Quand Pascal Bodjona crée le HACAM, entendez, Haut conseil de coordination des associations et mouvements estudiantins en 1992, Christophe Tchao est encore étudiant. Ensemble avec l’ex prisonnier et ex-ministre de l’Administration du Territoire et des Collectivités Locales, ils font jaillir une brutalité inouïe à l’université de Lomé et dans le quartier Adewi, leur territoire. C’est le temps où le dictateur Gnassingbé Eyadema est seul contre le peuple togolais. Quand la soldatesque met la main sur Josef Kokou Koffigoh alors premier ministre en 1992 et le fait prisonnier pour quelques heures à Lomé II, c’est Christophe Tchao qui joue le rôle de bras civil de la dictature. Il débarque dans une voiture civile et emporte tous les dossiers de la primature vers la présidence. Quand Eyadema meurt en 2005, Christophe Tchao change de manteau et va jouer le rôle d’agent double. Ensemble, avec le tortionnaire Yetrofei Massina, ils vont fortement se rapprocher de Kpatcha Gnassingbé tout en prenant soins de l’espionner pour le compte de Faure Gnassingbé. Un ancien ministre informe à la rédaction de votre journal préféré que : « c’est Christophe Tchao qui a pratiquement trahi Kpatcha Gnassingbé ». Le reste est connu.
Comme dans toute dictature immonde, les enfants qui trahissent pour la durée du règne sont aussi récompensé à la hauteur de leur travail. D’abord ministre, depuis, c’est ce corps qui pèserait entre cent vingt kilos et cent trente qui est le patron du parti de ceux qui « Urine » sur le Togo. C’est du haut de sa masse qu’on apprend que : « Il n’y a pas de changement. Plusieurs collègues ont déposé un amendement qui propose un retour pur et simple à la constitution de 1992 ». Comme pour dire le chien Togo aboie, la caravane UNIR passe !
Djima Matapari
Lynx.info
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