» Nos partenaires américains commencent à nous faire du chantage: si la Russie ne soutient pas une résolution en vertu du chapitre VII au Conseil de sécurité de l’ONU, nous arrêterons de travailler à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) », a déclaré M. Lavrov dans une entrevue avec Channel One, selon les agences russes.
Selon M. Lavrov, l’OIAC est sur le point de prendre une décision sur la Syrie, mais le processus est menacé par la position arrogante de certains partenaires occidentaux. « Ils ont besoin du Chapitre VII, qui prévoit en cas de violation des lois internationales des mesures coercitives, y compris des sanctions et la possibilité de recourir à la force », a-t-il dit.
Washington, Paris et Londres veulent une résolution très ferme, éventuellement sous le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies – une démarche que M. Lavrov juge contraire à l’accord historique sur le désarmement chimique de la Syrie, obtenu avec son homologue américain John Kerry à Genève le 14 septembre.
« Nos partenaires sont désormais aveuglés par leur objectif idéologique de changement de régime (en Syrie), a ajouté le chef de la diplomatie russe. Tout ce qu’ils disent, c’est que Bachar al-Assad doit partir« , a fait savoir le ministre russe des affaires étrangères.
irib