Après un exposé de la ministre de la Justice suivi d’un débat, l’Assemblée nationale burundaise a adopté mercredi la loi sanctionnant le retrait du Burundi de la Cour pénale internationale (CPI).
Comme le président Pierre Nkurunziza l’avait souhaité, l’Assemblée nationale burundaise a adopté, ce mercredi 12 octobre, le projet de loi relatif au retrait de la CPI. « Le Burundi a adhéré volontairement à la CPI. Le retrait est aussi volontaire », a commenté Laurentine Kanyana, ministre burundaise de la Justice, peu avant le débat au sein de l’hémicycle, assurant que toutes les dispositions du statut de Rome ont été versées dans la législation pénale du pays.
Le texte a en effet été approuvé à 94 voix contre 2. Soit par plus des 2/3 des 104 députés présents à l’Assemblée nationale. Quatorze d’entre eux se sont abstenus.
PANIQUE A LA CPI ET A L’ONU. LE NEW-YORK TIMES EVOQUE “UN EXODE AFRICAIN” … OUI LE BURUNDI RESISTANT EST AU COEUR DU COMBAT PANAFRICANISTE !
Avant sa promulgation, le texte a déjà été examiné par le Sénat qui à son tour l’a adopté à l’unanimité. La chambre haute du parlement burundais, est largement dominée par le CNDD-FDD, le parti au pouvoir.
C’est la panique à la CPI et à l’ONU. Le NEW-YORK TIMES titre significativement : “Raising Fears of a Flight from International Criminal Court, Burundi Heads for Exit” !
Qui a voulu semer les vents mauvais de la déstabilisation occidentale à Bujumbura a récolté la tempête à La Haye et à New-York …
LUC MICHEL
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