Les soutiens extérieurs d’Alassane Ouattara, disséminés dans la plupart des organismes internationaux ne démordent pas dans leur tentative de couler le régime ivoirien, par des intimidations et pressions sur les Généraux de l’armée ivoirienne, dont le Patron de la Garde Républicaine.
Dans une correspondance signée des mains du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme des Nations-Unies, Navanetthem Pillay, datée du 31 décembre 2010 puis faxée le 5 janvier 2011, cette dernière tente vainement d’intimider le Commandant de la Garde républicaine, le Général Dogbo Blé Brunot. «Votre responsabilité, en tant que Commandant de la Garde républicaine, est de vous assurer que tous vos éléments se comportent conformément aux normes relatives aux droits de l’homme. (…) Les exécutions sommaires ou arbitraires, les enlèvements ou disparitions forcées… constituent des crimes contre l’humanité et sont punis en tant que tels par la justice pénale internationale. Je voudrais vous rappeler que vous êtes et serez tenu personnellement responsable de violations commises par des éléments appartenant à la Garde républicaine», note le courrier adressé au Général Dogbo Blé.
La réponse du patron de la Garde républicaine ne s’est fait pas attendre. Dans une correspondance datée du 6 janvier et adressée au Haut commissaire aux Droits de l’Homme des Nations unies, l’Officier supérieur s’est indigné du rapport mensonger et partisan dressé par la représentante du Haut commissaire à Abidjan. Et dont l’objectif visé n’est autre que d’intimider le Gal Dogbo Blé et ses hommes. «Faites en sorte Monsieur le Haut commissaire que le Tribunal pénal international ne soit pas un instrument de recolonisation des Africains», a conseillé le Général Dogbo Blé. Pour lui, le fait pour les Nations unies de brandir le spectre de poursuites internationales ne peut en aucun cas altérer leur ardeur à défendre les Institutions de la République. «Vous pouvez me traduire devant le Tpi sur la base des rapports mensongers et partisans de votre représentante à Abidjan. Mais, vous ne pouvez pas par contre m’enlever ma dignité, mon sens de l’honneur et ma détermination à défendre mon pays contre les criminels qui sont présentés comme des anges par votre représentante», a fait savoir le Commandant de la Garde républicaine, par ailleurs Commandant du Palais présidentiel.
La représentation d’Abidjan bientôt devant la justice
Pour le patron de la Garde républicaine, le rapport de la représentante à Abidjan du Haut commissariat aux droits de l’homme est sans fondement ni preuves. «Le rapport de votre représentante à Abidjan, tire certainement sa substance des ragots des partisans de Ouattara retranchés au Golf Hôtel et non sur des faits avérés», a déclaré Dogbo Blé. Il a exigé une confrontation avec la représentante pour la manifestation de la vérité. Auquel cas, il la traduirait devant les tribunaux «pour diffamations et accusations mensongères». «Je suis professionnel du métier des armes, instructeur en droit international humanitaire. Je ne peux pas me permettre de laisser mes hommes violer les droits humains», a-t-il clairement fait savoir.
Frank Toti