Kao Victoire : « Les mangeurs de chiens » sont plus intelligents que les « Fainéants »

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« Mangeurs de chiens » pour les kabyès et « Fainéants » pour les Tems. Les mots sont bien du journal  La Dépêche, qui est un condensé de passionnés de la plume vacillant entre les lignes du propagandiste nazi Joseph Goebbels, d’un tribalisme tropical et d’une modernité dans laquelle, il peine à rentrer…..

De son vivant, Eyadema avait utilisé une gent Kabyè pour régner pendant 37 ans, surfant à gogo sur des réflexes tribaux et grégaires de ces derniers. Son fils Faure Gnassingbé serait-il aussi  un fan convaincu de cette même gent? Pourquoi la HAAC ne met t-elle pas fin à l’existence même du journal La Dépêche ?

Il n’est plus un secret qu’au Togo, vient d’abord les Kabyès, ensuite les Kabyè et toujours les kabyès… C’est même devenu normal au sein de la grande muette que personne ne se demande qui est militaire au Togo et qui ne doit pas l’être. Pour cacher cette honteuse trouvaille depuis le père, les kabyès ou moins « leurs idéologues » ont divisé le Togo en deux parties : Le nord et le sud. L’ouest et l’est n’étant  plus usités dans le langage quotidien. Alors tous les peuples à partir de Blitta seraient du nord et acquit au RPT, comme à la famille Gnassingbé, l’autre partie au sud, taxée de parrains des valeurs démocratiques. La France le voulait ainsi, les Togolais l’ont  aussi réalisé ainsi !

Les mangeurs de chiens plus intelligents que les fainéants

C’est ce que nous apprend le confrère La Dépêche sous la plume de son tonitruant journaliste maison Kao Victoire. Pour ce pestiféré,  Kabyès et Kotocolis auraient un même ancêtre. Mais les Kotokolis deviendront  jaloux de la suprématie des  kabyès : « Le désamour serait parti de l’avènement du président Eyadéma (un Kabyè) au pouvoir. A tort, les Kotokoli ont perçu dans l’arrivée d’un Kabyè au pouvoir la perte de leur présumée suprématie dans le Nord. » On voudrait encore  comprendre, sinon mieux comprendre le cancre. D’où vient alors ce conte de fée où entre Kabyès, on relaye l’information de génération en génération qui dit que le premier ancêtre des kabyès serait tombé du ciel avec la preuve quelque part sur les collines  où l’on retrouve deux pieds sur un gros caillou de l’ancêtre parachuté ?  Et depuis quand les Tems qui sont parties selon l’histoire du Soudan traversant le Golfe de Guinée seraient-ils devenus des frères Siamois avec les Kabyés qui disent être tombés du ciel ?

Le confrère poursuit, mais cette fois-ci avec une injure de taille balancée en pleine civilisation sur le peuple Tem : « En réalité, si déclin des Kotokoli il y a eu, cela résulterait à notre avis de la déscolarisation en pays kotokoli où les enfants dès le jeune âge sont orientés vers le coran alors que les jeunes Kabyè se dirigent vers l’école. Résultat, le pays kabyè a produit de nombreux cadres alors qu’à l’opposé, les cousins Kotokoli fatigués par la lecture du coran ne trouvent mieux qu’à embrasser que le métier de chauffeur » On aimerait lire encore sur ce travail anthropologique réalisé par le confrère. Mais ce que La Dépêche et ses journalistes ont oublié de mentionner est que les « cadres Kabyès » n’ont toujours pas aidé le Togo à se développer depuis qu’ils sont venus apprendre à Sokodé. Bien au contraire, plusieurs sont devenus pratiquement des pilleurs de la république naviguant dans un vol inouïe et dans une fainéantise criarde avec l’argent du peuple togolais. Pascal Bodjona, Ingrid Awade, Sam Bikassam, Robert Bakai, Yetrofai Massina,, Bidamon Ably, Andjo Tchamdja, Ferdinand Tchamsi… ô  quelle est longue la liste de ses cadres kabyès de Kao Victoire qui ont mis à genoux le Togo.

Les Kabyès : Partout au Togo et nulle part  à la recherche de terres !

