L’homme méchant !

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L’homme méchant est celui qui a le penchant à faire le mal, à agir contrairement à la justice, à la charité, au bien. Il est habité par des esprits mauvais qui le conduisent à poser des actes odieux. On peut alors affirmer que le méchant est cette créature humaine qui ne trouve son plaisir qu’à pratiquer le mal, à infliger la douleur, la souffrance physique et même morale à autrui. Il aime donc faire souffrir pour sa satisfaction personnelle. C’est pourquoi, il pose toujours des actes contraires au bien. Le mensonge, la violence, le tribalisme, le chantage, l’injustice, la fraude, la corruption, le crime sous toutes ses formes, sont ses armes de prédilection.

N’est-ce pas cette méchanceté que la population ivoirienne, dans son ensemble, vit au quotidien depuis 1989, année où un sinistre individu a été introduit dans l’arène politique de ce pays par le club sadique des voraces impérialistes occidentaux (CSVIO)? Jugez-en vous-même !

Quand un homme, que Dieu a créé à son image, dans sa quête de popularité et du pouvoir, utilise le mensonge et la violence pour y parvenir, il est tout simplement et purement méchant. En effet, des propos mensongers et dangereux du genre « parce que je suis du nord, parce que je suis musulman, c’est pourquoi on refuse ma candidature » ou « je vais rendre ingouvernable ce pays » ne peuvent germer que dans le cœur d’un être humain qui veut nuire.

Quand, en plus, il fait un montage grossier des morts pour en constituer un charnier et l’attribuer faussement à son adversaire afin d’obtenir la sympathie des gens de son ethnie et de ses parrains impérialistes occidentaux, il montre ainsi que ses propos et ses actes traduisent une méchanceté sans pareil. C’est bien là, malheureusement les conséquences des déclarations et actions méchantes et diaboliques que la Côte d’Ivoire continue de vivre.

Quand on crée une rébellion pour tuer d’honnêtes citoyens et s’emparer violemment du pouvoir, pour semer la désolation, dans des familles, le désordre total accompagné, plus d’un an après la prise de pouvoir, d’assassinats et d’exactions, et cela, sans le moindre remords, c’est là, la manifestation d’une méchanceté à grande échelle.

Quand au cours d’une élection, on utilise des armes lourdes pour chasser et tuer les partisans de son adversaire, et qu’on use de fraudes massives en faisant venir des pays limitrophes des milliers d’étrangers qui prennent part illégalement au vote, on pose ainsi des actions d’une extrême méchanceté.

Quand on oppose à la solution paisible de recomptage des voix, déjà utilisée même aux USA, la solution de l’utilisation de bombes pour régler un conflit postélectoral, on désire alors enjamber les corps des innocents ivoiriens pour s’installer au pouvoir. Quelle méchante cruauté !

Quand, avec la complicité de la communauté internationale, en réalité le club sadique des voraces impérialistes occidentaux (CSVIO), on décide d’un embargo sur les médicaments et de la fermeture des banques d’un pays, pour occasionner de nombreux morts et affamer tout un peuple, n’est ce pas là poser des actes d’une méchanceté jamais vécue en Côte d’Ivoire ?

Quand dans l’exercice du pouvoir obtenu par les armes du CSVIO, le tribalisme, la xénophobie et l’exclusion qu’on attribuait injustement à l’adversaire d’hier sont, contre toute attente, érigés aujourd’hui en règle de gouvernance ; c’est pratiquer une cynique méchanceté.

Quand dans un pays, le pouvoir en place pratique une politique inhumaine, destructrice qui ne cesse de faire couler le sang d’innocentes personnes comme ce fut récemment le cas à Nahibly ( Duékoué) où 211 réfugiés ont été atrocement assassinés par la cohorte de dozos et autres miliciens FRCI, on comprend aisément que ce pouvoir dictatorial est foncièrement méchant.

Quand l’injustice et la politique de « rattrapage » du pouvoir actuel sèment le désarroi et la mort dans de nombreuses familles sans que les dirigeants n’en aient un quelconque remords, c’est faire preuve de sadisme et de méchanceté.

Quand on se permet de rendre le mal pour le bien reçu en parlant de vengeance et de rattrapage, de mettre toute une famille en prison (père, mère, fils), un père qui, malgré une identité douteuse cause du rejet d’une candidature à la présidentielle de 2000, a offert exceptionnellement en 2010 l’opportunité d’être candidat, c’est faire preuve d’une méchanceté aveugle

Quand celui qui est considéré comme l’ennemi d’aujourd’hui, est déporté injustement à la Haye, alors qu’il avait pris sur lui d’annuler le mandat international lancé contre cet homme qui est aujourd’hui, par la force des armes françaises Chef de l’Etat, n’est-ce-pas là faire preuve d’ingratitude et de méchanceté?

