Si la masse et le nombre seuls suffisaient pour faire partir un dictateur sous les tropiques, les Gnassingbé auraient perdu les élections depuis 1993. Alors que, Jean-Pierre Fabre, le patron de l’ANC semble avoir compris que, le pouvoir se trouve dans les mains du petit peuple, Faure Gnassingbé, lui, semble être sur sa petite planète financière avec sa vision obsolète du pouvoir. En effet, Faure Gnassingbé n’en a pas effectivement besoin du nombre pour être au palais de la Marina. L’argent, son père dictateur en a amassé beaucoup pour lui. A son tour, il s’est aussi assis sur ce qui lui revient de droit : L’argent des Togolais. Quand le journaliste Camus Ali interroge le député Aimé Gogué du Parti ADDI sur le salaire du président de tous les Togolais voici ce qu’il répond : « A ma connaissance, aucun député n’a accès à une telle information. Elle ne figure pas in extenso dans les lois de finance 2014 et 2015 que l’Assemblée a adoptées sans ma voix ». Que ceux qui ont des oreilles pour entendre se rassurent, le salaire du président togolais relève du secret défense. Pour le parrain de la mafia togolaise, seules comptent les voies sinueuses, les petites combines entre son palais sous les tropiques et l’Elysée. Voici bien un chef d’Etat qui a fini par faire comprendre aux Togolais que, ne comptent que, les milliards en banque et le carnet d’adresses épais pour être président à vie. Jean-Pierre Fabre à beau secouer villes, villages et hameaux du Togo sous un soleil de plomb. A la fin de l’ultime bataille, c’est Faure Gnassingbé qui s’auto proclamera. Ici, la solution au drame togolais n’est inconnue moins difficile. Au lieu de s’accommoder les services d’un peuple qui est traumatisé par une dictature vieille de cinquante ans de père en fils, il faudrait bien former des jeunes prêts à en découdre avec la plèbe qui tient telle une pieuvre la république et refuse de lâcher, et de libérer les énergies. D’ailleurs, il suffit que Faure Gnassingbé finisse ses randonnées en Occident et revienne faire jaillir les milliards au ciel, le même troupeau qui dit soutenir son opposant ira jeter son dévolu sur les sacs de « Riz Faure ». Il faudrait surtout démontrer dans ses discours que, la misère ambiante que traverse les Togolais suivie d’une prostitution juvénile qui fait mal dans le dos ne sont pas une fatalité. L’article 150 de la constitution togolaise est bien clair « En cas de coup d’Etat, ou de coup de force quelconque, tout membre du gouvernement ou de l’Assemblée Nationale a le droit et le devoir de faire appel à tous les moyens pour rétablir la légitimité constitutionnelle, y compris le recours aux accords de coopération militaire ou de défense existants.
Dans ces circonstances, pour tout Togolais, désobéir et s’organiser pour faire échec à l’autorité illégitime constituent le plus sacré des droits et le plus impératif des devoirs.
Tout renversement du régime constitutionnel est considéré comme un crime imprescriptible contre la Nation et sanctionné conformément aux lois de la République ».
De un comme en mille, face à un tyran les moyens brutaux sont aussi conseillés. 2020 c’est demain. Faure Gnassingbé a déjà braqué par deux fois les victoires de Jean-Pierre Fabre en 2010 et 2015. Que fait ce dernier pour arrêter le célèbre fraudeur du Togo en matière électorale ? La lecture de votre journal préféré est sacré. Vos commentaires sont libres !
Camus Ali
Lynx.info
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