Aux ambassades des pays membres du conseil de sécurité installées en Côte d’Ivoire : rien à faire. Nous sommes ici pour aider Ouattara à réussir sa mission, nous dit-on.
«C’est de l’ignorance de nos Droits que l’arbitraire tire sa plus grande force» (Denis Langlois)
Comment des adultes peuvent, à visage découverts, tricher avec l’ordre, la loi et la constitution impunément et se regarder dans le miroir et même donner des conseils d’honnêteté à leurs enfants et aux jeunes de ce pays ?
Comment tous ces adultes qui nous gouvernent peuvent-ils sans vergogne nous conduire en permanence dans la guerre et les conflits de tous genres par le vol, la tricherie, la malhonnêteté et la méchanceté ?
Comment nous-mêmes, peuple de Côte d’Ivoire, pouvons-nous accepter que les adultes et autres vieux qui nous gouvernent puissent violer les textes que nous nous sommes donnés et que cela se fasse impunément ?
Quel regard porte sur lui un enfant qui sait que son père, en costume cravate chaque jour pour aller au bureau, n’est rien d’autre qu’un voleur du peuple ?
En définitive, ne sommes-nous pas tous complices des violations de nos textes, oubliant qu’elles sont à la base de nos malheurs, de notre pauvreté et de la misère que nous dénonçons tous les jours ?
Sinon comment comprendre que l’on puisse laisser Ouattara violer nos lois sans rien dénoncer et sans manifester notre désapprobation ?
La loi sur la Commission électorale est anticonstitutionnelle. Nous avons beau nous plaindre, Ouattara n’en a rien à faire, il passe. L’application de cette loi anticonstitutionnelle est illégale. Selon cette loi, le président de la commission est nommé pour un mandat de 6 ans non renouvelable. Article 9 (nouveau) loi n°2014-335 du 05 juin 2014, article 8 (ancien) : «Le président de la Cei est élu par la Commission centrale parmi ses membres pour une durée de six (6) ans. Il doit être une personnalité connue pour sa respectabilité, sa probité et son impartialité. Le mandat de président n’est pas renouvelable.» Et pourtant Ouattara renomme Bakayoko pour une nouvelle période de 6 ans.
LIDER aura pourtant passé du temps à signaler ces violations et à mettre en place un système d’alertes précoces :
LIDER parle à l’opinion publique. Rien à faire. La réponse du peuple : Nous sommes déçus, mais nous avons peur. Ouattara est si violent, si brutal, nous ne savons quoi faire.
Aux ambassades des pays membres du conseil de sécurité installées en Côte d’Ivoire : rien à faire. Nous sommes ici pour aider Ouattara à réussir sa mission, nous dit-on.
A la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu : rien à faire. Même réponse : Nous sommes ici pour aider Ouattara à réussir sa mission.
Aux émissaires de l’Organisation internationale de la Francophonie : rien à faire. Ici aussi, le leitmotiv est : nous sommes ici pour aider Ouattara à réussir sa mission.
Le Fmi, les institutions financières internationales, la France, tous continuent de prêter des fonds à un régime profondément tyrannique.
Ils font tous comme s’ils parlaient à des institutions républicaines alors qu’elles sont, dans les faits, confligènes et illégales. Est-ce par négligence, par complicité ou simplement par mépris envers des populations incapables de se gouverner et qui méritent leur sort ?
Qui va arrêter Ouattara dans sa dérive dictatoriale et dans son coup d’Etat permanent contre le peuple de Côte d’Ivoire?
LIDER News