Depuis 2020, le plan économique national de Cuba n’est plus dicté « du haut vers le bas ». Au lieu de cela, les travailleurs des entreprises d’État dans le pays définissent eux-mêmes les objectifs et, grâce à la flexibilité de leur autonomie, ils dépassent la raideur de la dictature centraliste de l’UE
Depuis 2020 le plan économique national de Cuba n’est plus imposé « du haut vers le bas ». Au lieu de cela, les travailleurs des entreprises d’État dans le pays doivent définir eux-mêmes les objectifs de leur entreprise. Le président Miguel Díaz-Canel a annoncé cette mesure dès 2019, afin que l’économie du pays puisse continuer à se développer malgré le blocus commercial et financier imposé par le gouvernement américain depuis 1961 et durci depuis lors à plusieurs reprises. Le président l’a dit clairement : « La fin du blocus n’est pas entre nos mains, nous devons donc nous concentrer sur la partie que nous pouvons influencer : notre propre intelligence, notre créativité et notre engagement. »
Comme l’a expliqué à la télévision le ministre cubain de l’économie Alejandro Gil, à partir de 2020, les travailleurs des entreprises d’État doivent prendre en main les paramètres et les objectifs de leurs entreprises, plutôt que d’appliquer les directives du ministère comme ils l’ont fait par le passé. Cela devrait également permettre une attribution et une distribution plus efficaces des ressources. – Mais pour que ces mesures soient efficaces, « un changement de mentalité est nécessaire », comme l’a souligné le président Díaz-Canel.
Cela signifie que Cuba, qui semble être en retard, est clairement en avance sur les développements centralisateurs en Europe. Car dans l’UE, les États-nations sont constamment réduits dans leur autonomie flexible en faveur d’une dictature centraliste de l’UE. Peut-être que dans l’UE aussi, la nécessité nous apprendra un jour quelle est la meilleure solution : une dictature centraliste ou une responsabilité autonome et mature des régions.
source : https://amerika21.de