La légende du football argentin n’a pas obtenu de visa pour les Etats-Unis car il avait insulté Donald Trump à la télévision vénézuélienne. L’Argentin voulait se rendre à Miami pour régler devant la justice un différend avec son ex-épouse.
L’ancien footballeur a vu sa demande de visa refusée par les autorités américaines en raison d’insultes proférées à l’encontre de Donald Trump sur un média vénézuélien, TeleSur. Il avait alors qualifié le dirigeant américain de « chirolita », ce qui signifie « idiot ».
Dirigeant au sein du club d’Al Fujairah (Emirats Arabes Unis), le Sud-Américain souhaitait se rendre à Miami pour régler devant la justice un différend avec son ex-épouse, Claudia Villafañe. «El pibe de Oro» avait déjà été interdit de territoire américain une première fois, en 1994, à la suite de son contrôle positif à l’éphédrine durant la Coupe du monde.
Matias Morla, l’avocat de Maradona est revenu sur les circonstances du refus des autorités américaines de lui délivrer un visa. L’Argentin était sur le point d’obtenir le document lorsqu’il a accepté une demande d’entretien de la part de la télévision vénézuélienne TeleSur. « J’étais à l’ambassade et j’ai dit à Diego: “S’il te plait, ne parle pas des Etats-Unis”. L’interview était sur TeleSur et je sais comment cela se passe.»
Maradona a agi de son plein gré et n’a pas écouté les conseils de son avocat au moment d’évoquer le président américain. « Il a dit que Donald Trump était une chirolita (un terme argentin signifiant quelqu’un d’idiot que l’on peut manipuler, une sorte de marionnette, ndlr)», a poursuivi le conseiller qui ne se faisait dès lors plus aucune illusion sur l’issue de la demande. « Après avoir vu cela, je lui ai dit que j’irais à Miami à sa place pour le représenter », a conclu Matias Morla.
Afrikmag
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