Dans la nuit du 4 mars 2010 Faure a enfin compris que le RPT est une coquille vide.Traumatisé par son score et le zèle de Gilbert Bawara sur les médias internationaux, Faure serait entrain de peaufiner son plan B : créer son propre parti politique.
La rumeur courait avant même l’arrivée de Faure en juin 2009 en Allemagne. Selon l’entourage de Faure, plusieurs jeunes de l’UFC ulcérés par les coups de gueule tordus de Gilchrist Olympio sur les chaînes internationales auraient approché le fils de la nation de leur soutien si il créait son propre parti. Le sigle, le nom, l’organigramme relèvent encore du secret défense.
L’équation Kpatcha
Faure sait que le RPT est une propriété des Gnassingbé. Ils en sont les financiers et l’exclusivité de la paternité du parti les revient de droit. Son plus grand souci actuellement au delà de sa victoire dont lui même ne veut plus qu’on en parle est le « problème Kpatcha ». La victoire s’est relevée être un vrai canular, un gangstérisme d’Etat et lui même le sait. Libérer Kpatcha reviendrait à faire un ennemi de taille au milieu d’une fourmilière d’ennemis déjà existants. Ne pas le libérer prouverait la haine inutile et viscérale qu’il vout à son demi-frère. La seuel chose qu’on dit qu’il ne cesse de ruminer, est l’erreur dans laquelle les amis restreints et les généraux l’ont empêtré en le faisant arrêter son demi frère.Les ¾ des députés du RPT sont de la ligne de leur député Kpatcha. Dans l’immédiat sa victoire peut se retrouver être une défaite si le député Kpatcha recouvrait ses droits. La libération du député qu’il préconisait fêter avec la victoire du 4 mars se relève ne plus être dans les plans. Le FRAC et Jean-Pierre Fabre totalement différents d’un Gilchrist Olympio dans la manière de lutter sont devenus l’abcès à crever avant un éventuel progrès.
Un gouvernement paresseux
Ceux qui l’ont entendu dire qu’il organisera des élections à la ghanéenne se sont vite ravisés. Le gouvernement de Faure est une compilation de voyous, de paresseux et d’arrivistes. Même si la plupart se reconnaissent être des amis d’enfance, le point commun de tous jusqu’à l’homme d’Agbandi Gilbert Fossoun Houngbo est le manque de légitimité qui leur fait défaut. Aucun des ministres de Faure ne peut parler ne serait-ce aux voisins du quartier. Inconnus des togolais, ils sont aussi le souffre douleur du peuple. Des exemples ne manquent pas pour attester toutes les équations de leur paresse. Venu pour aider à sortir son pays de la misère, le premier ministre Gilbert Houngbo s’est donné sans honte bue 6 mois pour relever une misère qui datait de 41 ans d’un peuple. A défaut d’avoir échoué d’aider tout le peuple, toute la bande s’est plutôt attelée à répondre comme un seul homme aux désidératas de Faure Gnassingbé.
Faure, c’est du bidon
Son problème même s’il veut, est qu’il ne peut pas aider le Togo mieux pouvoir le gouverner. Il aurait profité du bénéfice du bien faire que lui avait accordé une jeunesse qui voyait en lui un partenaire crédible. Moche et timide, Faure s’est présenté au peuple togolais aussi comme un fourbe. Incapable de prendre une décision qui fonde et fait un chef d’Etat, il a eu aussi à faire une double erreur.
Au sentimentalisme dans la gestion de la cité est venu s’incruster une pègre dite « cadres d’Europe ». Ainsi plusieurs cadres qui ont étudié en France surtout pour la plupart comme boursiers se sont revélés être de véritables prédateurs. Nous en citerons pêle-mêle Yves Nagou, Dogbé, Ingrid Awade, Bidamon, Gilbert Bawara, Gilbert Houngbo et bien d’autres… Ceux qui sont restés en France se sont aussi constitués en bloc et font des aller et retour pour le même but comme ceux déjà sur le terrain.Objectif commun de tous ces néophytes : l’argent du pauvre contribuable togolais. Quand dans un article nous avions mis le doigt au Lynx sur les milliards de Ingrid Awadé du côté de Dubaï, c’est un CV monstre d’un certain Achille Awadé qu’on a servi aux lecteurs du Lynx et au peuple togolais pour nous faire croire que le salaire d’un cadre qui vascille entre 2000 à 2500 Euros nets suffisait à faire des rallye mensuels Paris-Lomé. Comme si le Togo souffrait d’un manque de diplômés, ces togolais dits de la « diaspora » sont d’une boulimie inégalée quand il s’agit de l’argent. Ces billets de banque qu’on dit la planche se trouverait sous le lit de Faure et par ricochet sous les jupes d’Ingrid Awadé. Ici, il faut pincer les oreilles de Faure, lui qui connaît mal pour ne pas dire ne connaît même pas son peuple. Au lieu de laisser tout un peuple à la vindicte des amis, arrivistes, et de petites gens il faudrait qu’il cible dans la diaspora de l’intérieur comme de l’extérieur au cas où sa « victoire volée lui revenait de droit ».Somme toute, si il devait créer son parti, il aurait besoin des jeunes qui ont au moins une vision à long terme pour le Togo, et ne sont animés par des réflexes tribaux et des argumentations grégaires. Va t-il pour une fois écouter les conseils du Lynx ?
Va t-il comprendre que les mêmes qui le vantent aujourd’hui d’être le plus Faure seront aussi demain ceux là qui iront dire à Fabre tu es le plus Faure. Le moins qu’on puisse dire est que si le père dirigeait d’une main de fer, et était craint pour sa poigne de chef d’Etat, Faure lui n’a aucun aucun Aura, aucune vision et ne ressemble pas encore à un chef d’Etat moins qu’un chef de village.
Camus Ali Lynx.info