Côte d’Ivoire—Où se cache Dominique Ouattara? [Par Feumba Samen]

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Serait-elle en train de préparer des plaintes contre des journalistes? Ou en train de concevoir un plan pour marcher une fois de plus sur le sang des Ivoiriens pour se maintenir au pouvoir? Le quotidien ‘Le Temps,’ et l’hebdomadaire ‘Phenix’ du 25 Avril 2011, d’ailleurs tous censurés par le régime Ouattara, révélaient. Le 7 Août 2010 dans la luxueuse résidence de Cocody Ambassade, Dominique Ouattara déclarait en discussion avec Mme Patricia Balme (chargée de communication du Président Camerounais Paul Biya) ‘‘même s’il doit y avoir 100.000 morts nous prendrons le pouvoir’’ et de rire toutes deux comme s’il s’agissait là d’un jeu. Propos tenus devant le Français Jules Perrin pourtant acquis aux Ouattara, cette déclaration le fit immédiatement mettre fin à sa coopération avec le Parti d’Alassane. Leurs actes passés parlent effectivement pour le présent du couple Ouattara qui laisse les “amants diaboliques’’ de Truffaut au rang d’enfants de chœur.’

Dominique Ouattara ou Elena Ceausescu

Serait-elle en train de mettre ses objets de valeurs à l’abri en lieu sûr? ‘Elle aurait l’habitude chaque fois que la Côte d’Ivoire bouillonne.’ Affirment certaines sources. Ou serait-elle en train de préparer son déménagement pour ne pas vivre l’expérience de la pauvre Elena Ceausescu exécutée par balles le 25 Décembre 1989? Car l’histoire enseigne que Dominique n’est pas plus courageuse que Alassane Ouattara, dont l’expertise en saut de clôture n’est pas encore battue par aucun acteur politique Ivoirien ou Burkinabè. Voire Africain.

La question néanmoins demeure. ‘Mais où est Dominique Ouattara?’ Elle est sortie des radars. On ne la voit, ni ne l’entend. Elle est absente. Elle s’est mise à l’écart de la bonne cause. Normal! La façon dont ils sont arrivés au pouvoir ne peut l’orienter autrement. A moins qu’elle soit ‘victime’ d’une ‘grosse’ repentance-délivrance. Pourtant, les femmes en Côte d’Ivoire ne souffrent d’aucun interdit ou handicap connus qui les empêche de s’exprimer publiquement. Ni de manque de temps ou d’aisance à prendre la parole en public. Ni de manque de confiance en elles. Elles sont pleines d’ambition. La plupart de celles qui ont pris des responsabilités, qu’elles soient associatives ou politique, n’hésitent pas de se battre pour le bien-être de l’ensemble de la population Ivoirienne.

‘Rattrapage ethnique,’ ‘deals,’ et ‘bling-bling’

Par contre, les filons rentables de l’économie Ivoirienne sont ce qui intéressent Dominique Ouattara. Elle en a fait ses bastions. Des zones réservées qu’elle a confisquées pour y implanter sa famille. Un domaine où elle ne veut voir personne déranger un ordre qu’elle a établi. Elle y accepte à la rigueur les gens du clan. Ceux qui se conforment à ses exigences et ne la dérangent pas. Elle est fortunée pas parce qu’elle a le sens des affaires. Et encore moins parce qu’elle maîtrise de la stratégie pour lancer une affaire ‘à partir de rien.’  Dominique Ouattara est une femme ‘bling-bling’ qui n’hésite pas dans un pays non-réconcilié, pillé, ruiné, avec de fausses données économiques à organiser des galas en payant gros des espèces comme Alain Delon et en misant gros sur des spécimens comme Kim Kardashian. La vérité est que Dominique Ouattara utilise Alassane Ouattara, le pion qu’elle pousse à loisir pour mieux confisquer l’espace économique. Expérience déjà testée.

Pour cette femme qui allie Rattrapage ethnique’ et ‘deals,’ tout est dans le virtuel et le visuel. Pas de philosophie de libération nationale. Pas de Anne Marie Raggi, de Marie gallo, de Marguerite Sackoum. Elle ne sait pas qui elles sont. Ou de Monique Adjoba, Jacqueline Gnoama, et encore Anne Marie Raggi, qui ont servi d’agents de liaison entre l’extérieur et les prisonniers de Bassam, pour briser le joug colonial sur la Côte d’Ivoire. Une chaîne renforcée et ramenée par les Ouattara. Philosophie contraire à celle des femmes engagées dans la lutte anti-coloniale à l’instar de la Première Dame Simone Ehivet Gbagbo qui est sur leurs traces. Toujours au front. Fait la différence. Se comporte vaillamment pour la libération son pays.

Femme-limaçon

Un tel engagement est trop compliqué pour Dominique. Elle n’est pas de la race des femmes qui se dressent contre le règne de l’oppression et la guerre. Suscitent admiration par leur courage et leur engagement à protéger les faibles. Tout en empêchant que la nation collapse. Elle est un limaçon.

Elle n’a pas la poigne de ‘Simone Ehivet Gbagbo [qui]s’est [toujours]battue pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire dans toutes ses dimensions. Politiquement, cette femme a le mérite qu’on lui reconnaisse cette vertu.’ Ecrit ‘L’Intelligent d’Abidjan,’ un quotidien pro-Ouattara, le 18 Août 2020.

Hantée par le fantôme de Elena Ceausescu

Mais Dominique est une ‘femme-champignon.’ se cacherait-elle pour revenir sur la scène si son époux et elle, ne sont pas faits prisonniers, pour continuer à piller la Côte d’Ivoire? Cette éventualité semblerait peu probable. Par contre, le scenario de la fin du couple Nicolae et Elena Ceausescu pourrait s’appliquer à eux.

Leur tombe pourrait être profanée. Les restes éparpillés. Contrairement aux Ceausescu dont les dépouilles ont été enterrées en lieu secret. Puis ont été exhumées le 21 Juillet 2010 dans le cimetière de Ghencea à Bucarest pour test ADN sur demande de la famille.

Dr Feumba Samen

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