Les raisons d’un impossible miracle économique au Togo [Dossier de Abi-Alfa]

0

Le Bénin d’à côté a été sans équivoque. La classe politique n’a pas pu se reconstituer, la chaîne de succession s’est interrompue, les hommes politiques ont démissionné et sont en trains de passer la main aux hommes d’affaires. C’est bientôt les hommes d’affaires qui seront devant la scène politique au Bénin. S’ils ne prennent pas la relève cette année ils la prendront aux prochaines mandatures, les calculs ne trompent pas.

Mauvaise Gouvernance de Faure Gnassingbé au Togo : Fraudes économiques et politiques, Corruption généralisée, Clientélisme, Impunité, etc… Le Togo s’ombre économique alors les voisins prospèrent.

S’il est une évidence qu’au Bénin, grâce aux affaires, certains aujourd’hui, s’estiment assez outillés pour rentrer dans l’arène politique, au Togo, c’est la tendance contraire. Certains se sont réfugiés en politique pour trouver de quoi se faire passer pour des hommes d’affaires. La vie est un choix. Il existe, dans le monde, des hommes d’affaires des célébrités qui peuvent facilement devenir des chefs d’Etat, mais qui ont préféré rester dans les affaires. L’idéal est d’éviter le mélange du genre.

L’homme politique doit être différent de l’homme d’affaires. Les Textes qui régissent le business politique et ceux qui régissent le business des affaires sont indissociables aussi biens sous les dictatures que sous les démocraties. Mais il y a de ces pays qui font bande à part et mélangent les genres.

Au Togo, au nom de l’impunité, une race d’individus qui sont sensés servir entant qu’agents de l’Etat a mis toute leur carrière à détourner, à s’enrichir. A un moment donné, ils ont amassé l’argent et ne savent plus quoi en faire. Une partie de leur butin est cachée dans les paradis fiscaux, une autre dans l’immobilier.

Mais ils ont encore de l’argent sous la main et ne se font pas prier pour investir ici et là. Ils créent à tour de bras des entreprises. Il y a peu, ils utilisaient des prête-noms, aujourd’hui, c’est officiel. Un agent de la fonction publique peut se lancer dans les affaires selon le nouveau texte sur la fonction publique.

Le Togo est présentement quasiment le seul sous les Tropique où les textes de la fonction publique autorisent un agent de l’Etat à faire les affaires. Faire carrière dans la fonction publique est un choix qui a ses hauts et ses bas, faire carrière aussi dans la vie privée en est aussi un autre avec ses limites et ses avantages. Sauf que, dans les milieux où les hommes d’affaires se muent en hommes politiques, le pays a l’avantage d’accueillir des hommes qui s’implantent en politique avec des plans d’affaires et de l’argent pour développer l’économie. Mais dans les environnements où les agents de l’Etat se remplissent la poche avant de se métamorphoser en hommes d’affaires par des textes taillés sur mesure, tout à l’air d’une passerelle pour blanchir le bien volé. Pendant ce temps au sommet, plus on prend goût au pouvoir, plus on prend goût à l’argent et moins on est tenté de quitter le pouvoir.

Au Togo, pour légaliser les biens volés, on fait passer des textes de loi au parlement, du moins afin de pouvoir brandir la manne qui n’est pas cachée dans les paradis fiscaux comme le fruit d’une vie entrepreneuriale qu’on menait parallèlement pendant qu’on est encore fonctionnaire. Contrairement aux hommes d’affaires devenus politiques, souvent, ces présidents qui s’affichent par la politique, ont toutes les difficultés du monde à se soumettre à la déclaration des biens. Qu’est-ce que ça coûte, par exemple, à un Patrice Talon du Bénin, si demain il se fait élire président, de déclarer ses biens ? Mais un fils de paysan qui arrive au pouvoir démunie au départ comme un ras d’une mosquée et qui compte embrasser les milliards par les fraudes fiscaux de tout genre, aura toutes les peines à se soumettre à cet exercice.