A la conférence nationale souveraine , le colonel Assih Agossoye (Kabyè) avait démontré qu’il y avait deux formes de migrations des kabyès. Les kabyès qui étaient soupçonnés de « sorcellerie » par leur patriarche Eyadema et qui devraient  quitter la ville, de peur d’être lynchés et  les autres kabyès qui devaient quitter la Kozah faute de terres cultivables. Kara étant une région montagneuse est cloîtré entre cailloux et terres arides donc pauvres. Dans cet univers, il n’y a plus de place pour le bien vivre. On n’est surpris au Lynx de savoir que celui qui est venu demander une portion de terre puisse devenir celui qui donne des leçons aux propriétaires terriens. Kao Victoire se masturbe l’esprit  et réécrit l’histoire, son histoire : « C’est ainsi qu’à la conférence nationale, l’iman Koubadja de Bafilo (qui n’a rien à envier à l’iman Koudou de la Côte d’Ivoire), du haut de la conférence nationale déclare que la préfecture d’Assoli s’étend jusqu’au fleuve Kara! En écho à cet appel anti-Kabyè qui était en vogue dans le pays, les Kotokoli de Fazao déclarent la guerre aux Kabyè de Sotouboua et de Blitta. » Ici, on a la preuve, que ce sont les Kabyès qui sont les éternels provocateurs. Sinon, comment comprendre que de Gbodjè en passant par les plaines du sud et dans les villes de Sotouboua et de Blitta, que la même ethnie est toujours entrain de vouloir avoir raison sur le problème foncier ? C’est même la preuve que le problème foncier au Togo a été fait dans le sens à donner malhonnêtement raison  à celui qui en avait ce problème, donc les Kabyès. Au Lynx, nous sommes d’avis que celui qui vit dans un coin du monde avec les justificatifs qui font de lui un propriétaire, doit être un propriétaire à part entière. Mais au Togo, tout semble avoir été résolu avec un canon sur les tympans de ceux qui n’avaient pas les armes. Et qui peut aussitôt oublier ce que les Kabyès avaient fait aux populations Tems de Soutouboua en 1993 ? Pillant et brûlant leurs maisons au nom de la force, on a vu des Kotocolis dont les kabyès avaient tranché les têtes. Le cas de « Semo » à Soutouboua est encore dans les mémoires. Les mosquées furent brûlées et les Kotokolis devenus des exilés dans leur propre pays. Et comme il fallait s’y attendre le « dieu des Kabyès » « le Dadja »  Eyadema tranchera : « Les Kabyès ont raison, les Kotokoli aussi ! ». On se demande pourquoi le Togo n’a toujours  pas encore fermée ses palais de justice !

Ce sont  les kabyès qui ont les armes, donc le dernier mot !

On a même plus besoin d’être fakir pour savoir qui gagnera cette guerre entre kabyès et Kotocoli sur le problème foncier d’Awandjelou. De son vivant, Ernest Ganssingbé avait débarqué avec chars, et hommes de troupe un matin pour déposer la pierre de la frontière de la ville de Kara en plein centre de Bafilo. Le charismatique chef de Bafilo Ouro Iratéi dira au militaire d’opérette de se « méfier ». La suite, on la connait. Le soldat terminera ses jours dans un fauteui roulant. Mais, s’il y a  au Togo une chose à combattre, c’est le fait que certains Kabyès peuvent se gausser dans une joie tinte de mépris et de zèle contre les autres peuples par des termes entre autres: « Nous sommes cadres, nous sommes des officiers, nous sommes les ministres…le Togo, c’est nous ». Mais depuis, ce que ces cadres kabyès n’ont pas toujours dit  aux Togolais, est ce qu’ils en ont fait de 47 ans qu’ils tiennent et dirigent leur pays. Vivement qu’on nous dise ce que les cadres kabyès de Victoire Kao ou de Kao Victoire ont fait au Togo. Quand on sait que pour la seule semaine de 14 juin 2011, c’est 12 Togolais qui  sont morts faute de soins, et des milliers de togolais devenu encore des batraciens avec les pluies, on se demande si ces  appelés « cadres Kabyès » et  ces « journalistes kabyès » au service des cadres Kabyès ne constituent pas la race qui tire le Togo par le bas et l’humilie ?

Camus Ali Lynx.info

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