Bref, l’Africain n’est pour rien dans le réchauffement climatique bien qu’il en subisse de terribles conséquences.
Dieu, le Tout-Puissant (souffrez que je me fasse l’agréable devoir de le rappeler), n’a pas été convié à la Cop21 de Paris ! « Normal », répondront en chœur nihilistes et nietzschéens douteux infiltrés dans les délégations des 195 pays impliqués et représentés dans cette rencontre mondiale. L’un d’eux ajoutera, sourire aux lèvres, que si l’important personnage en a été chassé ou exclu c’est qu’il est mort. « Dieu est mort !», voilà qui explique peut-être pourquoi la Cop21 a été lancée sans aucune cérémonie religieuse préalable dans une église, un temple, une synagogue, une mosquée, ni dans un bois sacré d’Afrique, d’Amazonie ou d’ailleurs ! Aucune protestation du Vatican ni de la Mecque ! C’est là un premier indice renforcé par un second : celui de la tenue de la Cop21 en dépit des attentats du 13 décembre, perpétrés à Paris, et qui ont fait 130 morts. On nagea donc en pleine impiété, largement partagée par des assassins amoureux de la mort et partant adorateurs de Baal auquel ils sacrifient sans état d’âme et sans compter ! Il fallait se démarquer très nettement de ces assassins. L’occasion est donc ratée !
Devant cette tragédie, on aurait dû différer la tenue de cette Cop21 d’un mois au moins, afin d’honorer convenablement la mémoire des victimes du terrorisme. Mais Paris, pourtant capitale d’un pays dit « Fille aînée de l’Eglise », passa outre et se livra à des cérémonies civiles hâtives ne reposant sur rien de religieusement crédible et émouvant, même si on y a pleuré abondamment. Tous ces manquements acceptés signalent en soi un comportement sacrilège, ou impie, caractéristique d’une société humaine profondément hostile aux valeurs sacrées parce que vitales que sont la foi religieuse et le respect de la mémoire des disparus. Pourtant, on aurait cru que la défense par Antigone des lois « non écrites » du devoir moral, familial ou religieux contre les faux semblants de la raison d’Etat, doctrine enseignée et rabâchée, a vraiment pris corps dans les consciences et resterait une référence culturelle cardinale, solide et inébranlable. Hélas non !, car il n’est pas exagéré de croire que rien de cet humanisme si élevé n’a été assimilé par la conscience des citoyens français et celle des autres. Comme le démontrent ces manquements graves.
Incontestablement tout se tient, et le sacrilège n’a été possible que parce l’athéisme règne, résultat d’une orientation impie de l’homme. Dès lors, devant ce mépris ou cette absence de respect des valeurs de vie, il n’est donc pas exagéré de penser que la Cop21 demeure l’expression sinon l’aboutissement d’un type d’humanisme foncièrement négatif. La Cop21 s’apparente par conséquent à un malentendu d’envergure entre les sociétés faiblement croyantes et les sociétés à l’athéisme triomphant. On peut, comme tout est devenu cosmopolite et que l’impiété s’avère la chose la mieux partagée à l’heure actuelle, on peut dire que c’est même la victoire des athées et surtout le défi d’un type d’humanisme lancé aussi bien envers la Nature qu’envers le Créature de cette Nature. Or le Créateur de la Nature reste Celui de l’Homme aussi.
C’est là, direz-vous, des élucubrations métaphysiques auxquelles ne croient pas les nihilistes. Quelle importance leur logique erronée ? On peut conclure que si « Dieu est mort », parce que les hommes l’ont tué, l’Homme le sera bientôt – les Nihiliste aussi donc ! -, puisqu’ils périront avec la Nature du fait que cette Nature qui les porte et les nourrit se meurt sous les coups de boutoir du réchauffement climatique qu’ils ont provoqué. C’est sans doute la conséquence d’un principe originel qui a été foulé au pied par l’humanité. Il est le suivant : accepter ou croire en Dieu et préserver la Nature vont de pairs. Ou mieux : accepter ou croire en Dieu renforcent et donnent du sens à la préservation de la Nature. Il en fut ainsi dans le Paradis terrestre, soutiennent, non sans raison respectable, les véritables croyants. Ils étaient sans doute actifs à la Cop21, témoignant ainsi de la présence de Dieu ! Même si les 12 pages et les 29 articles de l’Accord de la Cop21 ne le citent pas. Peut-être qu’ils ont échoué ou n’ont pas eu assez de force pour crier et partager la Vérité du principe.
