Les jours qui suivent seront très douloureux pour les Ouattara et leur clan. Le Front Uni qui regroupe toutes les oppositions au régime du dictateur à déchoir ne lâche pas. Bien que les manifestations soient écrasées par l’armée-rebelle qui a tiré dans différentes villes du pays et même dans les plus petits villages comme Kpass et Yassap à Dabou. Néanmoins, dans les jours qui suivent, les manifestations vont s’étendre. L’Ouest ne sera plus la ‘Région martyre.’ Et Abidjan va tomber.
Mode off
Les media-mercenaires occidentaux et Ouest Africains qui ont consacré des ‘tonnes de papier, d’encre, et de salive’ pour détruire l’Administration Gbagbo sont entrés dans le noir. Seule les télévisions et radios stations d’Etat Français, son Ministre des Affaires Etrangères, Le Drian, et quelques lobbies sont ses soutiens. Les organisations continentales, Africaine, Européenne, et occidentale, sont en mode off.
Leur silence a condamné ‘El Conducator’ Ouattara et continue à l’enfoncer. Aveuglé, le cœur endurci, il ne voit pas sa tombe creusée sous ses pieds. Il s’entête à penser apparaître en garant de l’unité nationale. Surtout le seul à pouvoir développer la Côte d’Ivoire malgré son incapacité prouvée. Les dernières missions de l’ONU et de la CEDEAO seront probablement ses dernières rencontres à ce niveau de l’Histoire de la Côte d’Ivoire.
Encadrés par des soldats
Les choses se sont vraiment gâtées. Les Ivoiriens comprennent enfin le sens des propos du Président Gbagbo qui a dit. ‘Vous me combattez pour quelqu’un que vous ne connaissez pas.’ Maintenant qu’ils conviennent avec lui, que ‘Alassane Ouattara est un menteur,’ le despote est hué par la foule. Il ne pourra pas prendre la fuite en hélicoptère depuis Assinie où il est positionné. Les dernières batailles de rue si elles ont lieu entre ses partisan-étrangers dans l’armée contre les militaires ralliés aux manifestants, ne pourront pas le sauver et encore moins Dominique Ouattara.
Encadrés par des soldats qui auront rejoint la juste cause du peuple Ivoirien, les Ouattara subiront l’humiliation qu’ils ont infligé aux Gbagbo. La joie étouffée de ce peuple pendant une décennie s’explosera bientôt. Allégresse de s’être débarrassées des monstres Ouattara. Exultation qui aura cependant un petit goût amer—L’évocation de la mémoire des martyrs qui se seront sacrifiés depuis la conquête violente du pouvoir par les Ouattara.
Larmes de Dominique
Sur terre, Dominique Ouattara redescendra. Elle regrettera sa petite vie de secrétaire non feutrée. Puis, se rappellera sans doute qu’elle a dit ‘ le 7 Août 2010 dans la luxueuse résidence de Cocody Ambassade, en discussion avec Mme Patricia Balme (chargée de communication du Président Camerounais Paul Biya)[que]‘‘même s’il doit y avoir 100.000 morts nous prendrons le pouvoir.’’ Les esprits pas encore au repos de ses victimes lui retourneront ses ricanements d’hyènes, le jour qu’elle a tenu ses propos-diaboliques ‘comme s’il s’agissait d’un jeu.’
Les membres importants de leur clan, les grosses têtes de la milice politique de Hamed Bakayoko, seront aussi saisis. Personne ne s’interrogera plus sur les Ouattara. Ni sur le mystère de leur démence politique. Les media qu’ils ont tant manipulé et corrompu se tairont. Plus de versions contradictoires, de mensonges, et de chiffres farfelus de leurs performances économiques. Dans leur cage-prison, ils peineront pendant que partout, la situation se normalise.
Fin de l’ère
Jamais on ne parlera peut-être plus de cet homme qui a tant triché sur son nom, sur ses origines, et sur ses parents. Des procès peu-médiatiques seront organisés—ceux d’anciens dignitaires du régime et ceux du clan. Le passage brutal des Ouattara en Côte d’Ivoire sera complètement oublié par la population.
Si le sort de Ceausescu et Elena est réservé à Ouattara et Dominique, ils seront sûrement discrètement inhumés. Non pas dans un cimetière de la capitale pour ne pas que leur lopin de terre soit profané. ‘Le temps [qui]est un autre nom de Dieu’ comme a dit le Président Gbagbo s’accomplira certainement bientôt.
Feumba Samen