle même. Soros, l’homme actif dans de nombreux changements de régime, porte le t-shirt estampillé du logo du mouvement « Ya en Marre » et en bon « guru », il enseigne la bonne parole à ses nouveaux disciples. »

Plus personne ne peut dire “je ne savais pas” !

Luc MICHEL / Ndjanema

(*) QUEL EST LE PROGRAMME DE LA NED POUR CONTROLLER L’AFRIQUE ?

Le voici (en anglais) exposé par la NED elle-même; lire en particulier (mis en majuscules) l’accent mis sur les financements des groupuscules activistes par l’organisme d’état US, notamment en ce qui concerne le Burkina Faso et la préparation des insurrections, les « révolutions de couleur » à l’africaine :

”AFRICA. The civil society conference NED organized on Capitol Hill during the US-Africa Leaders’ Summit in August 2014 underscored how the demand for democracy in Africa has grown. Human rights, free and fair elections, accountability and transparency, independent media, peace, and a vibrant civil society remain critical issues for which Africans struggle.
NED, its partners, and the Endowment’s core institutes also collaborated on many other efforts in Africa in 2014.

In Zimbabwe, for example, NED and its core institutes, along with leaders in government, the political parties, business, labor, and civil society, came together in an event organized by the SAPES Trust to re-engage and chart a democratic way forward. NED held two important meetings in Washington on the Democratic Republic of the Congo (DRC), and NED’s partners there made significant contributions to that country’s electoral process, as well as human rights and security issues. ON THE SAHEL, NED HELD A SERIES OF MEETINGS WITH POLITICAL AND CIVIL SOCIETY LEADERS ON BURKINA FASO, Niger, and security issues. NED’s program in the Sahel, especially Mali, expanded dramatically in response to the turmoil and tentative democratic restoration there. In Kenya, NED partners convened to strategize and find greater synergies in their work, even as the space for civil society came under threat.

Democracy, however, faced significant challenges in other areas. Violence reversed democratic progress in South Sudan, the Central African Republic, the Democratic Republic of the Congo and northern Nigeria. NED provided assistance in each of these situations. In the Central African Republic, NED supported Search for Common Ground to broadcast messages on community radio and NDI to assist civil society organizations in promoting peace. In South Sudan, NED supported grassroots peace efforts in Jonglei and Equatoria. SOS Femmes en Danger empowered women in eastern Democratic Republic of Congo to fight back against rape, putting attackers in jail. In other conflict environments, NED partners in Cote d’Ivoire sought to reinforce the reconciliation process after that nation’s civil war. In Sudan, NED supported marginalized groups from across the country to work more collaboratively, including efforts in the Nuba Mountains and Darfur.

In much of Africa, the fragility of democracy has become apparent, just as the security threat from terrorists, extremists, and criminal networks has increased. Authoritarian regimes in Africa pushed back against the democratic progress made over the last 25 years, passing anti-terrorist or anti-LGBTI laws that threatened political opposition and civil society. However, NED partners deepened grassroots commitment to democracy and human rights and developed innovative approaches to opening up authoritarian systems. In Zimbabwe, Kenya, Nigeria, and other countries, the Solidarity Center helped trade unions organize informal sector workers and increased awareness of gender issues. In Ethiopia, NED supported the struggle for freedom of the press and association, and CIPE fostered dialogue between the public and private sector. In Rwanda, Human Rights First promoted collaboration between the press and human rights groups. In Uganda and Nigeria NED supported groups struggling for LGBTI rights. NED supported the MakaAngola website and the work of human rights crusader Rafael Marques in Angola.
The Ebola crisis also threatened democratic progress. In Liberia, NED partners such as Liberia Media for Democratic Initiatives and NAYMOTE rose to the challenge, incorporating Ebola awareness efforts into their activities while holding public forums on the political issues at stake. Partners in Sierra Leone advocated for greater transparency in the country’s response to the emergency and broadcast civic education messages on community radio.

NED partners also assisted domestic election observation, trained politicians, conducted voter education, and promoted women’s and youth participation in politics. NED focused on the quality of leadership emerging from these processes as well, ensuring not only that elections are free and fair and that everybody participates and accepts the results, but also that the elected government respects and advances human rights, freedom of the press, assembly, and association; and governs with accountability and transparency. NDI supported the launch of a youth political party training school in Southern Africa; the Institute for Research and Democratic Development in Liberia refined its tracking of legislators’ performance; and the Nigerian Women Trust Fund produced a video and conducted a media campaign promoting women’s participation in the elections. In the DRC, IRI worked with women political leaders, several of whom advanced to prominent positions in the government and political parties.

AT THE END OF THE YEAR A POPULAR UPRISING OVERTHREW BURKINA FASO’S PRESIDENT, BLAISE CAMPAORE, SENDING SHOCK WAVES THROUGHOUT AFRICA. HIS FAILED ATTEMPT TO CHANGE THE CONSTITUTION TO ELIMINATE TERM LIMITS AND EXTEND HIS HOLD ON POWER HAS CHANGED THE CALCULUS OF MANY OTHER AFRICAN HEADS OF STATE WITH A SIMILAR AGENDA.
YOUTH PLAYED A VITAL ROLE IN DRIVING THE CHANGE IN BURKINA FASO, AND ARE DOING SO ACROSS AFRICA, THE YOUNGEST CONTINENT IN THE WORLD, AND NED STRENGTHENED ITS COMMITMENT TO YOUTH ORGANIZATIONS ACROSS AFRICA.

In Uganda, Students for Global Democracy and CIPE promoted youth participation; in Nigeria, the Youth Initiative for Advocacy Growth and Advancement worked with the Electoral Commission to involve youth in upcoming elections. Youngstars and the YMCA trained youth leaders, and YOSPIS trained youth and placed them in democratic institutions in the north. In Zimbabwe, the Youth Forum, ZOYP, the Institute for Young Women Development, and Youth Dialogue promoted youth participation. Innovative use of social media was evident in many programs, especially with youth.
Indeed, despite the setbacks, as a new generation rises, opportunities for democratic progress in Africa have never been greater. To learn more about NED grants and grantees, explore the regional links on this site.”

Luc MICHEL 

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