Faure : Cap sur le Maroc

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Le Lynx en était venu à traiter tout un président de cancre de la République. Notre raz-le- bol était fondé. Si les députés ne peuvent plus lever le petit doigt pour dire trop c’est trop avec les aller et retours de leur président, les valets ont tout de même le droit de savoir ce que fait leur maître de leur argent. Les voyages aux quatres coins de la planète du prince en étaient devenus intempestif que le confrère Jeune Afrique, lui avait posé de savoir pourquoi il aimait souvent partir . La réponse du maître de la Marina fut simple : « Je pars dire merci à tout ceux qui nous ont aidé au Togo. Par le passé,c’est les autres qui venait voir mon père…. ». Le Collectif pour la Vérté des Urnes (CVU) avait fini par mettre à la face du monde, ce que coûte aux togolais les voyage de leur président. Jeu de « Jacques ou es tu? » avec son peuple, Faure aurait appris la leçon. Désormais, pour les visites officielles comme officieuses, l’avion démarerait avec la cinquième vitesse pour ne pas faire de bruit sur le ciel de Lomé. Le site de propagande www. republicoftogo.com   est sommé de ne rien dire, sinon de dire le contraire de la direction que prend le président d’un pays qui se veut respectable. Quand la Francophonie d’Abdou Diouf ameute 40 présidents qui parlent la langue de Molière en Suisse, Faure Gnassingbé n’est pas au rendez-vous. Raison donnée : il serait entrain de sortir les Togolais des eaux suite aux inondations. Alors que les yeux du Lynx le braquaient du côté de Milan en Italie, il serait selon les mêmes néophytes entrain de signer les contrats du côté de Kara. En deux jours, Faure il paraît aurait fini d’assécher la ville de Lomé. Hier, lundi 25-10-2010, l’avion était déjà prêt pour un autre safari : le sommet arabo berbère au Maroc.

Faure : l’arabo-berbère

Au Togo, il est un métis. Sa maman est du sud et son papa du nord. En Afrique du nord, il est un arabe quand il veut parler des milliards que papa a laissé dans les banques Arabe et Berbère quand il faut parler des stupéfiants. Pour un forum économique des pays arabo-berbères, Faure pointe son nez et les togolais se demandent qu’avons nous à foutre dans les conneries des pays qui nous connaissent que de nom ! Dans sa gibécière, il emporte Barry Moussa Barqué à la place du ministre des finances Adji Otteh Ayassor. Il emporte Pascal Bodjona Akoussoulelou à la place de Eliott Ohin. Il prend avec lui Abdou Assouma à la place du ministre de la justice Kokou Tozoun. Allez y savoir toutes les contorsions, les bisbilles qui se déroulent sous nos yeux et qu’ aucun Togolais n’est en mesure de lever le petit doigt. Si on se rappelle, peu de temps après que Faure soit royalement assi sur le trône et que Kpatcha n’était plus une menace, on avait vu Mey jouant au conseiller de son frère, flanqués de Barry Moussa Barqué et du même Abdou Assouma faire un tour au Maroc. Officielement pour remettre un message de son frère au roi et officieusement pour parler finances, mieux du magot laissé par papa Gnassingbé à sa progénéture. Il les aurait enseigné que sans l’argent vous n’avez pas aussi le pouvoir. Et Les Gnassingbé donnent leur argent seulement à ceux qui peuvent les aider à tenir d’une main le pouvoir.

Dans les recoupements de Lynx, peu de temps avant les élections du 4 mars 2010, tous les amis marocains de Kpatcha avaient déjà pris des chambres d’hôtel attendant la libération de leur ami prisonnier. Une autre source nous confirme les accointances très dangereuses entre le roi sinon les valets du roi et les Gnassingbé. Le roi, il est vrai est le model que Faure dit admirer. Si le royaume chériffien jonglerait entre le phosphate et le trafic de haschich et que la cour royale détiendrait près de 90% des parts du marché selon le livre de Xavier Verschavé, Faure serait aussi tenté d’en faire un copier-coller dans son pays. Il se sussure aussi que dans la foulée sur les avoirs du défunt papa Gnassingbé, le nom de Mey reviendrait et nécessiterait sa siganture au bas des papiers avant que tout virement ne soit opérationnelle. Pour le réussir, il faut prendre des hommes à tout faire comme Abdou Assouma et ensuite amadouer le petit Mey qui entre temps aurait fait beaucoup parler de lui dans le trafic de drogue en faisant condamner du haut de sa puissance de demi -frère du président le confrère Tribune d’Afrique pour une somme de 60 millions de francs CFA.

La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest  (BCEAO) sommée de se la bouclée! 

Là où Pascal Bodjona pointe son nez, il y a nécessairement une odeur de billets de banque et son déplacement avec Faure au Maroc n’est pas innocent. Ministre seulement, sa bâtisse n’a rien a envier avec les maisons de luxe des stars de cinema ou de sport. Chez lui Pascal, on se croirait à Hollywood, si ce n’est pas Bollywood. Le lecteur est prié de lire pour bientôt un article sur la fortune de Pascal Bodjona. La BCEAO aurait commencé par crier au secours. Raison : le mouvement des avoirs sur ses écritures de la la banque dépasserait la normal. Quand les banquiers ont voulu savoir, Pascal Bodjona et compagnie auraient répondu que cela relève de la souveraineté du Togo. Pour le pillage éhonté du Togo, le trésor public serait entre les mains des décideurs de la République qui en font à leur guise. La cour des comptes est à leurs bottes. Et on se demande si la libération du Togo est pour demain. Pour le moment , silence, c’est les Gnassingbé qui tiennent le pavé !

Taffa  Biassi Lynx.info

 
 

 

 

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