IMPORTÉE par l’Europe, la franc-maçonnerie est singulièrement présente en Afrique francophone, mais aussi en Afrique anglophone, tout comme en Amérique latine ou aux Etats-Unis : le « Libertador » Simon Bolivar et le président Roosevelt étaient maçons. Elle est souvent très proche du pouvoir, comme au Gabon, où le président Omar Bongo est l’éminence grise des obédiences locales. Dans les multiples crises qui accompagnent la démocratisation en cours du continent, les francs-maçons africains s’efforcent souvent de jouer un rôle de médiateur.
Au Congo-Brazzaville, l’ancien président congolais Denis Sassou Nguesso et son successeur Pascal Lissouba sont tous deux francs-maçons, mais d’obédiences différentes : M. Lissouba a été initié au Grand Orient (GO) de France, et M. Sassou Nguesso appartient à une loge sénégalaise affiliée à la Grande Loge nationale française (GLNF). A la suite des récents affrontements entre leurs milices armées dans la capitale, des francs-maçons français et africains – de la Grande Loge de France (GLF), de la Grande Loge unie de Côte-d’Ivoire et des Grands Orients et Loges unies du Cameroun (Goluc) – ont joint leurs efforts pour rétablir la paix, sans succès jusqu’ici (1). Cet exemple en dit long sur l’influence des francs-maçons en Afrique francophone.
Depuis la création de la première loge par le GO, en 1781, à Saint-Louis du Sénégal, plusieurs francs-maçons ont illustré l’histoire de la colonisation française. Tout d’abord les deux promoteurs de l’abolition de l’esclavage, l’abbé Grégoire sous la Révolution, et Victor Schoelcher, secrétaire d’Etat à la marine sous la IIe République, qui le fit supprimer définitivement en 1848 – l’esclavage avait été entre-temps rétabli par Napoléon Ier (2). Puis Abd El Kader, reçu en 1864 au Grand Orient, lequel voulait manifester ainsi à l’émir algérien la reconnaissance des Français pour la protection qu’il avait accordée, dans son exil syrien, aux chrétiens de Damas lors des massacres de 1860. Le grand artisan de l’expansion coloniale française, Jules Ferry, était également franc- maçon. Comme le sera le gouverneur des colonies Félix Eboué, un Noir originaire de Guyane qui, en 1940, rallia le Tchad à la France libre, entraînant toute l’Afrique-Equatoriale française et le Cameroun aux côtés du général de Gaulle au moment où le régime de Vichy promulguait les lois antimaçonniques et antijuives.
Les francs-maçons (ou « frères de lumière », comme on dit parfois) furent assez nombreux dans l’administration coloniale. Après la seconde guerre mondiale, ils militèrent, pour la plupart, pour l’indépendance des territoires africains d’outre-mer, et de plus en plus d’Africains rejoignirent les loges. Après 1960, l’année des indépendances, la franc-maçonnerie a continué à essaimer, en s’africanisant et en s’émancipant par rapport aux obédiences françaises. Dans plusieurs pays africains francophones, des obédiences nationales se sont créées, qui ont néanmoins conservé des liens plus ou moins étroits avec les françaises, dont elles reflètent parfois les clivages.
Comme on sait, la franc-maçonnerie est multiple, voire morcelée, plus peut- être en France qu’ailleurs (3). Le clivage le plus net est celui qui sépare le Grand Orient des autres loges. A l’opposé des autres rites, le GO n’invoque pas, dans sa Constitution, le Grand Architecte de l’Univers, c’est-à-dire Dieu, et ses membres ne prêtent pas serment sur la Bible. La Grande Loge de France et la Grande Loge nationale de France reconnaissent le Grand Architecte de l’Univers, mais seule la GLNF est reconnue par la Loge unie d’Angleterre, l’obédience mère de la franc- maçonnerie mondiale.