Mieux, de ce qu’il aura volé, puisqu’ils ne viennent pas pour partir de si tôt, ils préfèrent le garder en lieux sûr à l’étranger que de le déclarer ou de l’investir au pays aux yeux des regards curieux et indélicats. Notre pays souffre et continue par souffrir de cette situation qui saigne à blanc l’économie nationale.

Un chef de l’Etat a hérité d’une fortune parentale elle aussi construite sur le dos du trésor public. L’héritier a grandi aux petits soins des gros moyens qu’il gère lui-même présentement. Et puisque la gestion d’un pays est un travail d’équipe, il gère avec ses gens qu’il ne peut pas discipliner, car eux aussi savent d’où vient monsieur le président. Voilà pourquoi les détournements, si gigantesques soient-ils, ne pourront êtres punis, voilà pourquoi les sociétés d’Etat tombent en faillite sans qu’une audite s’en suive pour situer les responsabilités, voilà pourquoi aucune, encore une fois, aucune société publique ne se porte bien financièrement au Togo. Ce n’est pas par hasard que le débat sur les détournements impunis, la faillite économique nationale se pose quand une loi criminologique s’introduit au parlementaire pour permettre aux agents de l’Etat de faire des affaires.

Évidemment, au Togo, pas plus tard qu’il y a quelques semaines, l’Assemblée Nationale a voté une loi qui permet aux agents de la fonction publique d’être des hommes d’affaires à la fois s’ils le veulent. C’est passé comme une lettre à la poste et tout semble être une longue préparation pour permettre aux voleurs de la République de se dédouaner, un temps soit peu, par rapport aux détournements faramineux qu’ils ont eu à faire dans l’exercice de leur fonction, contre rien au monde, un chef d’un Etat normal n’accepterait promulguer cette loi.

Le Togo fait l’exception, si vous en connaissez d’autres pays, envoyez-nous la liste s’il vous plait. Eh oui, puisque l’argent n’aime pas le bruit, ce véritable coup d’Etat à l’économie nationale passe derrière un calme olympien. Le drame est qu’il y a personne pour siffler la fin de cette hémorragie surtout que le poisson a commencé par pourrir de la tête. Il y a eu beaucoup de comportements qui portent à légitimer le fait que le poisson pourri par la tête et le chef de l’Etat n’est pas indifférent de ce qui se passe.

Il vous souvient d’une dame du nom de Ingrid Awadé

Elle a longtemps régenté le service des impôts. Elle s’en est vachement enrichie et de ses hommes de confiance elle en a fait des milliardaires dont certains après avoir multiplié des immeubles dans la capitale ont même préféré démissionné quand l’Office Togolais des Recettes (OTR), Office Togolais des Recettes, est arrivé avec ses exigences. Cette dame, tout le monde la savait très proche du chef de l’Etat. Dans les échanges, on ne cachait pas aussi le côté intime qu’elle gérait avec le plus heureux des princes. Pendant longtemps, les observateurs ont décrié sa gestion personnelle des impôts. Certains de ses fans estimaient même que le service des impôts était sa création et qu’on devait la laisser gérer comme elle l’entend.

La dame était devenue une marraine toute puissante aussi bien politiquement que financièrement. Pour beaucoup d’activités politiques même, au plus haut sommet, c’est d’elle que la manne tombait. Dans la création d’UNIR, les devises ont coulé à flots. Faure Gnassingbé ne peut pas dire qu’il ne sait rien de la gestion scabreuse de cette dame. Une gestion que personne n’a pu dénoncer si ce n’est d’imposer l’OTR à la va- vite pour arrêter les dégâts de la dame. Aucune audite n’est fait de cette gestion suffocante d’avant l’OTR aux impôts. La dame a fait son temps. Pour les uns, officier et grands hommes politiques compris, c’était une mère nourricière, pour les autres, c’était un prototype d’un scandale financier.

