En scrutant les premières semaines du procès de la honte qui oppose le président Laurent Gbagbo aux lobbies internationaux et leurs “laquais-Peau Noire Masque Blanc,” un être normal aurait Honte. Chaque jour d’audience, ce fameux procès a apporté son lot de surprises. Toutes, des ingrédients politiques à la persécution de Gbagbo.
Rien de Sérieux dans le Dossier
Confidences! Découvertes! Indiscrétions! Ces révélations mettent les manquements du dossier d’accusation en lumière. Montrent l’incapacité des procureurs à défendre leur affaire et convaincre. Exhibent l’envers du décor: un procès politique qui révèle la manipulation du juge-président et ceux qui sont derrière ce faux procès.
A l’ouverture de ce procès de l’humiliation de l’Afrique, la procureure Fatoumata Bensouda déclarait, “je tiens à souligner une fois de plus que ce procès n’est pas de nature politique. Nous poursuivons une mission purement juridique dans le cadre du Statut de Rome.” Pourtant des indiscrétions publiées dans les medias montrent que Bensouda ment. The Star, un journal sud-Africain révélait il y a quelques jours les confidences qu’aurait faites la procureure de la Cpi à Pascal Bida Koyagbele, candidat à la présidence 2016 de la République Centrafricaine. A cette personnalité politique Bensouda aurait avoué ce que tout le monde sait. “Il n’y a rien de sérieux contre Gbagbo, c’est juste une pression politique venant de la France.” En réponse aux intimidations Françaises, elle avoue, “je ne peux rien faire.”
Toujours un Gigantesque Fossé
Sous la plume de Sam Sasan Shoamanesh, son assistant spécial, Bensouda, refuse d’assumer ces propos. Il s’agit selon elle “d’une affirmation totalement fausse et d’une fabrication, tant dans son attribution, que dans son contenu.” Il poursuit, “le procureur n’a jamais rencontré M. Koyagbele. Il ne lui a jamais fait une telle fausse déclaration.” Au lieu de se répandre dans ce qui apparaît comme un droit de réponse à la presse, Bensouda aurait dû exiger que Koyagbele soit sur la liste des témoins à décharge de Me Altit, pour qu’elle le cuisine, le confonde, le fasse passer à table, afin que la honte soit sien.
Théoricien du droit, son nègre d’écriture relève que “le Bureau ne permettra pas que des tentatives externes de politisation puissent dérouter les procédures judiciaires à la Cpi, qui doivent suivre leur cours conformément à la loi.” La particularité de Bensouda qui se reflète dans sa lettre, c’est qu’entre l’intention et les faits pratiques, il y a toujours un gigantesque fossé.
Choisie pour Couvrir les Exactions Occidentales
Pour soutenir son accusation contre Gbagbo, la procureure s’est basée sur le chiffre sans fondement de 3000 morts. Chiffre fabriqué par Nicolas Sarkozy. Remis à la machine médiatique Française de propagande qui l’a repris à l’envie, infestant les consciences à travers le monde. Pourtant, elle avait les moyens techniques et financiers pour réviser ce chiffre fantaisiste et politique, et considérer les 16.000 victimes civiles dénombrées par la “Commission Banny,” mais tenu secret par Ouattara.
Une telle jonglerie avec les chiffres n’est pas étonnant. Une Cour qui manipule l’élection de ses membres ne peut être qu’une instance politique. Bensouda est le produit de cette fraude. La fabrication de ceux qui ont grillé toutes les règles qui régissent l’élection du procureur de la CPI, pour l’imposer après avoir écarté à partir des faits illicites réprimandables plus de 90% de candidats au poste.
Prisonnière de la caste qui l’a choisie sans vote “ justement parce qu’elle est Africaine” pour couvrir les exactions occidentales en Afrique et éviter que la CPI soit “taxée de raciste et orientée,” Bensouda subit. Elle ne peut se démarquer d’un procès politique.
Pression Fabiusienne et Tâtonnement de la Procureure-robot
Prise dans le tourbillon d’une justice aux ordres, Bensouda mène une investigation séquentielle. Une recherche d’information par épisode. Voire par saison. Elle l’a avoué. “Nos enquêtes se poursuivent dans le pays. Mais il faut du temps.” Dans ce cas, “pourquoi avoir voulu instruire un procès? ” Charge l’historien et Egyptologue Beninois Coovi Gomez. “Parce qu’en droit lorsqu’on n’a pas suffisamment de preuves pendant l’audience de confirmation de charges, on ne peut pas garder un prisonnier.” Enseigne-t-il à Fatou Bensouda. “Parce que l’absence de charges doit être au profit du prisonnier,” rappelle Gomez à la procureure-robot des multinationales et institutions internationales occidentales.
