Dans l’histoire des morts futiles, inutiles voire révoltantes sous les Gnassingbé de père en fils, aucune n’a fait l’unanimité de par la violence et la brutalité du crime comme celle du colonel Toussain Bitala Madjoulba. Pourtant, les criminels « officieux » auraient pu faire preuve de bon sens en soulageant sa famille par un enterrement digne. C’est mal connaître les «poilus» qui régentent le Togo depuis cinquante-trois ans !
Vendredi 10 juin 2020, un hélicoptère atterri sur le tarmac de l’aéroport de Niamtougou. A son bord deux stars. Le ministre Gilbert Bawara (Manager) de Messi, pardon manager de l’étrangleur Faure Gnassingbé donc du côté où sent le crime et Calyxte Batossie Madjloulba, le très « mou» ambassadeur, colonel de son état et demi-frère du colonel Toussain Madjoulba dans le rôle de représentant de la famille du défunt. Une voiture vient les accueillir : direction Siou. Ne nous demandez pas surtout à LynxTogo.info qui a mis à leur disposition cet oiseau volant et qui payera l’addition. A la rédaction de votre journal préféré, nous savons que trois mois auparavant, le même hélicoptère avait survolé Doufelgou avec à son bord Faure Gnassingbé pour cracher une pluie de menteries lors de la campagne électorale.
La voiture, la seule, qui était visible par les habitants de la localité à fait tout de suite penser au corps du colonel qui aurait été ramené dans la clandestinité et furtivement enterré. Dans les faits, il n’en est rien. Les deux «stars» étaient venues pour l’enterrement de la sœur et de la mère du colonel. Dans la voiture, il n’y avait aucun cadavre.
Traumatisé par le refus de remettre le corps de leur fils Toussain Madjoulba à la famille pour un enterrement selon les coutumes et rites Nawda, le peuple de Siou est devenu «bling-bling». Il croit à tout. Ce n’est pas un hasard que certains journalistes de la place comme au-delà des frontières du Togo ont commencé par crier à la trahison et se préparaient à jeter leur dévolu sur le ministre Gilbert Bawara. La rumeur n’avait pas son sens d’être…la clameur aussi !
Camus Ali
Lynx.info