Le Togo et ses opposants de circonstance

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Les peuples comme les hommes finissent par payer leur compromission politique : avec les larmes parfois, du sang souvent mais toujours dans la douleur.

En Afrique, il y a plusieurs niveaux de compromission politique. Mais nous allons nous pencher sur trois niveaux en nous appuyant sur des exemples précis dans notre pays le Togo.
Le premier niveau est composé d’intellectuels opportunistes qui se servent de leur connaissance livresque pour aider les dictateurs à donner un contour idéologique et politique à leur dictature. Ces intellectuels sont des concepteurs des partis uniques et cyniques. Ils légitiment et défendent les barbaries les plus cruelles des tyrans aux yeux de l’étranger : les crimes crapuleux deviennent de petits incidents, la répression la plus féroce est devient un simple maintient d’ordre. Ils organisent une campagne médiatique internationale pour vernir la personnalité minable des bourreaux au pouvoir : résultat la plupart de ces intellectuels finissent par s’exiler ou froidement exécuter. Au Togo, plusieurs exemples peuvent être citer : FAMBARE NATCHABA , l’homme des associations fantômes de soutien au feu président Eyadema. Il résumait un peu à lui seule la machine de communication. On sait ce qu’il est devenu aujourd’hui, moins que rien. Il ne peut que s’en vouloir de n’avoir pas su qu’un dictateur n’ a jamais d’amis .
 
On peut aussi citer Agboyome Kodjo qui aujourd’ hui par contraint ou plutôt par revanche est devenu ce qu’ il convient d’appeler un opposant de circonstance. Apres avoir été directeur du port autonome de Lomé, président de l’ assemblée national, ministre de l’intérieur au moments des graves faits du fléau jardin.

Boudée par le rpt il aboie comme un chien à qui on a enlevé son os… On le voit d’ailleurs dans son inconsistance au Frac.

Le deuxième niveau est constitué d’opposants de circonstance. Ils se battent et entrainent avec eux des hommes sincères avant de rejoindre leurs ennemis d’hier avec armes et bagages et surtout les noms des opposants sincères.
Là encore le Togo ne souffre d’exemples : Je pense a Me Joseph Kokou Kofigoh qui dans les années 90 avait fait rêver les togolais avant lui aussi de s’aligner a la soupe et s’effacer. Edem Kodjo….
Le cas Gilchrist est le plus frustrant mais qui représente mieux le tableau noir que nous vous présentons.
 
Voilà celui qui s’est voulu déterminé à combattre a vie la dictature, un combat politique mêlé à la haine vouée a l’assassin de son père Sylvanus qui doit regretter aujourd’hui de sa tombe de l’avoir eu comme fils.
 
Conscient de son incapacité de conduire le peuple togolais à sa libération des mains de la tyrannie rpt, son égoïsme prend finalement le dessus. Il a oublié les morts de 98, l’attentat de Soudou, les morts de 2005. L’âge et la maladie le pressent à prendre sa part car il n’a rien à défendre, ni honneur, ni réputation. Il aide aujourd’hui le RPT a mieux se poser ce que quelqu’un appellerait béquille

Il fait démettre par des principes propres au régime rpt des députés de la république. C’est aussi cela le gout du pouvoir et l’immaturité d’esprit politique. Il n’a plus de crédit et par illusion se dit que l’ufc représente 95 pour cent de l’électorat.
Mais la question reste a savoir si lui Gil aura la chance qu’on Barry Moussa Barke ou la malchance de Kpatcha, Djouwa ….
Reveilles-Toi mon peuple!

Derrick Tamandja

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