Côte d’Ivoire : que faire quand Ouattara et la République ont le mal du pays ?

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Avoir le mal du pays est une expression qui désigne le malaise ressenti par certaines personnes ayant quitté leur pays ou région d’origine. Ce mal peut être causé par un changement trop brutal de mode de vie (qui provoque une perte de repères chez ces personnes, ou le manque d’un élément auquel la personne était attachée [une autre personne, un lieu, un objet, une habitude]…) Définition de wikipedia.org

En pleine situation d’imposture, la Côte d’Ivoire entière assiste à ce malaise qui affecte à la fois l’imposteur et la République, sa victime.
L’imposteur, comme c’est de lui qu’il s’agit, est un Voltaïque né de père et de mère eux-mêmes, Voltaïques de naissance et d’ascendance. Fieffé menteur, roublard de grand chemin, faussaire par vocation, il s’est fait passer pour un Ivoirien. Puis il a été imposé à coup de missiles et de bombes à fragmentation, Ivoirien exceptionnel.
 
Mais le mal du pays est un malaise qui a la peau dure. Il est un état inconscient que votre subconscient vous impose. Il se manifeste comme une faim psychologique, le sentiment agitateur que l’on a de manquer de quelque chose que l’on ignore.
 
Affecté par le mal du pays, on est toujours gagné par une certaine agitation, une dépression continue qui brise en vous le goût de la vie d’ici ou d’ailleurs.
 
Ouattara connaît toutes ces sensations dépressives depuis qu’il s’est fait passer pour tout dans un pays qui n’est pas le sien : Ivoirien, il ne l’est pas ; citoyen, il ne l’a jamais été malgré sa fausse carte nationale d’identité acquise en tant qu’ivoirine exceptionnel ; président de Côte d’Ivoire, il ne le sera jamais qu’en gardant les canons de chars français et onusiens sur la tempe du peuple de Côte d’Ivoire. Le jour où les Ivoiriens oseront pousser ces canons loin de leurs tempes, Ouattara deviendra un imposteur martyr. Le seul de la jeune histoire politique de l’Afrique.
 
Alors il vagabonde. Prétexte sur prétexte. Inspiré comme toujours par le faux, la mendicité appauvrissante, le spectacle creux, le bruit gênant de gros tonneaux vides. C’est pourquoi il ne peut pas s’asseoir, car il se sent mal et a de gros malaises en Côte d’Ivoire.
Pendant que l’imposteur souffre, la République souffre elle aussi d’un véritable mal du pays.
 
Depuis le 11 avril 2011, elle s’est incarnée dans plus de 400 000 Ivoiriens et contrainte qu’elle était, elle s’est retrouvée hors des frontières de la Côte d’Ivoire. Qui en exil, qui en mission sabbatique ou en déportation, la République de Côte d’Ivoire n’est plus en Côte d’Ivoire.
 
C’est pourquoi elle a le mal du pays. Elle veut rejoindre les institutions qu’elle a laissées aux mains de vils prédateurs. Sous la contrainte de l’ennemi France et alliés dont elle avait sous-estimé le niveau d’engagement meurtrier dans une guerre qu’elle lui a faite sans raison.
 
Oui, la République a le mal du pays. Elle ne peut laisser ses enfants longtemps à la merci de cette bande de moralement, spirituellement et matériellement insalubres. C’est pourquoi elle se dote de moyens : mobilisation sur tous les fronts. Elle doit se doter de moyens : pour affronter l’ennemi avec des armes supérieures. Elle en a les moyens : parce que ses dignes fils y consacrent du temps.
 
Alors la République revient. Afin qu’elle mette fin au mal du pays. A son propre mal du pays ainsi qu’à celui de l’imposteur. Car c’est ce qu’il reste à faire quand la République et l’imposteur qui l’affecte ont tous deux le mal du pays. Et il y a urgence absolue ! Pour le bien commun des deux protagonistes.
 
A Très bientôt.
Hassane Magued

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