Exclusif. 8 agents américains arrêtés alors qu’ils tentaient d’entrer sans visa à Brazzaville

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On voit visiblement que ces actions visent bien la déstabilisation du pays et de ses institutions

Huit « agents » américains ont été arrêtés alors qu’ils « essayaient » d’entrer à Brazzaville sans visa, via l’aéroport de Maya Maya.

Selon les informations en notre possession, les Américains : Erick Olerud, Tom Kurtzwell, Edward Tucker, Tom Gunter, Aric Crey,Brian Bagwan, Steven Wltaker et John Mazzvehi n’avaient ni passeports, ni documents de voyages, alors qu’ils étaient « escortés » par un « cadre » congolais des services d’immigration, qui tentait de les faire entrer dans le pays.
La vigilance d’un agent de sécurité à Maya Maya, qui a alerté les autorités, a donc conduit à leur arrestation et celle du « cadre » de l’immigration.

Les américains ont été libérés dans la soirée après une intervention personnelle de l’ambassadrice américaine à Brazzaville qui s’est rendue sur place à l’aéroport.

D’après la source qui livre cette information, qui a requis l’anonymat, il est clair que les huit citoyens américains sont des militaires ou des agents des services secrets américains.

Plus surprenant, ces américains ont transité via Paris et donc sans visa pour le Congo. Les autorités de Brazaville ne comprennent pas « comment et pourquoi » les autorités françaises ont laissé passer ces américains?

« Ces pratiques sont une offense grave envers notre pays. Pensez-vous que l’Ambassadeur du Congo à Washington peut se rendre à l’aéroport de New York pour faire libérer des Congolais en irrégularité? », s’interroge un officiel congolais, qui a requis l’anonymat.

« Ça sent le complot. Alors que la France refuse parfois même le visa de transit aux fonctionnaires congolais en mission », poursuit-il.

La tension est très palpable dans la capitale congolaise depuis l’annonce du référendum qui pourrait offrir un troisième mandat à Sassou Nguesso, arrivé au pouvoir après une sanglante guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts en 1997.

Hier déjà, plusieurs mercenaires ont été arrêtés, ainsi qu’une importante quantité d’armes par les autorités, alors que l’opposition appelle à une « opération » le 20 octobre prochain pour « chasser » le Président Sassou Nguesso.

Les services de renseignements français, notamment la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure), soupçonnés d’être derrière cette opération, recruteraient également des Congolais basés en Afrique du sud, qui, d’après la source, prépareraient « quelque chose de sale ».

A Pointe-Noire, deuxième ville du pays, trois militants ont légèrement été blessés lors du meeting des opposants au référendum. Plusieurs autres incidents ont été signalés à travers la ville, notamment à Ngoyo sur la route de la frontière avec le Cabinda où un poste de péage a été incendié par des militants de l’opposition.

Alors, dire non au référendum veut dire faire la casse? On voit visiblement que ces actions visent bien la déstabilisation du pays et de ses institutions. Ceci ne relève plus de l’expression démocratique et mérite que l’État reste ferme face à ces attitudes rétrogrades.

De son côté, le gouvernement congolais a, depuis quelques jours, renforcé le niveau de sécurité dans les principaux points stratégiques.

Avec ce nouvel « évènement », il semble clair que les prochaines heures risquent d’être sulfureuses.

Des Congolais multiplient pourtant des appels à la paix à travers les réseaux.

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