Comme cela est notamment prévu en Côte d’Ivoire, où la célèbre formule du « Make love, not war » pourrait devenir la nouvelle devise du pays, tant la mensongère impression d’ordre dans la capitale, ne peut masquer le chaos insécuritaire qui grandit sur son territoire.
Faire la paix a toujours été plus difficile que semer la mort et la désolation. Et cela n’est pas à la portée du premier rond de cuir venu, fût-il issu d’une administration d’une organisation mondiale, et choisit justement pour prendre les rênes d’un pays sur ses pseudos compétences. La Côte d’Ivoire semble plongée en pleine période médiévale européenne quand des compagnies de mercenaires sans emplois se transformaient en bande d’écorcheurs.
La recrudescence des attaques récurrentes des « coupeurs de route » et les nombreuses agressions à l’arme automatique, relancent la question du désarmement des ex-combattants, issus à 80 % des Forces Nouvelles, l’ex-rébellion du Nord pro-Ouattara qui, selon la version officielle française, prit le pouvoir en contribuant à chasser le président légitime Laurent Gbagbo.
Comme à son habitude, l’actuel président par défaut, n’a pu qu’en reconnaitre les faits mais aucunement sa responsabilité. Totalement dépendant de Paris et de la Banque Mondiale, il continu donc de promettre à qui veut encore le croire : travail, richesses et stabilité. Une déformation de l’ancien cadre du FMI qui, comme son regard en témoigne, dit une chose mais fait tout le contraire.
Prônant officiellement une réconciliation nationale, il n’a eu de cesse dans les faits, de persécuter les soutiens du président Laurent Gbagbo et de détruire le restant de cohésion nationale. Tout en prétendant développer l’économie du pays, il n’a fait qu’en dilapider les ressources nationales au profit de groupes privés et de ses alliés, développant une corruption sans précédent pour le pays. L’homme de l’ordre en apparence n’est là que pour assurer le chaos sur lequel prospèrent des minorités.
Pas évident dans ces conditions, de retrouver la confiance des populations africaines qui comprennent vite qu’elles ne sont en fait que des statistiques que l’on corrigera progressivement en fonction d’intérêts qui n’ont eux rien d’africains.
source : prorussia.tv