Ils sont morts á cause de l’irresponsabilité du pouvoir au Togo

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Ils auraient vécu (photos á droite Stanislas Ocloo et á gauche Abalo Ameleté) si le gouvernement et les instances togolais chargés de gérer le football á la CAN angolaise étaient sur la même onde  patriotique.Au Togo, la mort qu’elle émane du milieu politique ou sportif est depuis devenu un épiphénomène.Sur France 24 le capitaine Adébayor ne va pas des quatre chemin « …en Afrique la mort n’est rien » Et pour cause, les 1000 morts á l’actif de Faure pour qu’il soit président n’ont pas encore été un problème national pour lequel juristes et connaisseurs du droit ont eu une confrontation pour la manifestation de la vérité.

Les morts de Lungi ne sauront outre-tombe les causes pour lesquelles ils ont quitté la vie.Ensuite et comme si  cela ne suffisait pas c’est au moment ou chaque pays africain protège ses ambassadeurs tel des œufs que les dirigeants togolais, eux ont  laisser 23 joueurs, entraineurs et encadreurs traverser la zone la plus dangereuse de l’Afrique centrale. Monsieur Virgilio Santos membre du Comité d’organisation de la CAN-2010, immédiatement après avoir pris connaissance du drame qui venait de se dérouler (Cocan), a précisé vendredi lors d’une conférence de presse que la Fédération togolaise de football n’avait pas répondu au Comité d’organisation de la CAN-2010 (Cocan) pour l’informer que son équipe viendrait en bus : « Nous avions demandé à toutes les délégations de nous dire comment et quand elles viendraient, ainsi que les numéros de passeport des joueurs. Le Togo est la seule équipe qui ne nous a pas répondu et il n’avait pas notifié au Cocan qu’il viendrait par la route ».

La responsabilité n’est pas au delà des mers, elle est dans les couloirs du régent du palais de la Marina Faure Essozimna Gnassingbé.
Premier signe des inconstances et de l’immixtion du gouvernement togolais dans la gestion de la Fédération en totale contradiction des règles internationales qui confèrent une indépendance totale aux fédérations nationales: le ministre du commerce et des Petites Entreprises Guy Lorenzo abât ses cartes: c’est avec 100 francs prélevés sur les paquets de ciment qu’il compte financer la CAN angolaise.A l’heure où nous mettons sous lecture l’article, Guy Lorenzo n’a pas encore ramené le paquet de ciment á son prix initial.

Acte 2 : Alors que toutes les délégations avaient déjà réglées l’épineux problème des primes de match, joueurs et encadreurs togolais ne savaient encore á qu’elle sauce ils seront mangés.

Acte 3 : A l’exemple des joueurs ivoiriens qui ne se séparent pas d’un millimètre de leur président de la fédération,Jacques Anouma et du ministre des sports, Christophe Tchao lui n’était pas visible au quartier général des Eperviers dans la ville de Pointe-Noire au Congo.

Houngbo et Bodjona dans un argumentaire stérile

Le moins que les togolais savent est que la fortune des deux pouvaient payer des billets aller-retour Pointe-Noire-Cabinda.Le ministre togolais de la décentralisation et porte-parole du gouvernement est un homme compté parmi les plus riche actuellement au Togo.

Pour le chef du gouvernement, il faut vite faire pour discréditer la CAF et les officiels angolais.En Afrique on se connaît.Les angolais et la CAF ne sont pas dupes.Ils savent que derrière ce bus de la mort il y’a de l’arnaque qui ne dit pas son nom.Qui aurait alors donné l’ordre aux éperviers de prendre un bus á la place d’un avion ? A cette  question embarrassante, l’entraîneur des Eperviers Hubert Velud est on ne peut plus claire « Je ne dis pas qu’ils veulent étouffer l’affaire, mais presque » Et comme par hasard alors qu’on pensait le chef du gouvernement Gilbert Houngbo pousser son ministre des sports á la démission rien que pour montrer que ce dernier ne maîtrise pas la situation Christophe Tchao passe encore de belles heures au micros des confrères de France2 : « L’équipe doit rentrer. La décision du gouvernement est inchangée. C’est une décision mûrie depuis vendredi. Nous avons compris la démarche des joueurs qui voulaient exprimer une manière de venger leurs collègues décédés mais ce serait irresponsable de la part des autorités togolaises de les laisser continuer ».

Etouffer presque l’affaire comme ils l’ont fait á Lungi, á Aneho,á Atakpamé, á Lomé avec la mort du journaliste Atsutsè Agbobli,de Tavio Amorin,á  Fréau Jardin,l’arrêstation de Kpatcha etc ,le pouvoir togolais n’est pas á sa première expérience.C’est même une routine qui a pris forme d’une malédiction.

Ils y parviennent toujours faute d’une opposition structurée.Et dans l’eau delà  l’entraineur adjoint  Abalo Ameleté et le chargé de presse Stan Ocloo savent que l’attentat de Cabinda n’était pas un hasard mais le fait d’un amateurisme et d’une cupidité d’un clan,d’un gouvernement et affidés.Que la terre vous soit légère braves patriotes !

Mabizo Kiri  Lynx.info

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