Les francs-maçons français continuent, bien sûr, à s’intéresser à l’Afrique : sous la Ve République, deux francs- maçons au moins ont été à la tête du ministère de la coopération, le socialiste Christian Nucci, du GO, et le gaulliste Jacques Godfrain, de la GLNF (4). M. Guy Penne, l’ancien conseiller aux affaires africaines de François Mitterrand à l’Elysée entre 1981 et 1986, est membre du GO. Et l’ambassadeur Fernand Wibaux, conseiller personnel pour les affaires africaines du président Jacques Chirac (aux côtés de Jacques Foccart, récemment décédé), a été initié au GO.
D’une manière générale, les obédiences nationales de l’Afrique francophone sont issues d’une fusion des loges du GO et de la Grande Loge de France, qui existaient avant l’indépendance. C’est le cas du Grand Rite équatorial gabonais (GRE), des Grands Orients et Loges unies du Cameroun, des Grands Orients et Loges associées du Congo (Golac) et du Grand Bénin. Mais au Gabon, à côté du GRE, existe une Grande Loge nationale, affiliée à la GLNF. En Côte-d’Ivoire, coexistent plusieurs obédiences, dont la Grande Loge unie et la Grande Eburnie, proches respectivement de la GLF et du GO. Au Togo, subsistent des loges du GO et de la GLF.
Au Sénégal, les loges du GO et de la GLF ont également conservé leur affiliation respective, mais la GLNF est également présente. Si les francs-maçons du Togo et du Sénégal n’ont pas créé d’obédience nationale, c’est parce qu’ils craignaient, assure-t-on, que celle-ci ne soit infiltrée par le pouvoir en place et n’en devienne un instrument, ce qui est parfois le cas dans d’autres pays.
Quoi qu’il en soit, la plupart des obédiences plus ou moins liées au GO et à la GLF participent aux Rencontres humanistes et fraternelles africaines et malgaches (Rehfram), qui se réunissent chaque année depuis 1992 dans une capitale africaine, et auxquelles sont invitées ces loges françaises. Les deux dernières réunions ont eu lieu en 1996 à Libreville, au Gabon (avec 400 participants), et en 1997 à Cotonou, au Bénin (avec 600 personnes, dont des délégués de plusieurs pays d’Europe).
Les loges africaines affiliées à la GNLF – qui fait, en l’occurrence, cavalier seul – ne participent pas à ces rencontres. La GLNF a essaimé ces dernières années en Afrique noire, et cette avancée de la seule obédience française reconnue par la Grande Loge unie d’Angleterre et par la maçonnerie américaine agace les autres loges françaises, où certains la considèrent comme le cheval de Troie de l’influence anglo-saxonne sur le continent africain, ce dont elle se défend énergiquement.
Aucune loge des anciennes colonies britanniques n’est conviée aux Rehfram (elles sont aussi divisées entre obédiences liées à la Grande Loge unie d’Angleterre, à celle d’Ecosse ou celle d’Irlande, comme par exemple au Nigeria, au Zimbabwe, au Kenya et en Ouganda). En revanche, le GO du Zaïre, une émanation du GO de Belgique, prend part à ces réunions « humanistes et fraternelles » entre loges d’Afrique francophone.
Quant au Vatican, sa position a quelque peu évolué. La première condamnation de la franc-maçonnerie par l’Eglise catholique remonte à 1738 et fut l’oeuvre du pape Clément XII. Son hostilité aux « frères de lumière » atteignit son paroxysme lors de la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Malgré un certain apaisement de la lutte entre cléricaux et laïcs (les francs- maçons ne sont plus excommuniés), les loges restent suspectes aux yeux des catholiques intransigeants. En 1983, la Congrégation pour la doctrine de la foi a encore proclamé que les fidèles francs-maçons sont « en état de péché grave ».
