Réuni dimanche à Buéa dans la région du Sud-ouest, le Bureau exécutif national (NEC), a dans une résolution, dénoncé la présence de Guillaume Soro au Cameroun, « un chef de guerre qui a plongé la Côte d’Ivoire dans la guerre civile, causant la mort des milliers de personnes », affirme le SDF.
Le Social democratic front (SDF), principal parti de l’opposition parlementaire au Cameroun, dénonce vertement l’arrivée mercredi au Cameroun de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire au Cameroun, alors que ce dernier est l’invité du parlement camerounais qui entame mardi à Yaoundé ses travaux dans le cadre de la seconde session parlementaire annuelle. Réuni dimanche à Buéa dans la région du Sud-ouest, le Bureau exécutif national (NEC), a dans une résolution, dénoncé la présence de Guillaume Soro au Cameroun, « un chef de guerre qui a plongé la Côte d’Ivoire dans la guerre civile, causant la mort des milliers de personnes », affirme le SDF.
Par ailleurs, cette formation politique demande « la libération du président Laurent Gbagbo et de toutes les victimes de la justice des vainqueurs en Côte d’Ivoire » depuis l’arrivée du président Alassane Ouattara à la tête de ce pays. Au cas où les autorités camerounaises allaient « s’entêter à imposer la présence de Guillaume Soro à l’Assemblée nationale », le SDF appelle ses députés, et tous « députés patriotes des autres formations politiques », à protester énergiquement pour que ne « triomphe pas l’imposture et l’impunité ». Selon des sources proches du parlement camerounais, l’actuel président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire et ancien leader des « forces nouvelles », du nom de cette coalition qui a pris les armes contre le régime de Gbagbo, est attendu au Cameroun ce mercredi et il devra notamment être l’hôte du parlement qui entame mardi la deuxième session ordinaire annuelle de l’année.
APA