Aujourd’hui, sur les 200 mercenaires partis d’Abidjan, au moins 190 ont été faits prisonniers
La Chronique de ce jour n’est pas une Chronique ordinaire. Elle porte en elle, un concentré d’informations très précises destinées au Peuple burkinabè, à la Résistance ivoirienne et à l’opinion française. Elle ne contiendra donc aucune analyse. Mais des questionnements. Et peut-être des réponses.
Première information : le Niveau d’implication d’Abidjan dans la déstabilisation du Burkina Faso conduite par le Général Gilbert Diendéré
Le mobile du putsch et des crimes de sang survenus récemment à Ouagadougo du fait du Général Gilbert Diendéré est essentiellement financier. L’argument de l’exclusion politique et de la dissolution du RSP n’était que la récupération et l’habillage cosmétique qui devaient permettre de mobiliser du soutien politique.
Selon les informations disponibles, Abidjan a décidé de perpétrer le coup de Ouaga parce qu’au moment de la fuite de Blaise Compaoré, les choses sont allées tellement vite, qu’il n’a pu mettre à l’abri la masse d’argent stocké à Ouaga par les seigneurs de guerre ivoiriens et les autorités ivoiriennes actuelles.
Les tentatives d’obtenir la collaboration de Monsieur Kafando ayant échoué, Abidjan a donc actionné le Caporal Chef Koné Zakaria, se disant Lieutenant Colonel aujourd’hui, à l’effet de mettre en place avec le Général Diendéré un plan de contrôle du pouvoir pendant au moins 30 jours afin de rapatrier vers Abidjan ou exfiltrer vers d’autres destinations tous les fonds appartenant aux « Seigneurs d’Abidjan ».
Soucieux d’obtenir la collaboration d’une partie de la classe politique burkinabè et des personnalités publiques respectables, un simulacre de prise de pouvoir afin d’exercer l’autorité administrative dans le pays a été pensé et mis en place avec un gouvernement négocié à la va-vite.
Le risque étant gros, les personnes devant s’impliquer au plan politique et militaire ont demandé que l’avenir des leurs soit assuré avant toute action.
La somme 48 milliards 750 millions de francs CFA a donc été déboursée par Abidjan pour rassurer tous les acteurs de premier plan.
En plus de cette manne financière, un détachement de 200 hommes, recrutés par Koné Zakaria au sein des « Forces spéciales » et de la Garde rapprochée de l’Exécutif ivoirien et formé en quelques jours pour une mission Commando, est envoyé vers Ouaga pour gérer le premier assaut.
C’est ainsi que durant tout le temps qu’a duré le putsch perpétré par Diendéré sur Commande d’Abidjan en accord avec Blaise Compaoré, c’est à Abidjan que le Général Putschiste donnera les informations sur l’évolution des choses et c’est d’Abidjan que lui viendront toutes les instructions. Mais l’opération a échoué. Aujourd’hui, sur les 200 mercenaires partis d’Abidjan, au moins 190 ont été faits prisonniers. Le sort des autres reste inconnu. Abidjan pris de panique insulte et menace. Un plan « B » est en préparation. Il visera le Sud du Burkina Faso quelques semaines ou mois après les élections ivoiriennes. Ouaga, La Révolution Permanente t’a prévenue.
Deuxième information : Diendéré et l’assassinat de Guy André Kieffer
Afin que la Famille Kieffer arrête de chercher dans tous les sens, nous donnons la présente information sans aucun commentaire. Selon les informations qui circulent dans le milieu des renseignements, Guy André Kieffer n’a pas été assassiné par des militaires Ivoiriens. Son exécution a été assurée de main de maître par des mercenaires Burkinabè. Au moment de l’assassinat, ces hommes faisant partie de la garde rapprochée des membres de la rébellion ivoirienne exerçaient à Abidjan. Récemment, nous avons appris qu’ils sont issus des RSP burkinabè.
Le meurtre a été commandité par un ministre actuel en fonction. Dans le courant du mois de mars 2015, dans un bar privé sis au-dessus du Restaurant appelé Respako dans la Commune de Cocody précisément aux II Plateaux à Abidjan, il s’est vanté en présence de témoins et langue dioula d’avoir réussi cet exploit de neutraliser Kieffer qui les gênait à l’époque et fait porter le chapeau à Simone Gbagbo en instrumentalisant Légré Michel, beau-frère de Simone Gbagbo, lequel a rejoint depuis 2011 les services de renseignement du pouvoir en place. Selon toujours les renseignements disponibles, le Général Gilbert Diendéré et certains des officiers impliqués aux côtés des rebelles ivoiriens peuvent en dire beaucoup sur la mort du journaliste français.
Une seule question se pose désormais. Pourquoi la France dont les éléments de la DGSE sont à Abidjan en contact avec tout l’appareil politique continue-t-elle de couvrir l’auteur de ce crime que vous pouvez deviner aisément ?
Naturellement, on ne devrait pas se poser cette question quand on sait que la France se tait sur la présence des deux plus grandes caches d’armes du régime situées au « Black Market d’Ajamé » et destinées aux civils proches du pouvoir pour les besoins des élections à venir, de deux autres caches d’armes dédiées aux armes lourdes à Assinie et à Minignan dans le Nord, caches d’armes autour desquels gravitent des mercenaires étrangers très connus par les renseignements internationaux pour leur implication dans les massacres de civils en Afrique centrale.
Mieux, on ne peut pas se poser cette question quand on sait que la France se tait sur le dispositif de guerre civile mis en place par le régime actuel, dispositif dont les premiers éléments spécialisés dans le massacre de civils sont les « Microbes », une milice tribale tuant depuis quelques mois à visage découvert et en patrouille à Abidjan, lesquels sévissent sous la protection du pouvoir en place avec une formation et un mode opératoire taillés sur le Modèle des génocidaires Interahamwé du Rwanda.
Dans tous les cas, Diendéré est la boîte de pandore. Elle pourrait s’ouvrir si les bonnes questions lui sont posées. Mais qui aura intérêt à lui poser les bonnes questions et à le faire parler ?
A lui seul, il constitue la bibliothèque la mieux fournie du crime de sang en Afrique de l’Ouest. Qui donc osera ouvrir cette boîte de pandore ?
A Très Bientôt.
Hassane Magued.
La révolution Permanente.
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