D’aucuns peuvent désespérer de voir ce mouvement à la mode, avec plus de 2000 Burkinabè migrant vers la Côte d’Ivoire par semaine.
Mais croyez-moi, de la façon dont ils sont arrivés, c’est de cette même façon qu’ils s’en retourneront, les mains vides et, probablement en nombre très réduit parce que la plupart auront retourné en terre.
Ma conviction est d’autant plus confortée, que le Burkina Faso, en tant qu’Etat, n’a pas les moyens d’une invasion de la Côte d’Ivoire. Si donc sous la protection de l’envahisseur français, le Burkinabè croit tout bêtement qu’il peut débarquer avec femmes, enfants, cousins, petits enfants et neveux, se payer les services de ses compatriotes armés à dessein et s’installer sur des terres coutumières, puis y vivre et prospérer à tout jamais, après avoir tué le propriétaire coutumier, c’est qu’il est vraiment idiot.
Ma conviction se trouve tout aussi renforcée, parce que Blaise Compaoré, en tant que chef d’Etat, mais aussi et surtout, en tant que déstabilisateur en chef de la Côte d’Ivoire depuis 2002, est suffisamment impliqué dans les crimes graves contre l’humanité perpétrés par les mouvements rebelles et les mercenaires dont il assure l’encadrement, l’armement et la livraison, pour s’en sortir mort et enterré sans passer un long séjour en prison ou sans jamais essuyer la colère de feu de la Côte d’Ivoire libérée, qui n’hésitera pas à déclarer la guerre de façon ouverte à ce petit Etat terroriste qu’il a créé et dirige.
Mais il n’y a pas que ma conviction personnelle. Il y a l’histoire des peuples qui a toujours enseigné que les régents assassins, vivant de guerre et d’occupation, finissent toujours par s’écrouler dans le feu et dans le sang, lorsqu’un nouveau régent plus puissant sera suscité par la providence.
Alors, l’un mis dans l’autre, je parierai tout ce que j’ai de noble au monde pour soutenir que l’Ouest ivoirien sera dépeuplé, nettoyé, sécurisé, clôturé et plus jamais, aucun Burkinabè n’y mettra les pieds. Qu’il s’agisse de ceux qui sont arrivés à la faveur de l’occupation étrangère de la Côte d’Ivoire à compter du 11 avril 2011 ou qu’il s’agisse de ceux qui sont arrivés beaucoup plus tôt.
Le fait est que l’Ouest ivoirien deviendra la tombe des mercenaires burkinabè mais surtout, l’abîme dans lequel le Burkina Faso sera enterré.
Vous pouvez parier tout ce que vous voulez. L’histoire tranchera contre le Burkina Faso.
A Très bientôt.
Hassane Magued