L’Afrique du Sud a décidé de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI), dans un courrier adressé mercredi à l’Organisation des Nations-Unies (ONU) et lu vendredi à la télévision publique, selon un communiqué lu à la télévision publique SABC.
« La République de l’Afrique du Sud se retire » de la CPI, a annoncé la ministre des Affaires étrangères, Maite Nkoana-Mashabane, ajoutant que le « retrait (…) prendra effet dans un an, à compter de la date de réception de cette lettre par le Secrétaire général de l’ONU », Ban Ki-Moon.
Cette décision intervient après que le président burundais, Pierre Nkurunziza a signé mardi un décret validant le retrait de son pays de la CPI, qui a ouvert en avril un examen préliminaire sur les violences au Burundi depuis avril 2015.
Quelque 124 pays sont Etats parties du statut de Rome, traité fondateur de la CPI, une juridiction permanente habilitée à juger les auteurs de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et génocide.
La Cour pénale internationale est souvent accusée de ne poursuivre que des dirigeants africains et de ne pas poursuivre les dirigeants européens et leurs régimes « amis ». Les cas des crimes de guerre « supposés » de l’OTAN en Lybie ou les crimes des pro-Ouattara en Côte-d’Ivoire sont souvent cités comme exemples.
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