Côte d’Ivoire : Soro, ta tête sera bel et bien brandie au Palais !

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Je t’ai lu dans les journaux de l’imposture, en rigolant. « Si GBAGBO avait gagné, nos têtes seraient brandies au Palais Présidentiel ». C’est toi qui l’as dit. Alors je raisonne a contrario. Mais GBAGBO n’a pas gagné, donc c’est ton droit légitime de brandir sa tête devant les caméras du monde.
 
 
Petit. Et souffre que je t’appelle « Petit », car tu es petit en tout. Si Laurent GBAGBO voulait ta tête, il l’aurait prise depuis longtemps. Tu le sais mieux que quiconque. Il aime le jeu politique, le jeu démocratique, le jeu d’intelligence politique. Il aime rigoler et il est généreux. Il n’a pas l’âme d’un criminel comme toi.
 
Je m’étonne alors que tu n’aies pas compris ce qui se joue.
 
Le Président GBAGBO n’a rien perdu. Ni la guerre que la France lui a imposée ni le combat démocratique ou le combat pour l’Indépendance économique de la Côte d’Ivoire. C’est parce que tu es petit que tu ne comprends pas encore.
 
Alors le Petit, personne ne te demande ton avis pour la libération du Président GBAGBO. Car même si tu le voulais, la France aurait refusé. Et tu n’y pourrais rien.
 
La France a demandé à Ouattara de n’envisager la libération de GBAGBO Laurent qu’en 2016. D’ici-là, Ouattara aurait eu le temps de brader toute la Côte d’Ivoire et aurait fraudé pour entamer un deuxième mandat qu’il va négocier en proposant un troc électoral aux militants LMP contre la libération de GBAGBO Laurent.
 
Alors tes sorties ridicules, ça ne nous intéresse pas. Tu me perds le temps en m’amenant à te consacrer un article.
 
Mais comme l’éducation citoyenne fait partie de ma mission de guerrier, je suis obligé de m’y consacrer en quelques minutes. Alors écoute-moi bien !
 
La victoire de Laurent GBAGBO n’est pas une victoire pour un Homme ou la victoire d’un Homme. C’est le triomphe d’une cause, d’un combat, d’une vision idéologique. Ce combat est porté par Laurent GBAGBO comme chef de file. Mais il n’est pas seul. La relève est complètement et qualitativement assurée.
 
Quand nous parlons de gagner ou perdre le combat dont tu es sorti en 2002 en te proclamant rebelle et en mélangeant le sang des Gendarmes de Bouaké à du café noir pour boire, nous nous inscrivons dans une vision idéologique et historique.
 
Cela n’a rien à avoir avec verser le sang et faire tomber une ville ou un Palais Présidentiel. Ces lieux ne sont que les cadres administratifs d’expression du combat idéologique et souverainiste. Leur chute n’enlève rien à la dimension intellectuelle et populaire de notre engagement.

Malheureusement, tu n’as rien compris de tout cela lorsque les Pr Zadi Zaourou ou Harris Memel-Fotê et bien d’autres vous enseignaient les principes du combat socialiste en vue d’engager la lutte contre le capitalisme clanique, méchant et égoïste du PDCI-RDA. Normal. Parce que dans tous les cas, personne ne peut assimiler une leçon sur les valeurs en dehors de sa vraie nature.
 
Alors tu as compris qu’il s’agissait d’une affaire de prendre le pouvoir, par tous les moyens et, instaurer un gros festin de hors-la-loi, pour partager le l’Etat comme un butin de guerre. Parce que ta nature est ainsi faite. Cupidité, meurtre, sorcellerie, rituels du sang, destruction et mort d’homme. C’est pourquoi Dieu t’a refusé et t’a prié d’aller servir ton Maître, Lucifer.

Mais sache que Laurent GBAGBO incarne et incarnera toujours le combat idéologique et la lutte pour l’indépendance économique de la Côte d’Ivoire. Ni son emprisonnement, ni sa disparition, ne le couperont de l’issue de ce combat. Et pour l’issue, notre victoire inévitable est la sienne.
 
C’est pourquoi je voudrais te rassurer que ta tête sera bel et bien brandie au Palais Présidentiel. Mais elle sera posée dans une poubelle et confiée à des éboueurs pour la brandir car personne ne voudra se salir les mains en y touchant.
 
Alors Petit, tu n’es rien. Tu ne seras rien. Ni aujourd’hui, ni quand il s’agira un jour de célébrer les valeurs en Afrique et en Côte d’Ivoire.

Tu prospères par la mort et l’immoralité. Tu n’as qu’une prospérité inique qui ne te profitera pas. Ni à toi. Ni à tes descendants. Fruit du mal. Nourris par le fruit du mal.
 
Quant à Laurent GBAGBO, ne t’en fais pas. Quand le temps de sa libération sonnera, tu nous verras. Et tu comprendras que tu as parlé inutilement.
 
 
A très bientôt.
                                      
Hassane Magued

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