On peut dès lors reconnaitre que l’Accord historique de Paris laisse entrevoir un marché de dupes et qu’il n’a servi qu’à masquer des divergences profondes et irréductibles. Au pire, accordons que presque tous les signataires sont des climato-sceptiques dans l’âme, ce qui n’empêche pas la foi en Dieu. Concrètement, même si les climato-sceptiques-croyants reconnaissent sincèrement et profondément, comme les autres, que l’homme est le responsable du changement climatique, ils ne doutent pas que ce dernier, quoi qu’il fasse, demeure impuissant devant la Nature. En effet, il est douteux qu’il n’y ait pas parmi eux des croyants et craignant Dieu c’est-à-dire des sages qui connaissent l’enseignement et le message des Textes sacrés. Mais ils ont signé ! Ils l’ont fait en connaissance de cause : pour ne pas s’affronter inutilement aux autres puisqu’ils savent que les mécréants doutent en privé que l’homme soit en mesure de changer grand-chose dans la mutation climatique ! Sondons les convictions des climato-sceptiques croyants.
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Ils diront que l’L’homme n’est que l’usufruitier d’un don merveilleux de Dieu : la Nature, dont le fait merveilleux consiste à produire à foison et gratuitement tous les biens indispensables à l’existence de l’homme. Or ce dernier n’est pas dispensé de travailler, puisque dans le Paradis terrestre il travaillait déjà et son rapport avec la Nature était harmonieux. La Bible, que nous sollicitons plus loin, nous l’enseigne. Mais le travail hors du Paradis, diffère du travail dans le Paradis en ce qu’il rompit avec le souci de l’harmonie entre l’homme et la Nature. En fait, il est faux de croire que seul un petit coin de la Terre était le Paradis terrestre. En réalité la Terre entière était le Paradis terrestre. C’est la perte du sentiment d’une Terre de bonheur incommensurable, qui fera croire à l’homme qu’il a vécu dans un réduit qui était le « Paradis terrestre ». A vrai dire, cette perte survint lorsque l’homme perdit le sens de l’harmonie, fondée par la vérité première que la Nature et l’homme sont des créatures complémentaires ayant le même Créateur et soumis, chacun de son côté, à un devoir spécifique. Dieu a chargé l’homme de cultiver harmonieusement le Paradis terrestre ; à la Nature, de produire de quoi assurer l’existence humaine. Et puisque l’homme est, physiquement, tiré du limon de la terre (Nature), on peut dire que l’homme fait partie de la Nature. Cette vérité ontologique était sans doute connue d’Adam et peut-être d’Eve. Mais il semble que les religions sont passées outre. Elles se sont tournées vers le culte du progrès par la Science, le scientisme à vrai dire, dont la Nature souffre aujourd’hui. Or Jésus, le nouvel Adam à ce qu’on dit, avait montré le bon chemin d’un retour à la contemplation, laquelle lui permit de faire des miracles. Mais l’enseignement fut perdu. Les hiérarques chrétiens, pour se faire pardonner ou simplement revenant à l’antique manière païenne d’adorer, préférèrent le déifier, à Nicée…
Il est logique de voir dans l’arrivée de l’Islam une réaction naturelle à cette audace impie. Depuis lors, l’humanité gémit sous le poids de la guerre des religions entre les musulmans et les chrétiens depuis des siècles. En réalité, ce n’est là qu’un volet du châtiment. Car loin de s’atteler à ramener les hommes à l’adoration d’un Dieu unique et aux dons de la contemplation, les nouveaux croyants sont tombés esclaves de l’idée que les hommes pouvaient améliorer leurs conditions terrestres par le progrès scientifique. On connaît les apports scientifiques des savants arabo-musulmans qui sont allés, comme le montrent les réformes introduites dans leur croyance, jusqu’à donner à la Science une primauté sur la foi. Ne font-ils pas croire que le Prophète exige de voyager jusqu’en Chine pour acquérir la Science. Mais ces orientations et réformes successives des religions sont des défis lancés à Dieu. Or ces prévarications ne sont pas nouvelles ; les Textes Sacrés fourmillent d’exemples.