Le tâtonnement de la procureure, sa connexion avec les politiques, et son incapacité à prouver la culpabilité du président Gbagbo sont aussi expliqués par le professeur Michel Galy. Il détaille. “Malgré les témoignages ou coupures de presse fournis à Bensouda par les gouvernements Ivoiriens, et les dossiers et documents militaires par Paris, ‘le prévenu Laurent Gbagbo a failli être libéré pour insuffisance du dossier de l’accusation, en Juin 2013,’” lors de l’audience de ‘confirmation/infirmation des charges.’” Il poursuit, “il a fallu toute l’insistance des gouvernements Ouattara et Hollande–et dit-on de Laurent Fabius lui-même–pour que la CPI offre une seconde chance à l’accusation de recommencer son travail!” Précision de taille qui dévoile une implication politique dans la procédure instruite dans la logique des vainqueurs: à charge.
Paolina Massida, Zoro Bi, Suppletifs de Bensouda
Paolina Massida, “représentante des victimes” n’est pas en reste de ce procès de la honte qui se construit sur des normes politiques. Au lieu de rester à équidistance des parties, cette petite dame aux yeux effrayés a choisi son camp. Celui des vainqueurs. Elle ne s’occupe que des victimes du clan Ouattara. “Alors que sur les 16000 victimes recensées plus des ¾ sont vraisemblablement le fait des mercenaires et milices de hétéroclite et sanglante armée de Guillaume Soro [et Ouattara].” Développe Michel Galy.
Lors des audiences de confirmation/infirmation des charges dans le procès du Ministre Blé Goudé, elle avait recruté le juge de Dimbroko, Epiphane Zoro Bi Ballo, militant du RDR, parti de Ouattara Alassane, comme expert indépendant pour servir de supplétif de Bensouda. Pourtant, des faits, des actes, des propos, témoignent contre l’impartialité de ce juge auteur du Certificat de nationalité très contesté délivré en 1999 et qui a permis à Ouattara de se prévaloir de la nationalité Ivoirienne.
En Janvier 2014 dans une interview accordée au quotidien-pro-Soro Nord-Sud, Zoro Bi disait à propos de l’éligibilité à la Présidence qu’“il faut éviter de mauvaises surprises.” Car si on appliquait la constitution dans les règles, “l’article 35 va éliminer des candidats.” Il pensait sûrement à Ouattara son mentor. Et donnait raison à tous ceux qui ont toujours soutenu que Ouattara n’avait pas qualité à être candidat aux présidentielles en Côte d’Ivoire. Pas sûr de l’amitié du PDCI-RDA, il conseille que “le RDR doit compter sur lui-même.”
S’entretenant en Mai de la même année avec les secrétaires de section du RDR de Sinfra, il leur donne cette recommandation: “restons unis autour du président Ouattara et des idéaux du parti.” Plutard, le 22 Mars 2015 il participait au 3e Congrès du RDR qui s’était tenu au palais des Sports de Treichville. Ce juge militant-partisan avait déjà commis un ouvrage intitulé “Désarmer la violence.” Une plaidoirie totalement à charge contre le président Gbagbo et ses soutiens.
La présence d’un tel spécimen dans le prétoire contre les adversaires politiques de son camp ne pouvait s’expliquer que par une ingérence du politique dans le juridique. Une manigance pour tordre la courbe de la justice, du droit, et de la vérité. Mais il avait fallu que le ministre Charles Blé Goudé perce cette mascarade, dénonce ce scandale, et le démonte pièce par pièce pour que la Cour aux ordres se ravise et renvoie Ballo continuer à organiser les organisateurs des marches violentes pour le compte de son parti.
