Kofi Yamgnane: Il attend de Ouattara le retour de l’ascenseur

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Quand on a bien travaillé, on ne peut qu’attendre les dividendes surtout quand on a laissé son propre pays, son village pour se consacrer à fond pour un autre pays. Le western fini en Côte d’Ivoire avec l’arrivée foudroyante de l’ami Ouattara au pouvoir, le franco-togolo-breton-bassari,  Kofi Yamgnane devrait normalement en être le bénéficiaire, le véritable. Le seul à avoir compris, que les marches de protestation de Jean-Pierre Fabre et du Frac n’avaient aucun objet ! Il voulait devenir président du Togo avec un an d’intenses activités, se faire (connaître et investiture y compris). Le model est bien là  sous nos yeux partout en Afrique francophone. On consacre sa vie avec une blanche habituellement française, on sert la France avec toutes ses forces et on finit sa course sur le continent comme président.  Abdoulaye Wade a marié peau « claire-claire », il est devenu « prego » après 30 ans de lutte. Paul Biya traîne à 75 ans une petite starlette blanche, son pouvoir n’est point menacé. Pour rectifier l’ami Thomas Sankara, le défunt Félix Houphouët Boigny avait placé sa nièce qui était française avec peau « claire-claire » à Blaise Compaoré. Ouattara qui a compris que c’est la voie à suivre a aussi laissé sa femme noire de premier mariage et s’est arc-bouter sur les fesses de l’ancienne dame du défunt Houpheit  Boigny. Résultat, il est arrivé aussi avec sa « claire-claire », comme  président et au prix de 28.000 têtes coupées et cloutées. Kofi aussi avait toutes les chances de débarquer avec sa « claire-claire » pour devenir « roi du Togo ». Quand on sait qu’aucun dirigeant européen n’a encore fait exception à la règle dans l’autre sens, il vaut mieux réfléchir par deux fois où nous mènent ces complexés nègres ! Cloué au pilori pour une histoire de vrai- faux acte de naissance par un ministre aussi brouillon que brutal comme Pascal Bodjona,  et rattrapé par son long séjour chez les « blancs »,le bassari n’avait plus d’autres choix que de se rabattre sur de vieilles recettes France- africaines où on s’accroche sur des barbouzes, des raccourcis pour se faire une santé financière et avoir une visibilité. Kofi, au fait n’a rien d’un combattant, moins d’un Togolais. Faure  Gnassingbé qui connait mieux le bassari souffle dans les oreilles de chaque Togolais avec Jeune Afrique : «  Il est plus français que Togolais ».

Dans la faune politique française, le mot socialiste perd tout son sens quand il s’agit de mettre les bras et les pieds dans les ressources naturelles du continent africain. Ici, il n’est plus question de parler de l’international socialiste où Gbagbo comme Kofi sont des enfants de chœur. Pour n’avoir pas pu créer un courant au sein du parti socialiste pour lequel il donnerait femmes et enfants, le bassari est coincé, dans son carré, sinon dans sa bourgade et prier de jouer aux seconds rôles derrière des jeunes pouces comme, Arnaud de Montebourg, Bruno Hamon, Segolène Royale…  Connu des africains sous le gouvernement de Pierre Bérégovoy, l’homme s’est rapproché de Laurent Fabius, et a finalement déposé ses valises au salon de Martine Aubry. C’est le courant qui voulait qu’on mate Laurent Gbagbo. Il fallait un gongonneur  nègre pour que la conspiration fasse un grand écho, Kofi y était à la bonne place et au bon moment….

 Kofi Yamgnane : Quand un socialiste tombe amoureux d’un ultra-libéral

On ne sait même pas encore pourquoi Kofi n’a pas encore quitté son bourg de St-Coulitz pour s’installer à Abidjan depuis que les chasseurs Dozos, ces rebelles qu’il vante les mérites et l’art de guerre quadrillent le palais de son ami Alassane Ouattara. Sa haine contre Laurent remonte depuis 1990, date à laquelle l’historien avait affronté ouvertement celui qui l’octroyait médaille pour avoir servi la France comme premier nègre à être Secrétaire d’Etat à l’intégration. Quand une Ivoirienne lui pose la question à Villeneuve d’Ascq en banlieue Lilloise de savoir comment il travaillera avec Laurent Gbagbo s’il était élu, l’homme est sec : « Laurent ne travaille pas comme un socialiste ! ». Comme si Alassane travaillait comme un socialiste pour qu’il tombe subitement amoureux de cet ultra-libéral.  Quand confusion des genres et mesquinerie cohabitent ! Passons.

Mais, ce qu’on peut attendre vivement du bassari, est qu’il demande à son ami libéral le retour de l’ascenseur et de nous trouver la formule au Togo pour qu’on mette hors d’état de nuire la famille Gnassingbé qui dirige le Togo depuis bientôt 44 ans d’un bras de fer. Et Kofi ne peut nous dire que les conditions ne sont pas réunies pour qu’ils viennent dans une « chevauchée fantastique » libérer son pays qu’il dit aimer. D’une part, il y a un président (Faure) qui refuse de partir et d’autres parts, l’opposant qu’il est à tous les atouts. Aux côtés des peuples bassaris, lossos, kabyés et komkombas du nord Togo et qui ont des réflexes de brutalité identiques et proches des Dozos d’Alassane Ouattara, il y a bien Ouattara et ses rebelles, et  Nicolas Sarkozy qui a bien des Mig 24 et des hélicoptères de combat, et de surcroît est français comme lui et surtout est devenu depuis le drame ivoirien, un défenseur universel des peuples opprimés,  de la démocratie… 

 Winston Churchill disait, «  qu’un rideau de fer est tombé sur l’Afrique ». Nous disons au Lynx qu’il n’y a aucun rideau de fer tombé sur l’Afrique mais un rideau d’africains qui constitue de véritables fossoyeurs des valeurs nègres et du développement de l’Afrique. Kofi Yamgnane se retrouvera  sûrement dans nos thèses….Les Togolais sont appelés à la vigilance afin que le ver ne rentre dans le fruit,… Jamais !

Djima Matapari Lynx.info

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