Bref, l’Histoire humaine, qu’elle soit biblique ou inscrite dans les récits traditionnels, indique que toutes les fois que les hommes se rassemblent, cela a toujours été pour défier Dieu le Créateur, l’Omniscient, l’Omniprésent, l’Omnipotent, plutôt que de vivre selon les lois de Dieu leur Créateur. Mais le Tout-Puissant a toujours levé le défi lancé par l’orgueil humain. Comme à chaque fois, Il a toujours été au rendez-vous, « prêt à effacer de la surface du sol » les hommes qu’il a créés – et « avec les hommes, les bestiaux, les bestioles et les oiseaux du ciel car il se repent de les avoir faits (Genèse 6, 7). Oui, c’est Lui qui amena « le déluge, les eaux, sur la terre, pour exterminer de dessous le ciel toute chair ayant souffle de vie » (Gen. 6,17). Oui, c’est Lui qui confondit les orgueilleux qui voulurent ériger la Tour de Babel. La Sainte Bible dit, de façon édulcorée, que le Très-Haut les confondit en rendant impossible la faculté de s’entendre tant et si bien qu’ils ne purent plus communiquer entre eux. Attardons-nous un peu sur la fin dans la honte, le désordre et la mort de ces constructeurs de la Tour de Babel.
A la vérité, les uns entendaient bien qu’on leur parlait mais ce qu’ils comprenaient n’avait rien à voir avec ce qui leur était dit. Tous venaient de villages et de pays si différents que même le langage gestuel qui leur permettait d’échanger devint subitement indéchiffrable et honteux à voir. Le contremaître disait-il au manœuvre de lui passer la brique que ce dernier entendait : « NTM quand tu rentreras ce soir ! » ou encore « C’est moi qui Nike ta femme quand tu dors, terrassé par le poison mis dans ton repas du soir ! » Parmi ceux qui entendaient de telles choses, les uns se taisaient, soucieux de sauver leur embauche du lendemain ; les autres allaient, jetant leurs instruments de travail par terre, voir les maîtres d’ouvrages pour se plaindre. Mais les plaignants n’eurent jamais gain de cause car leurs plaintes signifiaient des insultes graves dans les oreilles des contremaîtres. Des tribunaux virent même le jour, avec des condamnations de toutes sortes. Inutile et impossible de faire le dessein du spectacle d’un monde devenu subitement fou.
Tout dégénéra rapidement en bagarres, en rixes graves et en morts. Les malentendus s’étaient rapidement et considérablement multipliés. Tout le monde était blessé soit physiquement soit moralement. Devant la raréfaction des travailleurs, les travaux furent stoppés. Plus personne ne revint travailler. La Tour de Babel cessa de s’élever dans le ciel, et la vision majestueuse de terreur qu’elle suscitait de loin disparue. A la place, une petite ombre bizarre qui provoquait de la tristesse ou de la colère. Elle rendait aussi aveugles ceux qui la regardaient trop longtemps ou trop fixement. On évita de passer par là, les saisons des vents violents et des pluies diluviennes firent leur travail de démolition. Tout finit par disparaître, par devenir du sable. Mais il faut croire qu’il est resté dans le cœur des princes de cette région, ce rêve d’élever des tours. La Bible ne nous apprend-elle pas qu’ils descendent de cette race mésopotamienne qui voulut défier Dieu en construisant la Tour de Babel ? Une affaire de sang donc que ce rêve de fausse grandeur qui revient au galop ces dernières années.