Au delà de ce qu’on peut dire d’Adji Otèth Ayassor, l’actuel ministre des finances, il aura eu le mérite d’utiliser l’OTR pour mettre fin à un désordre institutionnalisé. Pendant qu’Ingrid Awadé gérait les impôts avec son petit cercle, la douane elle aussi était comme une baleine qui a chaviré et que chaque douanier à la hauteur de ses responsabilités se servait à grande gorgée. Quand l’OTR est venu, beaucoup de douaniers sont rentrés dans leur coquille avec un train de vie qui a chuté. N’y a-t-il vraiment pas possibilité de faire un état des lieux de ce gaspillage et situer les responsabilités si on était dans un Etat normal ?

De grâce monsieur le Prédirent de la République, dans certaines circonstances vous pouvez être excusable. Mais les phosphates, c’est une nature gratuitement offerte au Togo. L’exploitation du phosphate remonte à 1957 avec la Compagnie Togolaise des Mines du Bénin (CTMB). En 1974 elle se nationalise et devient l’Office Togolais de Phosphate (OTP).

On peut comprendre que beaucoup de désordre s’est invité dans l’exploitation avant votre arrivée. Mais alors que vous êtes fraichement arrivée des USA avec un ronflant diplôme Yanky, feu votre père vous a très vite initié à la gestion de cette argile précieuse. Mais malgré qu’avant 2003, vous avez déjà un regard dans la gestion du premier minerai du Togo, de 2003-2013, le recul de la production du phosphate qui était déjà acté depuis des années n’a fait que s’empirer. Dans les années 70-80 la production était au firmament, elle avoisinait 3 390 000 tonnes en 1989. Avant sa mort, nous ne voudrons pas trop savoir le rôle trouble que vous aviez pu jouer pour qu’un midi, sans vous en informer, votre géniteur vous dégage du conseil d’administration avec K. Patassé et Barry Moussa Barqué.

Ce qui est sûr est que, la descente aux enfers continue malgré que vous soyez aux commandes depuis 2005. Alors que ce minerai est extrait presque à ciel ouvert, il est devenu présentement une ressource critique pendant que le monde en a encore besoin. Selon les experts, au rythme d’extraction mondiale actuelle, il n’y aura plus de gisement de phosphates dans 90 ans, vers 2100. Pourtant, la demande et l’utilisation des phosphates vont continuer à croître. Que faites vous pour repositionnez le Togo encore que le phosphate carbonaté, plus précieux, est découvert ?

De combien le phosphate contribue-t-il au trésor public actuellement?

D’après nos recherches, et à la lecture des documents du budget 2016, la participation financière de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo ( SNPT ) en termes de dividendes est restée constante depuis 2014 (3 milliards de CFA). Nous ne souhaitons pas rentrer dans les détails, mais est-ce que vous en êtes satisfait des entrées de ce que vous appelez entre temps poumons de l’économie ? Après avoir échoué avec tous vos amis de classe à relever l’industrie du phosphates, vous avez importez un groupe de colons juifs qui régente la SNPT. Où en sont les résultats ? Êtes-vous satisfait quand le rapport ITIE 2014 soutient que personne ne connait la valeur réelle des phosphates qui sortent de votre pays ? Ou alors êtes-vous complices avec les exploiteurs juifs, puisque depuis un temps, vous faites des calculs d’un homme d’affaires à la tête d’une entreprise d’État?

Cafouillage à dessein ou incompétence ?

De grâce, monsieur le Président, est-ce que vous trouvez normal qu’un Etat dont vous avez la responsabilité, n’arrive pas à évaluer sa dette publique ? Avec feu votre père, certes, il n’est pas sorti des meilleures universités du monde, mais il sait lire la situation économique qu’il traverse et c’est fort de cela que notre pays a connu plusieurs plans de restructuration; c’est fort de cela qu’il a pu contourner l’isolement économique consécutif à la mauvaise gouvernance qu’on lui attribuait.

A votre niveau, nous osons croire que vous êtes sorti des meilleurs lieux de savoir, à moins que vous donner l’occasion au Togolais d’en douter, pour le moment on vous prend aux mots. Mais le fait que vous gérez un pays qui n’arrive pas à évaluer sa dette publique pose problème. Les Togolais voudraient savoir si c’est vous qui êtes incompétent ou ce sont vos agents. Dans un cas ou dans l’autre, il y a problème, car on évalue l’intelligence d’un chef dans le choix de ses notables, avance un adage de nos milieux.

