Kemi Seba: «Il n’y aurait pas d’esclavage sans la complicité des criminels de l’UE et des premiers terroristes de la terre: les présidents africains»

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Un discours tout en points d’exclamation. Ou presque ! Très en colère, aussi bien qu’en verve, Kemi Seba, le leader de « Urgences Panafricanistes » n’y est allé d’aucune réserve, samedi à Bruxelles, pour appeler le mal par son nom. Et remettre les pendules à l’heure.

Des nouveaux esclavagistes du 21ème siècle tapis dans le Maghreb qui ont trouvé en l’homme noir leur souffre-douleur de prédilection, aux criminels de l’Union Européenne qui, après avoir pillé l’Afrique sans vergogne, ni préavis, en sont aujourd’hui à repousser le peuple du continent berceau de l’humanité comme on le ferait des pestiférés, en passant par ces terroristes de chefs d’Etats africains qui ont réduit leurs peuples à l’état de gueux, les obligeant ainsi à migrer « suicidairement » –passez-nous le néologisme- aux quatre coins du monde pour quêter obséquieusement obole, les orchestrateurs de la monstrueuse tragédie qui se déroule sous nos yeux, tous autant qu’ils sont, en ont été pour leurs grades respectifs.

Le mercure est monté de mille et un crans, quand, après avoir avisé les « bandes de rats »… négrophobes de toute la terre qui piétinent l’homme Noir qu’elles allaient bientôt être forcées de le respecter, Kemi Seba s’est mis à citer nommément, en brandissant leurs tristes effigies, ces vampires qui ont transformé la jeunesse africaine en meutes de zombies, qui, pour avoir une once de considération de la part de leurs Etats, ou pour bénéficier de 65.000 francs CFA –sans lendemain-, suivez mon regard, doivent d’abord faire un long, sinueux et douloureux détour par la « case esclavage » chez les « bédouins du désert ».

Ouattara, Kabila, Macky Sall, Paul Biya, Ali Bongo… ! Sous les hourras d’une foule pour qui ces noms n’évoqueraient rien moins que ceux des hommes qui, pour mieux se livrer à leurs orgies de sang sataniques, ont depuis donné à manger aux chiens leur humanité.

Ci-dessous, l’intégralité du discours historique de Kemi Seba le 25 novembre 2017 (transcription libre de Cameroonvoice)

«Nous ne sommes pas naïfs ! Et nous devons préciser que nous n’avons pas commencé à lutter contre l’esclavagisme grâce au maître des médias américains qu’est CNN.

Nous militions contre l’esclavage qui touche notre peuple dans le monde arabe et ailleurs, depuis des années déjà !

Je ne suis pas venu ici pour faire des salamalecs. Je ne suis pas venu ici pour tourner autour du pot. Nous ne sommes pas venus ici pour caresser les gens dans le sens du poil, nous allons dire la vérité.

Mais nous allons profiter aussi de cette occasion pour dire les choses que nous pensons vis-à-vis de la négrophobie qui perdure dans le monde arabe.

Dire cela n’est pas du racisme !… Dire cela n’est pas du racisme contre tout ce qui n’est pas Noir, c’est simplement la vérité !

Nous sommes gentils avec tout le monde, mais nous sommes discriminés partout où nous allons. Nous donnons de l’amour à tout le monde, mais nous sommes traités comme des sous-hommes partout où nous allons. Nous avons traité l’humanité comme la reine de l’Univers, mais l’humanité nous a traités comme des esclaves.

Je ne cherche pas à être aimé par ceux qui détestent les Noirs ! Mais je cherche à leur faire comprendre… nous cherchons à leur faire comprendre que si vous ne nous aimez pas, nous allons vous forcer à nous respecter, bande de rats !…

Et à faire comprendre à l’Union Européenne qu’elle ne peut pas parler de reculer l’immigration alors qu’eux viennent piller nos richesses sans autorisation.

Nous sommes une génération qui n’acceptera pas le compromis. Nous sommes une génération qui n’acceptera pas de discuter des jours et des jours avec des barbares, nos oppresseurs !

Nous sommes venus dire ici que nous ne sommes pas contre l’esclavage simplement qui touche la Libye. Nous luttons contre l’esclavage qui touche le peuple Noir dans sa globalité.

Frères et sœurs du Maghreb, certains sont ici, et nous les remercions. Nous leur adressons un message, parce que nous ne tournons pas autour du pot : à chaque fois qu’un peuple souffre dans cette humanité, le peuple noir se mobilise pour les autres peuples. Vrai ou faux ?

Bon nombre d’entre nous se sont mobilisés pour soutenir la Palestine face aux barbares d’Israël ! Mais nous attendons en retour que les Maghrébins soient aussi nombreux pour nous soutenir, sinon ils devraient eux aussi s’expliquer avec nous !

Nous sommes à l’ère de la réciprocité : comme nous vous tendons la main, vous devez nous soutenir à proportion égale. Si vous ne le faites pas, ne vous réclamez pas « Africains » quand ça vous arrange ! Vous ne pouvez pas être sur le continent africain et appartenir plus à la Ligue Arabe qu’au continent africain.

Si vous êtes avec nous, vous êtes avec nous de jour comme de nuit ! Et si vous ne voulez pas être avec nous, nous ne vous retiendrons pas, vous tracerez votre chemin !

Il n’y aurait pas d’esclavage en Libye, il n’y aurait pas d’esclavage en Mauritanie, il n’y aurait pas d’esclavage dans le monde arabe aujourd’hui sans la complicité des criminels de l’Union européenne, mais aussi sans la complicité des premiers terroristes qui existent sur cette terre, en l’occurrence nos présidents africains

C’est parce que ces criminels ne font pas leur travail que notre peuple est obligé de migrer aux quatre coins de la planète ;

C’est parce que ces criminels ont sacrifié la jeunesse africaine…

Alassane Ouattara, monsieur Kabila, Macky Sall, Paul Biya, Ali Bongo… ([les plus grands négriers de l’histoire de l’Afrique])

Libérez l’Afrique ! Libérez l’Afrique ! Libérez l’Afrique ! Libérez l’Afrique ! Libérez l’Afrique ! Libérez l’Afrique !»

Ndam Njoya Nzoméné

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