En effet, des tours gigantesques se construisent en Israël et dans les monarchies du Golfe, et ailleurs où les descendants des constructeurs de la Tour de Babel ont émigré à ce qu’il semble. En Chine particulièrement, où les navigateurs arabes, partis commercer et chercher la science dans la très lointaine Chine, ont laissé des descendants dans leurs antiques et nombreux comptoirs où se dressent aujourd’hui des gratte-ciels qui défient la raison… Ces constructions absurdes existent aussi en Israël, à Tel-Aviv notamment, et aussi en Occident, dans les villes fortement peuplées de Juifs : N. Y. etc. On dira qu’il y a aussi de très hautes Tours en Afrique, au Congo par exemple. Mais cela n’est pas un phénomène sui generis car simple imitation d’un esprit étranger. L’originalité des Noirs réside dans la piété.
Comme vous le savez, la piété des Africains, des Noirs, est réputée depuis Homère jusqu’à Strabon. Pour ne citer que les sources grecques. Mais les pyramides d’Egypte nous en apprennent encore davantage. On peut dire que les Noirs sont encore humides de la piété adamique apprise dans le Paradis terrestre. Leurs ancêtres étaient probablement nés avant l’expulsion d’Adam et d’Eve du Paradis terrestre et ont pu hériter ainsi d’une éducation pieuse. Comme ceux qui sont nés dans le Paradis, les Noirs n’ont pas perdu cette piété qui donna l’Animisme avec les Africains, le « Naturalisme » avec les Amérindiens de l’Amazonie, le Taoïsme avec les Chinois. Le corolaire à cet enseignement consista dans le secret, très oublié des autres, que l’homme ne peut nuire à la Nature sans en pâtir gravement lui-même, sans courir le risque de disparaître. Voilà ce qui explique la différence entre les Noirs et les Blancs. Or l’homme, industrieux puis industriel, né après l’expulsion d’Adam et Eve du Paradis terrestre, œuvre méthodiquement, poussé par l’Insatiabilité et l’avidité, à empoisonner la Nature, à la forcer à produire plus que de raison et souvent contre-nature afin de faire des profits colossaux et se payer des plaisirs immoraux. Cette façon d’exploiter la Nature était inconnue dans le Paradis.
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Dans le Paradis terrestre, Adam et Ève vivaient heureux, pas seulement de fruits, d’amour et d’eau fraîche, mais encore et surtout de contemplation. Par « contemplation » il faut entendre cette faculté qu’ils avaient de rester en contact avec Dieu leur Créateur et Bienfaiteur.
Leur malheur commença le jour où ils s’avisèrent de manger le fruit défendu. Simplement, ils voulurent « connaître » plutôt que de « contempler ». En fait, ils voulurent connaître le goût du fruit défendu afin de le comparer avec le goût des autres fruits. Ils voulurent juger par leur sens gustatif si Dieu a eu raison ou non de leur défendre de manger du fruit de cet arbre-là. Or leur désir légitime aurait pu aboutir s’ils avaient usé de la contemplation mise à leur disposition par leur Créateur et Bienfaiteur. C’est un peu comme ces chercheurs qui, sous prétexte de vouloir en parler avec objectivité, se mettent à expérimenter l’homosexualité alors que cela n’est pas du tout nécessaire. Démarche absurde pour tout dire.
Grand mal leur prit puisqu’ils furent chassés du Paradis et condamnés à gagner leur existence à la sueur de leur front. En clair, ils furent plongés dans le monde des sens, obligés de goûter à toutes les souffrances et à toutes les douleurs liées à ce mode de connaissance des sens, à la fausseté. En clair, obligés de beaucoup imaginer pour pas grand-chose puisque réfléchir ne viendra que plus tard par expériences et par tâtonnements cherchant des solutions aux nombreuses difficultés matérielles rencontrées, mais nées d’un désir du plaisir devenu insatiable.