De grâce monsieur le PR, nous nous interrogeons encore. Qu’est-ce qui vous empêche de punir ceux qui sont indélicats dans la gestion des biens publics ? Étés-vous conscient que l’impunité étant le vice le mieux toléré, toutes les entreprises publiques sont malades de détournements dans le pays que vous gérez. A moins que vous sortiez de cette posture, on dirait que vous êtes plus un coupable qu’une victime de la déliquescence économique au sommet des sociétés d’Etat. Comment par exemple, vous pouvez aider les Togolais à croire que vous n’êtes pour rien dans le crime économique que constitue Contour Global pour notre pays ? C’est votre amis personnel Olivier qui vous a introduit le business. Vous l’avez trouvé alléchant. Vous avez sauté sur la première offre. Vous avez envoyé vos hommes de confiance négocier, Barqué, Kossi Klutsé, Dammipi et je ne sais pas qui encore. Eux aussi ils ont négocié en tenant compte de leur ristourne.

Savez-vous désormais que ce contrat est le plus mauvais que notre pays ait signé avec un partenaire étranger ? Les gens se sont sucrés dans les négociations, qu’est-ce qui explique votre silence ? Chemin faisant, vos émissaires ont-ils tenu compte de vos intérêts pour vous obliger à être amorphe devant ce qui ressemble aujourd’hui à un scandale? Un contrat de 125 milliards de CFA est devenu actuellement une dette que les Togolais vont payer pendant des années alors même que le pays n’est toujours pas guéri de son délestage qu’on voulait éviter ? Le délestage revient d’ailleurs de plus bel au moment où vous attendez les opérateurs économiques pour investir dans votre pays.

Toute proportion gardée, les Togolais disposent un peu de courant électrique juste parce que le pays est pauvre en industries de transformations et autres grandes unités qui consomment assez d’énergie car la plus grande partie de la consommation dans votre pays se limite aux foyers et à l’administration. Bientôt, ça va s’empirer car, d’après nos investigations, il s’annonce qu’en plus des difficultés liées au caractère criminel du contrat signé avec Contour Global, un bateau vient d’endommager une structure des installations de cette fameuse entreprise; ceci a déjà mis des techniciens en chômage.

Il se dit que le Ghana, le Nigeria et la Côte d’Ivoire qui nous dépannent en énergie vont revoir leur magnanimité car ils sont aussi dans un besoin croissant. Le barrage de Nangbéto quant à lui a une faible capacité car les sédiments se sont tellement entassés dans les turbines qu’elles tournent à peine. Or les données techniques et informations manquent pour évaluer le travail à faire afin de racler le fond du barrage et booster les quantités d’eau.

Togotélécom

C’est ici que les dirigeants sont tombés sur la place du marché. Une société qui a le monopole sur les télécommunications mais qui s’arrange à tomber en faillite. Tout est en rouge, on tente de relever la structure, mais elle est tellement atteinte qu’elle ne peut pas se mettre debout seule. Il faut l’adosser à une autre, d’où le jumelage avec Togocel. Quand une structure comme Togotelecom se porte mal, on peut se faire une idée sur l’économie nationale. Avec notre monde actuel, aucune économie ne peut bien se porter si elle n’est pas nourrie de l’internet avec tout ce que cela comporte comme Nouvelles Technologies de l’Information et des Communications (NTIC). Quand les analystes disent que « la route du développement passe par le développement de la route », ça commence par les télécom. C’est en ce moment que la sève nourricière de l’économie, les télécom, ont décidé de tomber en panne au Togo.

