Note du Lynx : Venu pour dit-on apporter le bonheur aux Ivoiriens, c’est un Ouattara pris entre plusieurs feux qui doit diriger la Côte d’Ivoire dans le chaos le plus total. Les armes lourdes pour lesquelles les Abidjanais ont péri à cause des bombardements de la Licorne sont désormais utilisées par l’ONUCI et les rebelles de Ouattara contre les populations civiles de la commune de Yopougon. A l’heure où nous mettons sous lecture ces lignes, toute la capiltale est tenu par des groupes de miliciens. Du côté de San Pedro, les rebelles de Alassane Ouattara s’entre-déchirent pour le contrôle du port de la ville. Quand on sait que tous les non malades sur cette terre avaient dit qu’on résoud un problème politque par des solutions politiques, il est désormais claire que Ouattara lentement mais sûrement peut connaître les humiliations qu’il a fait subir à un frère qui ne cessait de marteler: Discutons pour trouver une solution pour la Côte d’Ivoire. Laurent, ceux qui t’ont vu mourir te saluent !
Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) du président Alassane Ouattara ont attaqué mercredi soir les positions tenues par le commando invisible du général Ibrahim Coulibaly dit « IB » dans le quartier d’Abobo « PK-18 », ont indiqué des sources
« Nos positions sont attaqués par les membres du FRCI, on ne sait pas pourquoi ils nous attaquent, On voudrait prendre toute la communauté internationale à témoin. », a indiqué Ibrahim Coulibaly (photo) à RFI.
« Qu’on ne dise pas demain que le Commando invisible a posé des actes anormaux dans le processus de réconciliation. J’ai parlé de paix dans ma conférence de presse, j’ai parlé d’unité totale de toutes les armées mais à notre grande surprise, nous sommes victimes d’une attaque. », s’insurge-t-il.
Le quartier d’Abobo avait été à partir de janvier l’épicentre de la crise post-électorale à Abidjan, avec des affrontements entre des insurgés et les forces armées loyales au président Laurent Gbagbo.
« Qu’ils aillent déloger d’abord les miliciens pro-Gbagbo à Yopougon, c’est ça la priorité, qu’ils aillent sécuriser Yopougon », martèle l’ancien sergent-chef, “père fondateur” – selon ses propres termes – de la rébellion de 2002 qui avait échoué à renverser M. Gbagbo.
Pour lui, les les rebelles de Ouattara n’ont pas besoin d’utiliser des armes lourdes comme des DCA, des RPG7 des 12/7 contre lui pour lever des barrages à Abobo.
La réaction du gouvernement d’Alassane Ouattara ne s’est pas faite attendre. Selon le porte-parole du Premier ministre, Syndou Méité, « Guillaume Soro a engagé une vaste opération de sécurisation pour ramener la capitale économique dans un état de sécurité acceptable et tolérable ».
« Ibrahim Coulibaly n’a pas à tenir des positions, si d’aventures, il tient les positions, elles sont illégales. La guerre est terminé, toutes les bandes armées qui existent encore sont considérées comme des poches de résistance qui troublent l’ordre public et seront traitées comme elles le méritent », a-t-il expliqué.
Le Commando invisible est une milice qui a combattu aux côtés des pros-Ouattara, fidèles à Alassane Ouattara, contre les Forces de défense et de sécurité (ex-Fds) fidèle au président Laurent Gbagbo. La nouvelle armée composée d’anciens rebelles, est dirigée par le premier ministre et ministre de la Défense Guillaume Soro sur qui « IB » avait tenté de prendre le dessus à l’époque de la rébellion.
Plus tôt dans la journée, des combats avaient opposé des partisans de Laurent Gbagbo à ceux d’Alassane Ouattara dans le quartier de Yopougon, dans l’ouest d’Abidjan. Des habitants ont fait état de tirs d’armes lourdes.
Ces affrontements surviennent neuf jours après l’arrestation de l’ancien président Laurent Gbagbo dans le palais présidentiel d’Abidjan. Depuis, les Forces républicaines d’Alassane Ouattara peinent à prendre le contrôle du de la quasi-totalité de la ville d’Abidjan où des forces pro- Gbagbo sont encore actives dans certains quartiers.
Afriscoop