Cependant, il ne semble pas exagéré de croire qu’Adam et Ève se mirent aussitôt à bien travailler en vue de se sortir des nouveaux problèmes matériels ; ils se débrouillaient sérieusement car ils savaient un peu ce que c’est que travailler, ayant un peu travaillé alors qu’ils jouissaient en Paradis, à en croire la Bible : « Yahvé Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin de l’Eden pour le cultiver et le garder. » (Genèse 2, 15). Rassurons-nous Adam n’était pas un esclave de Dieu, tel que la race qui occupe actuellement l’emplacement de l’ancien Eden aime à faire croire et à réduire les Noirs en esclavage depuis des siècles. John Milton nous en brode un peu plus sur ce type de travail en Paradis quand il fait dire à Adam (qui s’adresse à Ève) :
«Unique compagne qui seule partages avec moi tous ces plaisirs et qui m’est plus chère que tout, il faut que le pouvoir qui nous a faits, et qui a fait pour nous ce vaste monde, soit infiniment bon, et qu’il soit aussi généreux qu’il est bon et aussi libre dans sa bonté qu’il est infini. Il nous a tirés de la poussière et placés ici dans toute cette félicité, nous qui n’avons rien mérité de sa main, et qui ne pouvons rien faire dont il ait besoin. […] Mais louons Dieu à jamais, glorifions sa bonté ; continuons, dans notre tâche délicieuse, à élaguer ces plantes croissantes, à cultiver ces fleurs ; tâche qui, fût-elle fatigante, serait douce avec toi. » (John Milton, Le paradis perdu, traduit par Chateaubriand, Edition bilingue, Paris, Belin, 2011, p.248 et p. 249).
Apparemment, le repos du guerrier était connu d’Adam, et ce repos n’a donc rien à voir avec le mensonge concernant leur désobéissance à Dieu. Les Noirs héritent, à ce qu’il semble, leur tendresse ou sexualité légendaire d’Adam. Retenons surtout qu’Adam savait travailler et était doté d’outils champêtres durant son séjour dans le Paradis, il était un cultivateur apparemment habile, fleuriste et écologiste. Il a appris à l’être par la « contemplation » sans doute. Voilà peut-être la voie naturelle indiquée à l’homme : travailler la terre en s’aidant de quelques instruments aratoires et de ses propres forces, accompagné de sa femme. Le paysan africain illustre parfaitement ce mode de vie noble, sain et équilibré. Il aime la terre et la cultive avec respect. Comme le faisait Adam, et tel que Dieu le recommandait. C’est sans doute d’Adam et de Dieu que le paysan Africain hérite la connaissance et l’usage pacifique du fer, et sa mystique de la Terre, qui consiste à suivre les saisons et à s’adapter aux cycles de vie de la Terre, comme le soulignent ses coutumes pilotées par une religion naturelle : l’Animisme ; une mystique de la Terre, qui consiste aussi à rester hors de l’Histoire matérialiste si chère à Nicolas Sarkozy. On dira que les Indiens d’Amazonie sont les meilleurs dans l’art de la concordance parfaite avec la Nature. Peut-être.
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Bref, l’Africain n’est pour rien dans le réchauffement climatique bien qu’il en subisse de terribles conséquences. Ce n’est donc pas lui qui lance des défis à Dieu à travers l’Histoire. Ni hier ni aujourd’hui. Tout est harmonie dans son existence traditionnelle. Léo Frobenius l’a dit (La civilisation africaine) Il détient par conséquent la solution au problème du réchauffement climatique, à cause de ce qu’il a été le plus spolié de l’Histoire passée et présente de l’Humanité. Certes, il n’a rien inventé, comme le clame Aimé Césaire (Cahier d’un retour au pays natal). Ce n’est donc pas lui qui a conquis et saccagé le monde dans l’immoralité et le déni des lois divines et naturelles. Mais il a su endurer le Mal qu’on lui inflige depuis des siècles et il est resté digne dans le respect de la Vie, de la Nature et de Dieu. Il n’a donc rien à craindre du courroux de la Nature. Dès lors, l’humanité doit-elle, en vue de sauver le globe, se mettre à l’école de l’art nègre de la Vie.
En tout cas, elle gagne à revenir à la simplicité de l’existence et au respect pratique de la Nature qui ne doit plus être éventrée dans tous les sens par des exploitations minières absolument inutiles. L’industrialisation des pays développés doit être revue. L‘Africain en a été privé et n’en est pas mort. Mais il fera jouer le Droit, ses droits envers et contre tous quelques soient les dispositions de la Cop21, bien qu’il n’y ait rien à espérer !