Certaines banques ont préféré installer leurs serveurs internet dans les pays voisins. Même à Togotélécom, il arrive souvent que la structure refuse d’encaisser des sous des clients à ses guichets car la connexion internet est absente. A l’heure de la fibre optique, alors que le Togo a fait un devis en bonne et due forme pour installer une fibre optique digne de ce nom et importée d’Europe, le moment venu, Togotélécom a préféré installer une fibre importée de la chine. A peine cette chinoiserie installée, elle est encore en difficulté et tout est à reprendre. Nous ne pourrons pas vous parlez des énormités qu’il y a eu à Togotélécom. Le DG est tout simplement remplacé par une autre le temps qu’il se recycle pour un nouveau poste.

Les sorties illicites du Togo

En décembre 2013 l’ONG américain Global Financial Integrity, dans son troisième rapport annuel sur la sortie des flux illicites des pays en développement, déclarait que 9233, 5 milliards de FCFA sont illicitement sorties du Togo entre 2002 et 2011. Les scandales se relaient et l’impunité est toujours au rendez-vous pour couvrir les criminels. Il n’y a aucune autorité morale pour taper sur la table. Pendant qu’aujourd’hui des individus sortaient des centaines de milliards de l’argent volé aux populations sans être inquiétés, permettez-moi ce petit rappel.

En 1981, feu Ali Kpowou a fait un prêt bancaire à la Caisse Nationale de Crédit Agricole (CNCA), non pas un détournement mais un prêt accordée par le conseil d’administration, pour agrandir sa ferme agro pastorale à Adjengré. Il a fait la prison car Eyadema Gnassingbé, votre defunt père, estimait qu’il en avait trop pris. C’est la conférence qui l’avait libéré.

En 1985, feu Donu a fait un prêt de 900 millions dans la même banque pour prospérer ses activités aurifères, il est mis aux arrêts avec le directeur de la banque. Eyadema a estimé que c’était trop comme prêt. Parmi les réalisations saisies de Donu, se trouve la villa Donu qui abrite présentement un commissariat.

Ce ne sont que quelques exemples pour faire le parallèle entre deux réalités. A l’allure où les choses se succèdent au sommet, on se demande si le maître et ses élèves indélicats ne mangent pas ensemble. Comment par exemple, on peut comprendre le scandale des contournements des failles de Bafilo et de Défalé? Le ministre Ninsao Gnofam s’égosillait à déclarer que des instructions sont données aux chinois pour reprendre les travaux. C’est alors à se demander à quelle fin seront destinés les 17 milliards de FCFA en négociation dans une banque régionale, si la négociation aboutissait.

Tout a l’air des gens qui se sont partagé les maillons clés de l’économie, ils le gèrent et se partagent les dividendes. Du plus petit au plus grand, tout le monde a son compte. Le pays est devenu une vaste entreprise de famille. Ils se sont partagé des postes clés où on ne retrouve qu’eux. Faute d’endroits sûr pour leurs fonds détournés, le secteur qui retient actuellement leur appétit, c’est les BTP. Faites un tour dans ce secteur et demandez vous qui sont les actionnaires.

Plus qu’un article de presse, ceci est aussi un coup de cœur, car nous estimons qu’il est encore temps que la barre soit redressée au sommet afin que le pays soit vivable pour tous ses fils. Aucun dirigeant, si rigoureux et vertueux soit-il, ne peut combattre la corruption s’il ne se dissocie pas, lui-même, le plus loin possible de celle-ci. La particularité de la corruption est qu’elle passe sans laisser de traces ; son arme la plus redoutable est le silence qu’elle impose à tous ceux qui sont passés par son territoire, mais elle a beau prendre des précautions, elle a des symptômes qui ne trompent pas.

Des différents symptômes, au silence de cimetière qui accompagnent les scandales financiers sous Faure Gnassingbé, nous croyons qu’il n’est pas trop tôt de dire que notre PR n’est qu’un homme d’affaires au sommet d’une République. De ce fait, que les Togolais ne se trompent pas, les relations qui lient un homme d’affaires et ses collaborateurs ne sont pas les mêmes que celles qui lient un dirigeant à son peuple. Voilà qui explique le laisser-aller au sommet.

Dossier de Abi-Alfa, Le Rendez-Vous 

{fcomment}

 

Partager

Laisser une réponse