Depuis deux mois, une société secrète fait parler d’elle en mal à Lomé. Ses membres dont la plupart ressemblent fort bien aux éléments d’une communauté étrangère bien connue de la place, font usage de gros moyens pour pouvoir appâter leurs victimes, généralement des jeunes filles. Leur stratagème se résume comme suit : un membre de la société secrète entre en contact avec une fille, lui fait une cour assidue accompagnée de cadeaux alléchants tels une voiture Touareg ou une RAV4 et une fois que la fille aura accepté les avances, il passe à l’acte aidé d’autres membres.
Le samedi 25 Juillet dernier, une de leurs victimes a été conduite à sa dernière demeure dans l’un des villages de la préfecture des Lacs. Son corps a été retrouvé tôt le matin dans sa voiture offerte par l’un des adeptes de la société secrète aux environs du marché de Hédzranawoè.
La victime âgée d’environ 25 ans baignait dans son sang avec un corps couvert de billets de banque (on parle d’un montant de 5 millions de FCFA). A en croire nos sources, certaines parties de son corps dont les organes génitaux ont été emportées par les bourreaux. Les 5 millions retrouvés sur le corps de la fille sont gardés par les parents qui n’ont rien compris jusqu’à ce jour de ce qui est exactement arrivé à leur progéniture.
Ses amies et confidentes ont la peur au ventre et avouent ne pas connaître d’où sont originaires les auteurs de cet acte ignoble. Tout ce qu’elles disent est que ces individus ont des traits caractéristiques des membres d’une communauté étrangère bien connue de la place.
A qui le prochain tour ? Les filles de Lomé qui raffolent les gains faciles et les conforts sont déjà averties.
Cette affaire nous rappelle bien la confidence suivante d’un ex agent des services de renseignements du pays : « si nous nous mettons à rendre publics les résultats de nos investigations les gens fuiront la ville. Il s’y passe des choses effroyables ». Pendant le temps où on cache des choses effarantes aux populations, que fait-on pour éviter qu’elles ne se perpétuent ?
Tchin T’Bâ