La nouvelle avait été annoncée plus tôt par les services du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le fils du défunt.
Surnommé « le bulldozer » à la fois pour son style et sa corpulence, l’ancien général a longtemps été un farouche partisan de la colonisation des territoires palestiniens, avant de devenir l’artisan inflexible du retrait israélien de la bande de Gaza en 2005.
Si les hommages se sont multipliés côté israélien, les dirigeants palestiniens ont eux qualifié Ariel Sharon de « criminel » et déploré qu’il n’ait jamais été traduit devant la justice internationale.
Invasion du Liban en 1982
« Arik » (diminutif d’Ariel) Sharon restera dans l’Histoire comme l’artisan en 1982 de l’invasion du Liban alors qu’il était ministre de la Défense, mais aussi comme le chef de gouvernement israélien qui aura évacué les troupes et les colons de la bande de Gaza en 2005.
Une commission d’enquête officielle avait conclu à sa responsabilité pour n’avoir ni prévu ni empêché les massacres des camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila à Beyrouth en septembre 1982, perpétrés par une milice chrétienne alliée d’Israël.
Il avait été contraint à la démission, ce qui ne l’avait pas empêché de devenir Premier ministre en 2001, poste auquel il avait été réélu en 2003.
RTS/agences/kkub/olhor