C’est dans ce contexte que la franc-maçonnerie africaine s’est vu interdire dans plusieurs pays du continent et y a été parfois persécutée. La répression la plus notoire a été celle dont des francs-maçons africains ont été l’objet en 1963 en Côte-d’Ivoire. Cette année-là, le président Félix Houphouët-Boigny imagina une série de complots qui lui fournirent l’occasion d’éliminer de la scène politique les dirigeants de l’aile gauche du Parti démocratique de la Côte-d’Ivoire – parti unique à l’époque – soupçonnés de sympathies communistes. Plusieurs des accusés de ces complots étaient francs-maçons, la plupart du Grand Orient, notamment Jean-Baptiste Mockey, Jean Konan Banny, Amadou Thiam et Ernest Boka. Ils furent humiliés, battus, torturés, parfois en présence du président lui-même, à Yamoussoukro. Ernest Boka mourut en détention. La franc-maçonnerie fut interdite, Grande Loge de France comprise ; mais, en 1971, le président ivoirien lui-même reconnut solennellement en public que les complots de 1963 n’étaient qu’une affabulation, dont il accusa un obscur commissaire de police, et les accusés furent réhabilités. Certains furent même nommés à nouveau ministres, comme Jean-Baptiste Mockey. Les feux des loges ivoiriennes furent rallumés au début des années 70 après une intervention auprès d’Houphouët de M. Pierre Biarnès, initié au GO, qui était à l’époque correspondant du Monde en Afrique de l’Ouest et qui était mandaté, pour ce faire, par le grand maître d’alors de cette obédience, Fred Zeller (6).
Dans l’ex-Zaïre, le président Mobutu a interdit la franc-maçonnerie lors de son arrivée au pouvoir en 1965, avant de l’autoriser à nouveau en 1972. A Madagascar, lors de son premier mandat présidentiel, M. Didier Ratsiraka, à l’époque marxisant mais marié à une catholique, avait interdit la franc-maçonnerie – celle-ci est cependant redevenue très active dans la Grande Ile depuis le tournant démocratique qui préluda à l’élection du président Albert Zafy, en 1993. Une Grande Loge nationale malgache, parrainée par la GLNF, a été créée en 1996, et concurrence le Grand Rite Malgache, proche du GO.
L’avènement de régimes marxistes ou marxisants – en Guinée sous Sekou Touré, au Mali sous Modibo Keita et au Bénin sous M. Mathieu Kérékou – entraîna aussi l’interdiction de la franc- maçonnerie dans ces pays. Fily Dabo Cissoko et Hammadoun Dicko au Mali, Barry Diawandou et Barry III en Guinée, francs-maçons et opposants aux régimes en place, furent arrêtés et moururent en détention. Au Bénin, il fallut une intervention du conseiller Guy Penne, au début des années 80, pour que M. Mathieu Kérékou consente à la réouverture des loges.
C’est cependant au Liberia que des francs-maçons ont été le plus férocement éliminés, lorsque le sergent-chef Samuel Doe prit le pouvoir par un coup d’Etat en 1980. Depuis des générations, la présidence de la République et le gouvernement avaient été accaparés par des Afro-Américains, en général affiliés à la grande obédience noire de la franc-maçonnerie américaine, dite de Prince Hall. Le palais présidentiel arborait d’ailleurs des armoiries maçonniques. Le président Tolbert (franc-maçon comme son prédécesseur William Tubman) fut assassiné, et Samuel Doe fit ensuite exécuter en public tous les membres du gouvernement.
La franc-maçonnerie est aussi dans le collimateur de l’islamisme, ce qui n’empêche pas des musulmans d’Afrique noire d’y adhérer (les Libanais, chrétiens ou musulmans, établis sur le continent sont d’ailleurs relativement nombreux dans les loges d’Afrique occidentale). La référence au Grand Architecte de l’univers est très oecuménique, et les francs-maçons musulmans peuvent donc, en principe, prêter serment sur le Coran, comme les juifs sur la Torah et les chrétiens sur la Bible. L’un des plus illustres francs- maçons musulmans est sans aucun doute le président gabonais El Hadj Omar Bongo, dont la conversion à l’islam, en 1973, avait suscité d’autant plus d’étonnement que la grande majorité de la population gabonaise est soit animiste, soit chrétienne (7).