Quand la haine conduit à rechercher manu militari tous les anciens collaborateurs de son adversaire restés au pays ou obligés de s’exiler pour leur faire subir des atrocités avant de les jeter dans les goulags du nord alors que la haute fonction présidentielle commande le pardon et la réconciliation, c’est là la preuve manifeste d’une méchanceté démoniaque.

Et pourtant des scélérats et criminels notoires ont massacré de nombreux ivoiriens et ne sont nullement inquiétés pendant que les victimes des barbaries sont pourchassées, pour certaines tuées, d’autres, les plus chanceuses, jetées en prison comme de vulgaires bandits. Quelle lâche méchanceté !

Que dire de ces milliers de licenciements abusifs opérés sans paiements d’indemnités, de ces expropriations de forêts, de plantations à l’ouest où le peuple subit un génocide programmé en référence à ces crimes qui continuent d’y être perpétrés dans le silence de l’homme de l’étranger, de l’ONU, de la licorne (France) et du club sadique des voraces impérialistes occidentaux (CSVIO). La méchanceté est, depuis le 11 Avril 2011, la première règle de gouvernance et c’est à croire que ce pouvoir ne trouve son plaisir que devant la souffrance du peuple et particulièrement du peuple wè. Plusieurs organisations internationales de défense des droits de l’homme, autrefois promptes à accuser faussement le pouvoir Gbagbo sont subitement devenues muettes comme des carpes. Et pourtant, la monstruosité des massacres perpétrés, aujourd’hui en Côte d’Ivoire par le pouvoir actuel crève les yeux. C’est tout simplement cruel !

Heureusement qu’il y’a Dieu pour les faibles, les sans voix, les brimés, les victimes du rattrapage de ce dictateur sanguinaire ; ce Dieu hait la méchanceté sous toutes ses formes. C’est pourquoi « Dieu finit toujours par retrancher le méchant du pays et ne le laisse pas vivre longtemps » car ce scélérat, s’il devait continuer ses œuvres macabres, il ne resterait plus de populations autochtones dans l’Ouest ivoirien. En effet, au regard des faits, il s’agit d’anéantir le peuple wè pour offrir leurs terres aux étrangers et particulièrement aux burkinabè de Compaoré.

Même au milieu d’une apparente abondance, le méchant bourreau est dans la détresse car psychologiquement tourmenté par ses crimes et toutes ses odieuses actions qui restent gravées dans sa mémoire : assassinats de hauts cadres du FPI et de l’armée ivoirienne, assassinats de gendarmes et de danseuses d’Adjanou, tueries massives des populations du Centre-Ouest et de l’Ouest ivoirien, exactions et massacres perpétrés par les dozos et autres rebelles FRCI sur toute l’étendue du territoire, génocide du peuple wè.

Pire, Dieu apprête toujours la fosse du méchant et toutes les calamités lui sont réservées. C’est pourquoi, il faut toujours demeurer dans la prière car Dieu est plus fort que tous les fétiches des dozos et autres rebelles FRCI et plus puissant que toutes les forces ténébreuses des rosicruciens, franc-maçons et autres loges sataniques. D’ailleurs, ce ne sont pas ces forces diaboliques qui ont fait partir Gbagbo du pouvoir mais plutôt les bombes et les missiles de l’armée française. Les fétiches dozos se sont montrés parfaitement impuissants depuis le 19 Septembre 2002. Aujourd’hui, aveuglés par leurs forces sataniques et protégés par le pouvoir actuel, ces chasseurs de l’ère du précambrien continuent de commettre, pour leurs mandants nationaux et étrangers, de nombreux crimes.

Aujourd’hui, la souffrance du peuple ivoirien est comparable à celle subie par les israélites en Egypte dominés par le Pharaon déifié par les égyptiens. Et pourtant, Dieu, au temps marqué s’est souvenu de ses enfants et les a délivrés avec force et puissance de la main du Pharaon dont les chars et cavaliers ont été engloutis dans la Mer Rouge. Le méchant finit toujours par être emporté. Dieu ne dit-il pas de ne pas s’irriter contre les méchants, de ne pas les envier, car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe? Il a aussi dit « à moi la vengeance, à moi la rétribution ».

Devant cette cruauté du méchant, l’espoir du faible confronté aux tueries et autres monstrueuses exactions ne se trouve qu’en l’Eternel des Armées qui donne de triompher sur tous les esprits méchants qui ont été vaincus une fois pour toute à la Croix. Dieu saura donc en son temps venger ces victimes innocentes en abrégeant le règne de ce bourreau sur ce paisible peuple de Côte d’Ivoire. Il saura au temps opportun venger cette population des mains du méchant imposé dans la violence à la tête de ce pays, le seul qu’il a donné à cette population qui l’habite depuis toujours. Pour sûr, le méchant n’échappera pas à la colère de Dieu.

NANWOULET G. Simone

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