Il aime le sabre et le sang. En un mot, sa vie est un condensé de brutalité empreinte de trahison et de fourberie. Lui, c’est bien le natif de Sokodé, Foli-Basy Katari. Ministre sous le père comme sous le fils, il s’est déjà signalé depuis l’« appel historique » d’Atakpamé comme une tête pensante du nouveau parti UNIR. Ainsi donc, on recrute à UNIR des cadres et la ressource humaine. Les critères pour être au perchoir du parti semblent être aussi les mêmes qu’au temps du père avec le Rassemblement du Peuple Togolais (RPT). Peut être membre influent de UNIR, celui qui sait tuer et casser. Peut être membre du bureau central de UNIR, celui qui sait abêtir sa préfecture et livrer ses frères à la dictature. Peut être personne ressource dans le nouveau « yoyo » de Faure, celui qui sait hisser la plèbe et la pègre au détriment de l’enseignant, de l’élève de l’étudiant, de l’apprenti… À défaut d’inscrire la philosophie du parti comme idées cardinales, par le travail et le mérite, ces données qui ouvrent la porte aux meilleures et à aux personnes qui galvanisent et convainquent les masses par leur intelligence et sèment des courants d’idées au sein du parti, il paraît que Faure a de nouveau pensé aux vieilles recettes. Ces recettes qui ont toujours marchées pour lui, comme naguère aussi au temps de son père dictateur. Nous n’arrêterons jamais au Lynx de dire que l’idée de démolition du RPT est une chose, l’autre de faire d’UNIR un parti qui respecte les règles élémentaires de démocratie une autre chose.
Sinon, Faure qui a maintenant les coudées libres pour se faire respecter et imposer une empreinte d’ « homme politique responsable » ne devrait plus s’encombrer de personnes dont le passé comme le présent est chargé en crimes et en caillassage des biens d’autrui. On aurait bien voulu aussi avoir au Togo notre « Monsieur Propre » de la politique, sommes nous tentés de dire ! En lieu et place des écrits que journalistes comme leaders d’opinion échafaudent chaque jours pour aider Faure, depuis la naissance du parti UNIR, ce dernier est plus attentifs aux néophytes dont les noms sont sources de frénésie, et de peur au Togo. Pis, ces derniers commencent par se signaler pas au premier étage mais tentent de prendre la tête et de faire de UNIR un parti sauvage. Dans l’ordre, le parrain ex-nihilo de la torture au Togo Massina Yetrofei. Indéboulonnable et intouchable, le confrère Liberté Hebdo écrit, que ce soldat d’un genre nouveau, s’échauffait pour quadriller le nouveau parti. Dans le civil, le Lynx est aussi allé aux sources. Ce serait Foly-Basy Katari. Au plus fort de la crise de 2005, le véritable bourreau de la ville de Sokodé dont il est originaire. Ministre de la justice, la dictature dans la foulée des tueries de l’après Eyadema, l’ajoute le portefeuille du ministère l’intérieur en lieu et place du commandant François Boko. Du jamais vu au Togo ! Alors, là où le kabyè n’a pas voulu tremper dans le sang en démissionant, le kotokoli à lever les bras au ciel et attendait le sabre et l’épée pour trancher les têtes. Passons. Dans le rapport de l’ONU, son nom flambe sur au moins trois pages. Que nenni ! A défaut d’une justice pour mettre ces criminels des temps modernes dans les prisons, une prime de torture dans une simagrée de mépris aux Togolais leur a été dédiée par le prélat Nicodème Barrigah par le truchement d’une Commission Vérité Réconciliation qui n’a pas toujours pas citée les noms de Togolais qu’il a réconcilié entre eux, fait justice et rendu la vérité aux victimes. Plutôt, on encense les bourreaux au même moment où le Benin voisin à travers son ministre del’intérieur menace les exilés dans leurs camps de retourner chez eux. Le Togo comme il va !
Foly Basi Katari : Comme ses frères Tem l’aime !
Dans la bouche de ses frères Tem de la diaspora de l’intérieure comme de l’extérieure, Foly-Basy Katari aurait donné mille et un emplois aux Kotokoli. Le Togolais que je suis a droit de porter plainte pour ethnicisme et favoritisme, si ces dires s’avéraient êtres réelles. D’autant plus que, le Togo est une république, tous les « enfants Togo » ont aussi droit au travail et à un poste s’ils le méritent. Une enquête du Lynx montre que les rares néophytes qui sont passés entre les filets et ont eu un boulot, en ont fait une campagne qui fait rêver mais qui n’était nullement pour Tous. A côté de milliers de chauffeurs, ces mêmes Kotocoli qui s’évertuent à dire que leur « frère » Foly-Basy aurait trouvé du travail pour tous, ont oublié que la filière des transports naguère connu dans tout le Togo être le monopole Tem, désormais leur échappe totalement et est rentrée dans de nouvelles mains. On parle des Kabyès qui ont pris le monopole… Allez y savoir qui a trahi les Tem ! Quand un peuple se meurt, ce sont les premiers signaux. Sinon, personne dans ce grand peuple Tem ne magnifierait un bourreau dont les actes et l’aide à la dictature ont porté plusieurs de ses parents et frères dans les jardins épineux de l’exil, et …
Taffa Biassi Lynx.info