Au Sénégal, on trouve des francs-maçons dans les sphères du pouvoir, bien que la très grande majorité de la population soit de confession musulmane. La franc- maçonnerie s’y heurte à la vive hostilité d’une frange intégriste islamiste. « Non, un musulman ne peut pas être franc-maçon », a titré la revue Etudes islamiques, tandis que le périodique Wal Fadjiri reprenait un article de la revue égyptienne Al Lewa’ Al Islami affirmant que « la franc-maçonnerie et le mouvement Bahaï ainsi que leurs clubs de services (Rotary, Lions, etc.) sont issus du judaïsme et clairement incompatibles avec l’islam ». Cette hostilité n’empêche pas différentes obédiences de faire du prosélytisme en pays musulman – ainsi la GLNF, qui a récemment créé trois loges à Djibouti, où l’on prête serment sur le Coran.
Pourquoi la franc-maçonnerie a-t-elle prospéré en Afrique noire ? On peut avancer sans doute que les sociétés secrètes sont familières aux Africains : il en existe dans la plupart des communautés villageoises, où, selon des ethnologues comme le Père Eric de Rosny, elles représentent un contrepoids efficace à la puissance des chefs traditionnels [8]. Il est probable aussi que, à l’époque coloniale, les Africains qui « entraient » en maçonnerie – et qui appartenaient, pour la plupart, à l’intelligentsia – y voyaient un moyen de promotion sociale, puisque leur admission dans une loge les plaçait à égalité avec les Blancs au sein de l’obédience.
L’aspect ésotérique et quasi mystique de la franc-maçonnerie a aussi attiré des intellectuels, tel le grand écrivain malien Hampaté Ba (musulman), qui y voyait une école d’oecuménisme et de réconciliation entre les religions monothéistes (9), mais qui ne resta pas longtemps franc- maçon.
Les obédiences, tout en cultivant la spiritualité, n’en inscrivent pas moins leur action dans le siècle. Comme sur les autres continents, les loges d’Afrique entendent jouer un rôle dans les affaires de la nation et interviennent à l’occasion sur la scène politique, souvent pour jouer les médiateurs. Ce fut le cas, notamment, au Bénin, lors de la conférence nationale de 1989 qui accompagna le rétablissement du multipartisme. Le Grand Bénin publia à cette occasion un texte qui appelait à la tolérance et contribua à éviter des affrontements violents.
Les francs-maçons du Togo tentèrent également, en 1993, de réconcilier le Rassemblement populaire du Togo du président Eyadema (qui fit fermer les loges en 1972 avant de les ré-autoriser quelques années plus tard) et ses opposants lors d’une rencontre organisée à Paris au siège du GO : le dialogue ainsi instauré ne déboucha sur rien de concret. Ce fut à nouveau le cas récemment, on l’a vu, au Congo-Brazzaville.
Une sourde lutte avec les Rose-Croix
Ces interventions dans la vie politique suscitent, bien entendu, de sérieuses rivalités, non seulement entre obédiences plus ou moins concurrentes, mais aussi avec d’autres organisations plus ou moins vaguement apparentées, du moins dans l’esprit du public. C’est le cas au Cameroun, où s’est apparemment développée une sourde lutte d’influence entre les maçons et les Rose-Croix.
