Le Gal Sékongo à Ouattara: «Nous connaissons mieux la capacité de tes forces spéciales que toi»

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Après le weekend sanglant en Côte d’Ivoire, la peur continue de planer sur Abidjan la capitale économique. Car malgré le brandissement des forces spéciales par le pouvoir, les assaillants on encore frappé dans plusieurs localité de Yopougon. Les cibles sont essentiellement les corridors du dispositif de sécurité militaire du régime. En plus de Yopougon, un corridor situé sur la route d’Agboville (CARREFOUR MAKOUNDJE ) a été egalement la cible des assaillant. Abengourou a de nouveau enrégistré des mouvements de troupe. Signe que cette démonstration de force par le pouvoir Ouattara est vue par les assaillants comme un simple bluff. Ils ne s’en sentent aucunement intimidés, bien au contraire. Et pour cause. Les hommes du Général Sékongo que nous avons eu la chance d’interviewer semble être sûrs de leur fait. Ils réfusent catégoriquement de se prononcer sur les détails de leur prouesse: attaquer un grand camp militaire. Le tenir pendant plusieurs heures sans être inquiétés. Puis en repartir triomphalement avec plusieurs armes sophistiquées sans perdre un seul homme contrairement aux «affirmations fantaisistes» du pouvoir.

Malgré notre insistance, rien n’y fait. Ils restent de marbre. Car affirment-ils «Nous ne sommes pas là pour faire des prouesses, ou pour faire des démonstrations de force. Nous sommes là pour nous battre et pour les battre.  Nous sommes formés à faire ce que nous avons fait. Eux savent que nous sommes parmis les meilleurs. Ils savent qui nous sommes. Ne vous laissez donc pas distraire par leurs affirmations fantaisistes».

Le Gal Sékongo que nous avons joint nous explique que ces différentes attaques dans plusieurs localités ont pour objectif de donner deux messages forts au pouvoir et aux populations. Les cibles des assaillants sont essentiellement militaires. Ce qui s’explique, selon le Gl Sékongo, par le fait que «nous n’avons pas affaire à la population civile. Qu’elle reste tranquille. Nous ne ferons rien qui la touchera directement. Elle ne sera jamais notre cible. Mais elle doit être sur ses gardes, car les soldats paniqués du régime auront une attitude très sauvage vis à vis d’elle. Et vous les hommes de média devez dénoncer ces exactions à venir».

A la suite du défilé militaire pendant lequel le régime a exhibé son arsenal militaire, nous avons voulu avoir les commentaires du général. Sur toutes ces questions de même que sur l’ultimatum de 72 heures donné à Ouattara, le Gal Sékongo est on ne peut plus claire: «Nos cibles sont déjà choisies, qu’ils se le tiennent pour dit. Nous connaissons mieux la capacité de leurs forces dites spéciales qu’eux-même. Nous ne les sousestimons pas. Mais nous savons comment les prendre. Nous connaissons la bête. Nous connaissons ses forces. Mais nous connaissons également ses faiblesses. Nous la traquons déjà. Chaque jour que Dieu fait, nous lui portons et lui porterons un coup pour l’affaiblir. Dans peu de temps, nous lui lancerons un message concrêt et plus fort que le premier. Le moment venu, et nous avons déjà choisi ce moment, nous lui porterons le coup fatal et elle s’affaissera. La paix pour ce régime, c’est fini. Nous maîtrisons déjà toutes les trois directions qu’ils ont choisi pour se mettre en sécurité. Pour son bien et celui du peuple de Côte d’Ivoire, nous demandons simplement à Ouattara de dégager. Dans le cas contraire, nous n’avons plus d’autre choix que de lui imposer un depart fait d’humiliations».

René Kablan,

Correspondant de Guerre

 

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