Information Politique Influencée
Zoro Bi n’est pas que ça. Pour se donner de la contenance, il s’était enfui pendant quelques années et avait pu bénéficier de nombreuses ramifications et appuis durant tout ce temps, notamment grâce aux adeptes du RDR, ce parti qui fonctionne comme une secte, et des services occidentaux. Agent de l’impérialisme caché dans les jupes des ONGs fantoche, il collabore avec les plus dévastatrices du Continent comme Human Rights Watch, FIDH, Amnesty, ou des boîtes à souris comme la Belge Verbatim’s du propagandiste antiGbagbo Benoît Scheuer, auteur de “Côte d’Ivoire: Poudrière identitaire,” qui puise ses fonds aux fonds Européens.
Pour couvrir sa liaison incestueuse avec des ONGs déstabilisatrices de la souveraineté de l’Afrique, Zoro Ballo Bi s’érige en prête-nom. Il crée le 8 Octobre 2000 le MIDH–Mouvement Ivoirien des Droits de l’Homme– dont la mission principale a consisté à incriminer le président Gbagbo dans le charnier de Yopougo de 2000. Pourtant, la vérité se trouvait ailleurs. Ce fameux charnier annoncé d’abord par un media Français, s’est avéré être un montage du RDR.
Mission accomplie avec MIDH, Ballo Bi cree “La Cité de la Tolérance.” Ces organisations, maillons du réseau mondial Soros à travers Open Society Fundation et les mediamensonges ont influencé l’information politique en Côte d’Ivoire. Comment sortir de l’engrenage du mensonge? La CPI tente un redressement dans le mensonge. Alors, il faut continuer à présenter la rébellion de Ouattara comme quelque chose de positif, comme une lutte pour la démocratie. Et garder silence sur les exactions et les crimes de ses rebelles. Impossible d’y arriver sans donner une odeur politique à leur procès.
ONGs en Mission : Propagande des Charniers de Human Rights Watch
Cette affaire où on a cumulé les mensonges, où les réseaux d’influence ont sans cesse tenté d’étouffer l’enquête sur les crimes de Ouattara n’est pas un imbroglio juridique, mais politique. Laurent Gbagbo a été bombardé, kidnappé, déporté, emprisonné, placé en jugement, parce qu’il a osé revoir les règles qui régissent les relations politiques et les conventions en matière économique et stratégique. Sa redéfinition des normes régissant les relations entre nations est perçue comme un repli national. La construction d’une société fermée.
Un crime pour les mondialistes et Georges Soros pour qui “La démocratie et la société ouverte ne peuvent être imposées que de l’extérieur, parce que le principe de souveraineté fait obstacle à l’ingérence extérieure.”
Il était donc hors de question que Gbagbo qui souhaitait contrôler ses propres ressources naturelles, développer son économie et sa force de travail à l’aide de tarifs douaniers et de régulations soit considéré comme l’un des leurs. Objecteur des thèses de l’impérialisme du libre-échange, et catalogué comme l’un des promoteurs des sociétés fermées, il était condamné à faire l’objet d’attaques de la part des firmes multinationales. Alors l’argent de Soros qui est un instrument pour démanteler la souveraineté nationale des Etats a été injecté dans des ONG comme Open Society Institute–OSI–, FIDH, OSIWA, et autres ou Human Rights Watch qui avait reçu 100 millions de dollar de Soros pour se mettre à son service. Conséquence, grâce à la propagande des charniers de Human Rights Watch le président Gbagbo a été diabolisé; permettant à Ouattara de prendre le dessus sur le plan communicationnel.
Ouattara: Parcours de l’Homme-lige
Le parcours de Ouattara par qui et pour qui la Côte d’Ivoire a été mise en pièces en dit un brin sur ce procès politique. Premier ministre imposé de 1990 à 1993 à Houphouët Boigny au soir de sa vie, il est en mission pour la privatisation de l’économie nationale Ivoirienne pour un franc symbolique. Artisan de la dévaluation de 1994 dont il se flatte d’avoir préparée, il est complice du bradage du patrimoine immobilier de Côte d’Ivoire orchestré par son épouse Dominique Ouattara.
Cet ouvrier-esclave de l’occident pour l’intérêt de l’occident avait été programmé pour “dézinguer” les économies Africaines. Pour cela, il joue un rôle privilégié dans la création en 1999 de Open Society Initiative for West Africa–OSIWA–, branche Africaine de l’OSI. Ce pion des services de renseignements occidentaux fut son premier président. Un an plutard se tenait à Paris une réunion de l’OSIWA autour de la Côte d’Ivoire. Prélude à la mise sur pied des stratégies finales de déstabilisation et de pillage de ce pays.