Longtemps, la rumeur publique a prétendu que le président Paul Biya était rosicrucien, d’autant plus que le grand maître des Rose-Croix du Cameroun, M. Titus Edzoa, ancien ministre, avait accédé au poste de secrétaire général de la présidence. Un véritable coup de théâtre s’est produit en 1996 lorsque le grand maître de la branche française de l’Ancien et Mystique Ordre de la Rose- Croix (Amorc), M. Serge Toussaint, venu à Douala en juin 1996 pour une visite de travail, annonça que le nom du président camerounais ne figurait pas dans les fichiers de l’Ordre. Quelques mois plus tard, M. Titus Edzoa quittait son poste à la présidence et, en juillet 1997, était arrêté pour une affaire concernant la liquidation d’une banque. Entre-temps, le grand maître des Rose-Croix avait annoncé sa candidature contre M. Paul Biya à la prochaine élection présidentielle (10)…
Les récentes Rehfram ont fait l’objet d’une large couverture dans la presse locale, avec conférences de presse des grands maîtres africains et français. A Cotonou, en 1997, ces derniers ont tenu une conférence de presse conjointe, dont un quotidien béninois a rendu compte. L’un des dignitaires francs-maçons minimise les « incompréhensions »qui subsistent entre l’Eglise catholique et la franc-maçonnerie, tout en ajoutant : « Avec les autres religions, protestante et musulmane par exemple, il n’existe aucun problème (11). »
Les Rehfram de 1997 donnèrent, par ailleurs, lieu à un affrontement sévère entre le GO de France et les obédiences africaines. La délégation du GO y prêcha implicitement une laïcité agnostique à la française, ce qui déclencha une vive riposte de la Conférence des puissances maçonniques africaines (CPMAF, qui regroupe la plupart des loges africaines francophones). La CPMAF souligna, dans une déclaration, que l’Afrique avait « trop souffert des ingérences de toutes sortes », précisant que les Rehfram « ne sauraient être ni le théâtre de rivalités (…), ni une tribune de joutes démagogiques, ni un enjeu des hégémonies avouées ou non ».
Le troisième terme de cette mise en garde visait la tentative du Grand Orient d’amener les obédiences africaines à abandonner le Centre de liaison et d’information des puissances maçonniques signataires de l’appel de Strasbourg (Clipsas) pour rejoindre l’Association maçonnique intercontinentale libérale (AMIL), créée à l’initiative du GO. Lors d’une réunion à Santiago du Chili, en 1996, celui-ci a, en effet, quitté le Clipsas, qu’il accusait de se comporter comme une « super- obédience ». Fondé en 1961 (et actuellement présidé par Mme Marie-France Coquard, ancienne grande maîtresse de la Grande Loge féminine de France), le Clipsas laisse à chaque obédience la liberté d’exiger ou non la croyance en Dieu, mais critique la franc-maçonnerie anglo-saxonne (12), à laquelle il entend plus ou moins faire contrepoids. Il regroupe près d’une cinquantaine d’obédiences (européennes, africaines et sud-américaines).
L’AMIL – qui comptait, au départ, moins d’une dizaine d’obédiences – se veut encore plus laïque que le Clipsas, et on peut sans doute inscrire la démarche du GO à Cotonou dans le contexte plus général de la rivalité entre la France et les Etats-Unis sur le continent africain. Mais cette démarche (outre la réaction négative des obédiences africaines) a provoqué quelques défections au sein de l’AMIL. D’autres loges françaises n’ont pas caché, de leur côté, qu’elles partageaient la position de la CPMAF.
Sans doute des sociologues verront- ils, dans la réaction de la CPMAF et dans son rejet des propositions des laïcs du GO, la preuve que les sociétés africaines restent profondément imprégnées de religiosité, que ce soit celle des cultes ancestraux ou celle des confessions chrétiennes ou musulmanes. Mais peut-être est-ce moins simple. La laïcité telle que l’entend le GO n’exclut nullement la liberté de conscience, comme en atteste l’adhésion de francs- maçons africains catholiques, protestants et musulmans à cette obédience, illustration de l’attirance un peu étrange qu’exerce la franc-maçonnerie sur le continent.
Claude Wauthier
Dégrés de la Franc-maçonnerie
– Rite français: 7 degrés
– Rite écossais ancien et accepté: 33 degrés
– Rite écossais rectifié: 6 degrés.
– Rites maçonniques égyptiens: 33 degrés
RITES ANGLO-SAXONS: rite « écossais » et rite « de York »
Degrés supplémentaires, tous rites confondus