Côte d’Ivoire : l’opération de désarmement tire à sa fin !

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Il semblerait que l’ONU en Côte d’Ivoire alias ONUCI ait invité les Ivoiriens à respecter l’Autorité de l’Etat et à rester calme après les derniers événements qui ont visé les zozos FRCI. Cette déclaration tendancieuse de l’ONUCI est le refrain de la chanson française de la semaine dernière abondant dans le même sens et, à laquelle la Révolution Permanente a donné une réplique claire et sans état d’âme.

Mais la Côte d’Ivoire nouvelle, ce n’est pas une Côte d’Ivoire qui va être créée sur la planète Mars. Donc d’une façon ou d’une autre, elle restera dans le concert des nations, même si elle prendra le soin de ne pas marcher ou être assise en compagnie des nations peu respectueuses de la Dignité des peuples africains. A ce titre, nous l’avons déjà dit, la Côte d’Ivoire nouvelle, dans la première adresse à la Nation que vous entendrez de la bouche du Chef de file des guerriers de l’invisible, annoncera certainement sont retrait des instances internationales au sein desquelles l’engeance insupportable végète en Afrique comme au niveau mondial.

Néanmoins, en attendant ce moment historique, nous avons décidé d’expliquer à nos amis panafricanistes et internationalistes, ce qu’il se passe réellement en Côte d’Ivoire depuis peu.

C’est vrai, ils ont entendu parler d’attaques ici et là. Ils ont entendu parler d’attaques contre l’Armée ivoirienne. La Révolution Permanente voudrait rassurer les uns et autres qu’il n’en est rien. L’Armée ivoirienne n’a jamais été attaquée. Non. Parce que l’Armée ivoirienne, ce sont les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) de Côte d’Ivoire, composées des FANCI (Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire), de la Gendarmerie Nationale, de la Police Nationale, de la Marine Nationale, du Corps des Agents des Eaux et Forêts, du Groupement des Sapeurs pompiers militaires (GSMPM) et des Unités d’Elite, démembrements de certains de ces corps comme la Marine (FUMACO et DEMIR), Gendarmerie (Escadron Blindé, Commandos parachutistes, Unité de déminage), FANCI (Forces Para-commandos, Bataillon Blindé), Police (BAE).

A ce jour, aucun de ces corps ou aucune de ces unités n’a été attaquée car leurs hommes n’ont jamais été la cible de tirs d’armes des guerriers de l’invisible. Dès lors, il est totalement erroné d’annoncer au travers des médias européens que l’Armée ivoirienne aurait subi des attaques d’hommes non identifiés.

Sur ce sujet donc, la vérité est la suivante. Depuis le 11 avril 2011, une horde de mercenaires militaires de carrière burkinabè et togolais, de braconniers traditionnels appelés dozo, de miliciens venus des groupes ethniques du Nord du pays et du Burkina Faso, armés par la France et l’ONU à travers sa filiale ONUCI, a été déversée dans le pays et s’adonne à des actes ignobles à coloration génocidaire contre les civils ivoiriens, notamment dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire où les autochtones Wè sont expropriés de leurs terres et exterminés.

Devant le silence complice et depuis un certain temps, l’activisme de la France et de l’ONUCI aux côtés de ses criminels qu’ils ont aidés à infester le pays en lançant une vaste opération militaire qui a abouti au renversement du Président GBAGBO et à la destruction de l’Etat de droit en Côte d’Ivoire, des hommes de bonne volonté, probablement des dignes fils du pays aguerris aux métiers des armes, ont décidé de procéder au désarmement des bandes armées qui endeuillent et détruisent la Côte d’Ivoire.

Ainsi, s’étant fixés pour objectif de neutraliser toutes les caches d’armes de ces bandes armées que dirige le sieur Dramane Ouattara, un ancien burkinabé se disant ivoirien désormais, successivement, les caches d’armes de Yopougon, d’Akouédo, de Dabou, de Jacqueville, de Toulepleu, de Taï, de San Pedro, etc., ont été mises hors d’état de nuire aux civils.

Selon les informations disponibles, ces guerriers de l’invisible arrivent, dans quelques jours, au bout du processus de désarmement de la bande armée de Dramane Ouattara. C’est donc probablement au terme de ce processus qui ne tient plus qu’à quelques opérations de magnitude plus élevée que les premières, que ces guerriers de l’invisible passeront à la phase de neutralisation physique des porteurs d’armes lourdes, errant encore sur les terres de la Côte d’Ivoire.

C’est donc le lieu de rassurer les amis de la Côte d’Ivoire nouvelle, en leur disant que la précision scientifique des frappes visant les caches d’armes, reste un des nombreux gages de la bonne volonté de ces anges venus du ciel, pour restaurer la Côte d’Ivoire malade d’une imposture génocidaire commanditée et réalisée par la France et ses alliés de l’OTAN sous le couvert de l’ONU. Aussi ne devraient-ils pas avoir à s’inquiéter, car aucune menace contre la vie des civils ne viendra des guerriers de l’invisible.

Cependant, il faut prendre à témoin l’opinion nationale et internationale quant aux actes d’accusation à relent religieux, ethnique et politique posés sans remord et sans en être inquiété, par le parti politique du sieur Dramane Ouattara dont les plus proches collaborateurs baptisés ministres, ont fui le pays pour créer un pseudo gouvernement en exil en France. Ces actes, s’ils ne sont pas dénoncés et condamnés ou s’ils ne cessent pas d’être perpétrés sous la protection de la France et de l’ONU, vont déclencher la guerre civile la plus meurtrière de l’histoire de l’Afrique dès lors qu’ils sont suivis d’enlèvement, de tortures, de meurtres, de destruction de biens privés appartenant à des entreprises ou à des groupes politiques ou encore, visant des groupes ethniques jugés pro-GBAGBO ; toutes choses qui créent à terme, un désir ardent de combattre pour sauver la vie des siens.

A ceux qui ne le sauraient pas, la sécurité des sites abritant les hommes armés de monsieur Dramane Ouattara sont protégés par l’ONUCI et la Licorne et depuis quelques semaines déjà, ces deux forces armées internationales sont entrées de nouveau, comme en avril 2011, dans leur rôle de force d’appui, de livraison d’armes et de protection des génocidaires qui tuent les Ivoiriens.

Toutefois, malgré leur activisme, le désarmement se poursuit avec une précision technique et une efficacité déconcertante, qui rassurent les Ivoiriens épris de liberté et de justice équitable. C’est pourquoi nous avons l’intime conviction qu’elles ne pourront pas empêcher la suite des événements et qu’elles y laisseront la vie de la quasi-totalité de leurs hommes quand le commando venu du ciel décidera de débarrasser le plancher.

Que Dieu protège les guerriers de l’invisible et garde les dignes fils de la Côte d’Ivoire dans le précieux creux de Ses Mains !

A Très bientôt.

Hassane Magued

 

 

 

 

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