CPI/Soudan: mandat d’arrêt contre El-Béchir, la justice sud-africaine lui interdit provisoirement de quitter le pays lors du sommet de l’UA!

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Pauvre Afrique trahie par les siens !

La CPI appelle à l’arrestation d’el-Béchir et le régime compradore sud-africain semble la suivre ! La soi-disant Cour pénale internationale (CPI) a appelé les autorités sud-africaines à arrêter le président soudanais Omar el-Béchir qui assiste à Johannesburg à un sommet de l’Union africaine. Omar el-Béchir est « recherché » par la Cour pénale international (CPI) pour de soi-disant « crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans le conflit au Darfour ».

EL BECHIR PIEGE PAR LE REGIME COMPRADORE SUD-AFRICAIN ?

Arrivé samedi, le président soudanais aurait été accueilli par des diplomates et des fonctionnaires du gouvernement pour prendre part aux réunions prévues ce dimanche avec d’autres chefs d’Etat. Un piège tendu au président soudanais, qui vient d’être réélu ?

De nombreux pays africains ont pris la décision de ne pas coopérer avec la CPI estimant que le tribunal n’agit que contre les dirigeants africains. Mais dit Reuters « L’Afrique du Sud est membre de la CPI, elle est donc obligée par ses statuts d’arrêter ceux recherchés par le tribunal ». Dans une décision rendue publique dimanche, la CPI indique « avoir rappelé le 28 mai à l’Afrique du Sud son obligation statutaire, en tant qu’État membre de la Cour, d’arrêter et de lui remettre el-Béchir si celui-ci se rendait sur son territoire ».

Un tribunal sud-africain saisi par une ONG (toujours ces ONG au service de l’impérialisme américain) a interdit au président soudanais Omar el-Béchir de « quitter le pays tant que la justice n’aura pas statué sur une demande d’arrestation formulée par la Cour pénale internationale (CPI) », indique un jugement publié ce dimanche 14 juin. Le jugement stipule que les autorités sud-africaines « doivent empêcher le président Omar el-Béchir (dont le pays n’est pas signataire du traité organisant la CPI) de quitter le pays jusqu’à ce qu’une décision soit rendue par cette Cour ». L’affaire devait être examinée en urgence dimanche après-midi.

DE PLUS, L’ASSIGNATION A RESIDENCE (CAR C’EST BIEN CA) DE BECHIR ET LE SCANDALE DIPLOMATIQUE ET POLITIQUE « PEUT DETOURNER L’ATTENTION DES AUTRES ASPECTS DU SOMMET » (DIXIT FRANCE INFO)

L’ordre du jour devrait se concentrer sur la violence au Burundi, la crise au Soudan du Sud, les défis rencontrés par le Nigeria dans sa lutte contre le groupe insurgé islamiste, Boko Haram et les menaces posées par Al Shabab en Afrique de l’Est. Hier, la présidente de la commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini Zuma a appelé les dirigeants africains à faire plus d’efforts pour trouver des solutions durables aux conflits.

L’Afrique du Sud accueille ce sommet qui devait initialement se tenir au Tchad, à la dernière minute. Il a été relocalisé en raison des menaces terroristes. Mais la récente vague de violences xénophobes à Johannesburg et à Durban embarrasse le pays hôte. Le Zimbabwe, le Mozambique et le Nigeria ont fustigé l’attitude du gouvernement du Président Jacob Zuma, après ces attaques qui visent surtout des immigrés africains en Afrique du Sud.

En participant à la traque du président soudanais par la pseudo CPI, machine de guerre contre les ennemis de Washington, qui ne poursuit que des Africains, le régime sud-africain, qui usurpe le combat de Mandela et Joe Slovo, démontre une fois de plus qu’il est un cheval de Troie occidental sur le continent.

Pauvre Afrique trahie par les siens !

La place de l’Afrique du Sud n’est plus dans l’Union Africaine …

Luc MICHEL / PANAFRICOM 

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