Les propos définissent l’identité d’une personne morale ou physique. La Une de “Le Patriote,” du 23 Septembre 2016, intitulée “Pourquoi la grève n’a pas de sens” ne trompe pas sur l’identité de son promoteur, de sa ligne éditoriale, du parti politique et du régime, dont ce journal est au service.
Ahmed Bakayoko, son promoteur sur les finances des Ouattara, est un violent sans “éducation” qui, muni de gourdins ou d’objets contondants, de machettes, et d’armes, a tout acquis dans le sang et les larmes des autres. Ouattara Dominique viscéralement criminelle a déclaré qu’elle marchera sur 100.000 Ivoiriens pour prendre le pouvoir s’il en faut—elle l’a fait. Allassane Ouattara a proclamé qu’il mélangera le pays pour le pouvoir—ce fut fait. Le RDR, ethno-parti-musulman, a instauré la violence politique en Côte d’Ivoire. Balafré le pays. Semé la haine dans les cœurs. Opposé Nord au Sud. Violé et tué les femmes d’autres parties du pays que celle du Nord. “Le Patriote,” organe de propagande de ce parti, a ouvert ses colonnes aux théoriciens et idéologues du crime. Résultat. Le sang de plus de 15 000 morts a coulé sur l’Eburnie.
Cette bande de violeurs des lois, de la morale, et des êtres, reviennent a la charge et affirment que “la grève n’a pas de sens.” Pourtant. “Le droit de grève considéré comme une forme d’action directe—conscience morale placée au-dessus de la loi officielle—et pouvant s’exercer dans le cadre des lois qui la réglementent,” est reconnu et accepté dans toutes les constitutions du monde. Peut-être pas dans celle des Rattrapeurs ethniques qui sont des daltoniens quand il faut lire les textes juridiques. Ils ont raison. La violence est le seul concept qu’ils savent mettre en pratique.
Il faut donc rappeler à ces chasseurs traditionnels entrés par infraction dans l’arène politique que “la grève, ou encore le conflit collectif du travail consiste en l’arrêt simultané du travail par des salariés d’une entreprise, d’un secteur économique ou d’une société.” Elle réside donc en la cessation du travail de manière concertée et collective. Elle peut être engagée à l’initiative des syndicats—ce qui est généralement le cas. Néanmoins, les salariés peuvent la déclencher pour réclamer de meilleures conditions de travail—hausse de salaire, aménagement des horaires de travails, amélioration des équipements, Changement en mieux des conditions sécuritaires, et de la sécurité…—, en faisant une pression directe contre l’employeur, l’Etat, le chef d’entreprise ou le patron.
Le but d’une grève n’est pas seulement de défendre les missions, la qualité, et les conditions de travail. Elles contribuent aussi à défendre les intérêts des usagers qui doivent pouvoir disposer d’un bon service rendu ou d’une bonne qualité du produit mis à sa disposition.
Si “Le Patriote” ne le sait pas, il convient de l’instruire qu’au cours de l’histoire, plusieurs types de grève ont été conçus, expérimentés, et adoptés. Il y a notamment la grève générale qui réunit autour des mêmes revendications l’ensemble de travailleurs. La grève tournante qui consiste à bloquer l’ensemble des moyens de production à tour de rôle. La grève du zèle qui vise à appliquer les règlements dans leurs moindres détails. A ces moyens d’interruption concertée du travail, on note d’autres formes comme la grève perlée ou obstructionnisme dont le but est le ralentissement volontaire de l’activité. La grève sauvage ou sans préavis. La grève à but politique ou grève de la faim.
Le droit de grève est fondamental pour les travailleurs, qui n’auraient pas en l’absence de cette mesure de pression et en cas de mésentente, un moyen efficace de se défendre contre la hiérarchie. Le droit à la grève est donc un des droits fondamentaux des salariés, et joue un rôle politique et social.
Dr Feumba Samen
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