Edito : Du paradoxe à la folie de la naiveté politique [ Par Raoul Dagba]

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Il y a beaucoup de nos compatriotes qui croient naïvement qu’une dictature peut accepter de se retirer après une quelconque dialogue, parce que, pensent-ils, elle aura reconnu publiquement la situation difficile à laquelle le pays est confronté. Ceux qui pensent ainsi connaissent mal la façon de raisonner des despotes et des criminels dictateurs…

Ils oublient qu’on n’a jamais vu dans l’histoire du monde qu’ un régime dictatorial comme celui du Togo quitte le pouvoir parce que des dialogueurs infatiguables lui ont demandé de quitter le pouvoir. Une telle theorie frise la naïveté.

Un dictateur n’est jamais un homme de bonne foi. Il n’abdique que sous une très forte pression du peuple souverain qui le mettra dans un état de peur inouïe et s’il s’entête , la fuite reste pour eux la solution.
Donc, le dialogue n’aura de sens que si FAURE GNASSINGBE EYADEMA 2 annonce publiquement qu’il respectera le retour de la constitution de 1992 avec effet immédiat et qu’il ne briguera pas un autre mandat. Le reste n’est que perte de temps.

Le dialogue est utile et elle est recommandée dans certaines situations qui ne portent pas sur des questions fondamentales et sur lesquelles un compromis est acceptable, comme par exemple régler une grève, un problème sociale etc. Pour ce genre de conflit, il est possible de trouver un point d’accord situé entre les propositions présentées par les parties concernées en présence. Mais pour des questions politiques graves avec un régime despotique et sanguinaire, une questions étroitement liées à la vie et à la survie politique du régime tyrannique, le dialogue ou une quelconque négociation est loin de régler ce genre de conflit parce que l’enjeu de la négociation concerne l’existence même des cruautés commises par cette dictature. Soyons sérieux.

UNE FOIS ENCORE , LAISSER LE PEUPLE FAIRE SON TRAVAIL.

Raoul DAGBA

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