Cette annonce intervient environ deux semaines après les émeutes meurtrières qu’a connues Kinshasa.
«Le président Kabila ne restera pas au pouvoir à la fin de son mandat en 2016. La République démocratique du Congo ne reviendra pas à la guerre civile», a lancé M. Mende lors d’une conférence de presse à Kinshasa.
Cette annonce intervient environ deux semaines après les émeutes meurtrières qu’a connues Kinshasa. Le bilan de ces protestations contre l’adoption d’une loi électorale ouvrant la voie à un report de la présidentielle de 2016 est lourd : 13 morts selon le gouvernement, et une quarantaine selon la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) et Human Rights Watch (HRW).
Sous la pression de la rue, le Parlement de la République démocratique du Congo avait fini par adopter, le 25 janvier, une nouvelle loi électorale sans l’alinéa litigieux qui liait la tenue de la présidentielle à un recensement de la population. Le retrait de cette disposition controversée avait été accueilli comme une victoire par les opposants, qui voyaient dans le texte une manœuvre pour permettre au président Joseph Kabila de rester au pouvoir au-delà de 2016, alors que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat l’an prochain.
Joseph Kabila a accédé à la magistrature suprême en 2001 après l’assassinat de l’ancien président, son père Laurent-Désiré Kabila, au cours de la deuxième guerre du Congo, avant d’être élu en 2006. En 2011, il a, à nouveau, remporté la présidentielle dont les résultats ont été fortement contestés par l’opposition.
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