Soros finance sa rébellion qui dans la nuit du 18-19 Septembre 2002 entama dans un bain de sang la conquête du pouvoir. Semant terreur et horreur, les rebelles-terroristes de Alassane Ouattara qui décimaient des vies innocentes, avaient été salués et encouragés et bénis par la France, le Burkina, le Sénégal, le Mali, le Nigeria, appuyées par leurs médias, qui se plaisaient à traiter Gbagbo de xénophobe ou d’ivoiritaire. Comment cacher ces monstruosités et leurs complices dans un procès juste? Cette question que se posent les vrais stratèges et exécutants des crimes de guerre et contre l’humanité en Côte d’Ivoire est le fondement de ce procès politique.
Acteurs du Plan Commun Dévoilés
Hisser au pouvoir après plus d’une décennie de rébellion et de diabolisation par les media de ses maîtres de tout homme politique autre que lui, Ouattara n’a qu’une mission, obéir aux chancelleries occidentales. Comme un drapeau au bout d’un mat, il gouverne au gré du vent de la volonté de ses fabricants. La bataille pour installer Ouattara au pouvoir ne répondait donc pas à l’objectif fut-il factice de l’Open Society Fund qui est de “promouvoir la gouvernance démocratique, les droits de l’Homme, les réforme légale, économiques et sociales.”
La gestion catastrophique du despote Ouattara le prouve. Le rôle de trois ex-ministres de Chirac, Michèle Alliot-Marie, Dominique de Villepin et Michel Barnier, soupçonnés d’entrave aux investigations sur le dossier du bombardement du camp militaire Français en 2004 de Bouaké en 2004 le prouve. Les déclarations de Me Jean Balan, avocat de familles de victimes de ce bombardement dénonçant le rôle de ces ex-ministres dans ce drame, et avouant que ce bombardement est “une manip,” et “un coup monté au plus haut niveau de l’Etat et destiné à accuser, puis à faire tomber le président Ivoirien Laurent Gbagbo,” prouve non seulement que Ouattara a été utilisé parce que exagérément friand du pouvoir, mais innocente le président Gbagbo, l’otage de la CPI. L’affirmation de Gildas Le Lidec, ancien ambassadeur de France à Abidjan selon laquelle “Gbagbo n’était pas au courant de ce qui allait se passer à Bouaké,” innocente le Woody victime d’une toile de réseaux mafieux.
Questions pour Fatou Bensouda
Pourquoi a-t-on installé Ouattara au pouvoir? De quel côté se trouve le “Plan politique Commun,” pour la déstabilisation d’un pouvoir démocratiquement élu? De quel côté se trouve le “Plan militaire commun,” pour la prise du pouvoir par la violence et par la force des armes? De quel côté se trouve le “Plan commun général”?
l’Histoire de son Héroïsme S’écrit d’Elle-même
Le bombardement de Bouaké étant l’un des alibis du déclenchement de la guerre contre le président Gbagbo, un journal Français saisit cet autre nœud du plan commun que Bensouda fait semblant de ne ni voir ni comprendre les contours. Il écrit, « aujourd’hui, certains tentent d’accréditer l’idée que les réticences Françaises dans cette affaire sont liées au refus de déballer les secrets de la françafrique lors d’un éventuel procès, si les pilotes avaient été arrêtés et extradés. Mais cette option a été examinée par les juges, elle sert juste à masquer le vrai but de l’opération : une tentative ratée de coup d’Etat,’ considère pour sa part l’avocat. »
Heureusement, “l’histoire de la Côte d’Ivoire est trop récente pour qu’on puisse la falsifier sous nos yeux” comme l’a rappelé le ministre Charles Blé Goudé dans sa formidable allocution du 2 Octobre 2015.
Que dire ? Le président Gbagbo est la victime du plan commun élaboré par ceux qui éliminent tous ceux qui les empêchent de piller en toute quiétude les richesses dont ils ont besoin pour garantir la bonne santé de leurs industries et la survie de leurs banques, au détriment des peuples, et au mépris de leurs droits.
En attendant, l’Histoire de l’héroïsme de Gbagbo s’écrit d’elle-même. Et sa “renommée prend une dimension planétaire” comme l’a dit l’ancienne ministre et femme politique Danielle Boni Claverie.
Dr Feumba Samen
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