Dans sa parution du 30 juin 2020, le confrère Liberté titre : « Conflit entre Bassar et Adja» et de poursuivre : «Les arrestations font craindre la résurgence des violences». Pour l’un des journaux les plus respectables et les plus crédibles qu’il reste encore au Togo, cette sortie paraît ubuesque voire incompréhensible. Comment le confrère a t-il mené ces enquêtes à Bangeli dans le Grand Bassar, cette zone de non droit ? Quels sont les pigistes et correspondants qui ont aidé à écrire l’article ?
Nous ne pouvons pas tirer à boulets rouges sur le confrère parce que, nous ne savons pas les sources sur lesquelles il s’appuie. Mais à Bangeli, on parle plutôt de bandits de grand chemin installés dans le canton et qui opèrent en toute impunité. Leur patron Akla David s’appuie sur la petite communauté (Dajè) aidé par les autorités locales et administratives pour faire leurs forfaits. Entre autres, les enlèvements d’enfants à des fins de mysticisme, la vente illégale de boissons frelatées , le trafic de faux médicaments… Il n’est aucunement dit que, les peuples Bassar et Adja seraient en déphasage entre les populations autochtones au point de parler de conflits entre communautés. Aussi, les jeunes arrêtés au nombre de douze, ont vu sept des leurs écroués à la prison civile de Bassar sur injonction du chef de la communauté (Dajè), le sieur Akla David. On parle de conflit d’intérêt pour une personne ou un groupe tiers que d’un conflit entre communautés. Nous avons nos peuples entre nos mains. Nos plumes peuvent se révéler être plus dangereuses que les actes de voyous de certaines personnes que nous observons dans nos communautés. Donc acte !
Rédaction Lynxtogo.info