Même en prison il reste le plus populaire des Ivoiriens. Lui c’est Laurent Koudou Gbagbo. Alors qu’Alassane Ouattara se flattait d’avoir en deux ans replacé la Côte d’Ivoire sur la scène internationale, le président de la « communauté internationale » peut à partir de ce dimanche 21.4.2013 désenchanté. C’est Laurent Gbagbo qui dirige bien la Côte d’Ivoire depuis sa prison de Schwennigen. Et toutes les sources recoupées par Lynx.info sur ces élections nous provenant d’Abidjan sont claires : moins de 15% des Ivoiriennes et Ivoiriens étaient au rendez-vous de la messe électorale montée de toutes pièces par une Cei aux ordres. Dans des pays respectables, il y a lieu de se faire du souci sur l’avenir du pays. Mais ici nous sommes en Ouattarandie ! Avec un rebelle au perchoir d’une Assemblée nationale appelée Guillaume Soro, cela s’appelle la manifestation de la démocratie. Même son de cloche pour Alassane Ouattara incapable de tenir ses promesses d’une justice équitable. D’ailleurs, les éternels soutiens internationaux commencent aussi par désenchanter quant à l’issu et la manière dont l’économiste ; sorti des rets de la finance mondaine veut positionner la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, la mission des Nations unies dans le pays (Onuci) s’est aussi inquiétée du fait que certains hauts cadres de l’armée ivoirienne aient « soutenu de façon flagrante des candidats du RDR » ces derniers jours.
Au demeurant, Human Right Watch qui s’était fait le fer de lance voire l’avocat de l’homme pour son arrivée au pouvoir a depuis jeté l’éponge sur la capacité de Ouattara à réconcilier les Ivoiriens. Nous y sommes depuis ce dimanche avec une élection qui a fini par montrer le vrai poids politique de l’homme.
Le temps est le second nom de Dieu nous disait Laurent Gbagbo. Ouattara va désormais lutter contre les moulins à vents qu’il a érigés sur son passage et lutter aussi contre le temps qui a fini par le dénuder complètement aux yeux du monde.
Camus Ali Lynx.info
