Sensations de plénitude, de satiété, de liberté intérieure… L’atteinte du septième ciel a autant de définitions qu’il y a de femmes. Il n’y a pas obligation d’orgasme, les plaisirs sont multiples et tous sources de bien-être. Découvrez notre petit manuel du plaisir à l’usage des couples.
Orgasme, aboutissement de la rencontre sexuelle ? Oui, mais tous les plaisirs ressentis en amont ne sont pas à négliger. Les caresses, les échanges mutuels, la parole qui exprime désir et plaisir, sont autant d’éléments permettant d’être libre et en confiance pour accéder au lâcher prise, à l’orgasme.
Comment savoir si j’ai un orgasme ?
L’orgasme correspond à un plaisir d’intensité variable pour chaque rapport, on le reconnaît entre autre car il donne une sensation de plénitude et pour un temps variable le sentiment d’être comblé.
Pourquoi ne se déclenche-t-il pas ?
Il y a du désir, du plaisir lors des préliminaires, une montée du plaisir sexuel, puis un arrêt, comme un passage qui ne se fait pas. La montée du plaisir peut être associée à une sensation de douleur qui vient interrompre le bien être. Que faire ? Ce phénomène est souvent la conséquence d’un besoin de maîtriser les situations, de ne pas se laisser déborder, une peur devant la perte de contrôle à la fois au niveau du corps et au niveau mental et parfois une crainte du regard de l’autre. Accepter de se laisser aller est indispensable, la confiance en soi et en son partenaire sont essentielles.
Qu’importe ce qui le déclenche, pourvu que l’orgasme existe
Voilà ce que l’on peut répondre à la question : quel est le vrai orgasme, clitoridien ou vaginal ? L’organe spécifique de jouissance chez la femme est le clitoris, il n’a d’ailleurs que cette fonction. Une femme qui accède à l’orgasme clitoridien et ne ressent pas grand chose au cours de la pénétration n’est pas anorgasmique et à fortiori pas frigide.
Le vagin ne contient pas d’organe individualisé de la jouissance comme le clitoris. Lors de la pénétration, la relation à l’autre est autant en jeu que la stimulation du vagin. Les mouvements du coït font monter du plaisir par vagues, avec une sensation de complétude avec le partenaire. Pour certaines femmes les coups de boutoir du pénis sur le col de l’utérus donnent des sensations de plaisir. Lors de la pénétration le plaisir est augmenté par la stimulation du clitoris, soit manuellement soit par les stimulations du coït, variables suivant les positions.
A la découverte de l’orgasme ?
La masturbation facilite l’accès à l’orgasme. La stimulation d’autres zones érogènes comme les seins est parfois nécessaire. Explorez le plaisir, sans pudeur. Cette recherche prend parfois du temps. Ne pas se presser et s’autoriser à essayer les caresses les plus diverses. Parfois le plaisir pourrait venir mais le blocage ne peut être levé que par la persistance de la stimulation. Après cette découverte en solo, il sera plus facile de guider son partenaire et refaire le chemin de la montée du plaisir à deux. Lors de la pénétration vaginale la recherche de plaisir est subtile, elle s’enrichit avec le temps.
Lynx.info Sciences et Santé