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En effet, nombreux sont les commentaires entendus et lus qui confortent l’idée que c’est trop tard car le globe va continuer de se réchauffer sans que l’Homme industrialisé soit capable d’enrayer le phénomène. La terrible conséquence d’une transformation du globe en une fournaise invivable est inéluctable, et même logique car fruit amère de son impiété et de son orgueil. Cependant, l’inverse est possible, pensent certains scientifiques probablement inspirés par l’Insensé, qui se demande : « Ne fait-il pas plus froid ? » (Nietzsche, Le Gai Savoir, traduction d’Albert, Mercure de France). Selon ces scientifiques vraisemblablement nietzschéens, des initiatives techniques maladroites vont provoquer une glaciation plutôt qu’une accélération du réchauffement climatique. Mais restons sur le principe du réchauffement climatique, et constatons.
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De nouveau, l’Homme est dans l’impasse et sa Science ne peut pas le sauver, car elle porte la signature de sa méconnaissance grave de la nature humaine : le mariage insolite de son ignorance et de son orgueil qui a écarté Dieu et ses enseignements ! L‘Homme est donc acculé à l’impasse par ses limites. Son orgueil et son ignorance font qu’il ne peut rien faire pour combattre efficacement le réchauffement du globe. Aurait-il été humble et sage qu’il aurait pu casser sans complexe, il y a belle lurette, aurait dû casser plus rapidement et plus efficacement ses idoles, ses industries polluantes et son système de développement férocement prédateur et foncièrement hostile à la vie. Autrement, la société industrialisée occidentale aurait dû mettre à son service un système industriel acquis à la neutralité carbone intégrale et à la neutralité énergétique intégrale. Si l’homme industrialisé n’a pas opéré la conversion indispensable à sa survie, c’est qu’il ne le fera jamais. Cela contrariait et cela contrarie son esprit de prédateur irresponsable et ses bas instincts de jouissance forcenée. Il ne se croit pas responsable du réchauffement du globe, malgré les preuves accablantes de sa responsabilité dans le changement climatique qui amplifie les menaces sur la vie humaine.
Cette 21ème conférence des 195 parties signataires de la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) a beau être considérée comme une des dernières chances pour réorienter la planète vers une économie sobre en carbone, le réchauffement a pris des proportions catastrophiques irréversibles. L’Homme industrialisé le sait mais n’entend rien changer car ce serait devenir le dindon de cette farce, entend-on. Il est donc mûr pour expérimenter tragiquement la leçon climatique qui se profile à l’horizon. Il n’y échappera pas.
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L’Humanité doit enfin comprendre ou plutôt se rendre compte que si Dieu est la Source de ce don (la Nature), il reste clair que c’est une perte de temps de croire qu’avec ses capacités scientifiques chimériques il peut modifier la température du globe ou de la Nature, une Nature qui était, sortie des mains divines, un tout harmonieux et merveilleux. Mais l’homme l’a polluée et détraquée. L’homme scientifique et industrialisé a beau savoir que la Terre risque de connaître le même sort que les planètes Mars et Vénus, aujourd’hui planètes désolées et inhabitables. Ce qu’elles ne furent pas toujours, comme l’indiquent des traces d’existence d’eau. Même si on y découvrait quelques ossements sur ces planètes mortes vers lesquelles il veut se sauver dans des vaisseaux spatiaux spéciaux. Pour y recommencer à polluer et détraquer le système de ces planètes ! Mais cette vision de planètes mortes, avertissement divin sans doute, ne modifie absolument rien au niveau de sa conscience. Une conscience probablement morte. Ce qui n’annule pas sa responsabilité. Celle-ci est karmique c’est-à-dire qu’elle consiste dans le respect ou la transgression d’une loi divine. L’homme a transgressé et entend persévérer dans la transgression.
Finalement, il reste acquis que rien ne changera dans le comportement suicidaire et agressif de l’homme industrialisé. Il n’échappera donc pas aux conséquences de ses transgressions. C’est mathématique et clairement indiqué dans les Textes Sacrés.
Agôn PICDAGOU.
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