Guillaume Soro, ancien Chef de Boko Haram version ivoirienne

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Oui, avec la rébellion dont il fut le « chef », ce pilleur des ressources ivoiriennes et grand sanguinaire aussi aveugle qu’une chauve-souris allait finir par obtenir le grand certificat de moralité que les patriotes africains n’oublieront jamais et qu’il passera ses derniers jours sur terre à nettoyer en vain.

Depuis la confirmation de la visite officielle de Guillaume Soro au Cameroun, les conversations alimentent les medias et plumes et bouches çà et là tant en Côte d’Ivoire que dans les milieux camerounais se libèrent et se soulagent sans tendresse ni défroque, tel un tuyau d’eau rompu d’où s’échappe l’eau de façon assourdissante.

Le débat toujours houleux autour de ce personnage vient, de fait, de ce que son ascension politique dans sa province africaine d’origine, la Côte d’Ivoire, reste un bien atypique. Et c’est ce à quoi dans la vie arrivent le plus souvent les paresseux et amoureux du gain facile. Ce chercheur de raccourcis et aveugle opportuniste que j’ai connu dans mon séjour ouest africain, en acceptant de jouer le valet des intérêts français a laissé, sur ses compatriotes et au-delà sur les patriotes africains, de profondes douleurs et plaies physiques et morales irréfutables, ineffaçables et impardonnables. Oui, avec la rébellion dont il fut le « chef », ce pilleur des ressources ivoiriennes et grand sanguinaire aussi aveugle qu’une chauve-souris allait finir par obtenir le grand certificat de moralité que les patriotes africains n’oublieront jamais et qu’il passera ses derniers jours sur terre à nettoyer en vain. C’est ce qui explique chez lui et chez son parrain usurpateur Ouattara le gaspillage effarant de l’argent du contribuable ivoirien pour se faire accepter partout où ils passent.

Les lions ont beau se laver avec toutes les eaux du Nil, ils traîneront toujours les odeurs du sang. Je parle d’usurpation, et personne ne dira le contraire, car de sa propre bouche sur Canal+ l’ancien porte-parole de Nicolas Sarkozy, Dominique Paillé, a eu l’honnêteté intellectuelle et le courage de dire que c’est leur régime qui avait mis Ouattara au pouvoir : « Je me demande si nous avons bien fait de choisir Ouattara en Côte d’Ivoire. » Voilà qui est clair.

Mais certains africains niais continueront de dire que ce sont les Ivoiriens qui ont élu le misérable au pouvoir à Abidjan, qu’il avait gagné les élections et que le président Gbagbo avait refusé de se plier a la volonté du peuple. Il est encore d’Africains d’une naïveté ou d’une voracité mercantile obsolète et nauséeuse qui continuent de soutenir mordicus ces deux vauriens, fossoyeurs imposteurs qui ont décidé de maintenir la Côte d’Ivoire solidement attachée dans la grotte de la pauvreté, de la dépendance et des propagandes mensongères. Et au milieu de tout ceci, plus poignant reste cet appétit du mal en forte dose incrusté en ces deux principales marionnettes au pouvoir en Côte d’Ivoire. Je parie que c’est cet appétit du mal qui les arrêtera et les rendra plus malheureux qu’ils se voulaient heureux.

Ce voyou, ce terroriste et usurpateur de Soro Guillaume, souillé du sang de ses compatriotes jusqu’aux cheveux s’aventure sur la terre d’Um Nyobé, pendant que deux illustres fils d’Afrique (Gbagbo et Blé Goudé) qui luttaient pour les intérêts et la dignité du peuple ivoirien, se trouvent injustement détenus à la Haye. Honte, où es-tu ? Es-tu morte et enterrée ? Soro Guillaume le vaniteux, homme apparemment heureux et comblé (les assassins vivent sans scrupule) rencontre dans la province africaine du Cameroun d’autres marionnettes et voyous heureux et comblés, hormis quelques têtes. Il convient de noter que, comme ceux de la richesse, les pieds de la politique vénèrent et préfèrent la boue et les ordures au sentier aménagé. C’est l’occasion ici d’insister sur certaines vérités sur l’avenir des Africains. S’ils veulent et doivent arracher leur souverainetés, les Africains doivent saisir une fois pour toutes que l’on ne se libère pas en cherchant à gagner l’affection et la confiance de ses bourreaux ou oppresseurs lointains ou immédiats. L’oppresseur n’a pas de cœur et en attendre de sa poitrine est un péché mortel pour les opprimés.

La libération totale n’est pas une affaire de providence. La libération ne s’accomplit pas dans un jeu de peur embaumé d’atermoiements, mais plutôt dans la détermination et le courage. C’est d’ici que viendra le salut des peuples africains, et non en cédant le terrain aux traîtres africains gardiens des intérêts du néocolonialisme noyés pour la plupart dans des sectes exotiques d’influences ; ce ne sera pas non plus en prolongeant le sommeil tout en comptant sur la Chine. Il ne faut pas être d’une naïveté enfantine. Sachant que les premiers obstacles à cette victoire de la libération de l’Afrique est l’ignorance encore notoire chez nos populations et le travail de désinformation auquel se livrent les oppresseurs extérieurs et leurs suppôts intérieurs tel que Soro Guillaume, un accent particulier doit être mis sur la sensibilisation et la conscientisation de nos peuples. Les Camerounais qui ont bien compris la situation de la Côte d’Ivoire n’ont aucun regard favorable même furtif sur Soro Guillaume. Ils savent qu’il est le malheur de son pays et ne marche que pour semer le malheur en terre africaine. Ils savent que la devise de Soro Guillaume et de ses maîtres c’est de ne jamais voir leur soleil se coucher. C’est tout simplement une quête en deçà du comportement animal.

Des Camerounais véreux repus de son argent peuvent s’agiter pour lui ; que forment-ils ? : Une poignée de sable dans la mer houleuse des patriotes de la terre d’Um Nyobé. Valet de certains pays puissants qui s’imposent et s’opposent au reste du monde et se constituent en Triangles des Bermudes mouvants qui défont et font disparaître la paix sociale et la stabilité d’autres nations, Guillaume Soro ne représente rien dans l’Afrique qui se meut dans la bonne direction. Soro Guillaume et ses maîtres qui refusent de prendre la voie de la sagesse et croient garder leurs canines dans la chair des libertés, de la souveraineté et des richesses africaines se trompent d’époque. Ils portent eux-mêmes à leur insu en leur sein des Triangles des Bermudes qui les engloutiront. Soro Guillaume n’est qu’un ancien chef de Boko Haram version ivoirienne que d’aucuns tentent d’imposer comme un modèle pour l’Afrique. Les Africains lui chanteront partout ses crimes jusqu’à ce qu’il quitte ce monde. Les patriotes camerounais et africains ne sont pas dupes.

Léon Tuam

Activiste des Droits Humains et écrivain 06 juin 2014

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