De Deauville à Lagos en passant par le Togo et ayant au préalable fait un tour au Burkina Faso et chez le Doyens d’âge des chefs d’Etats Africains, Ouattara et ses supporters ont annoncé la récolte des milliers de milliards pour relancer l’économie. Une mission du fond monétaire international a séjourné à Abidjan pour évaluer la situation. Mais apparemment les attentes sont en deçà des espérances.
Les pluies de milliard promis par Ouattara ne sont pas encore arrivées sous nos tropiques. Pire l’orage même annonçant ces pluies de billet est loin d’être visible. A Deauville Ouattara a demandé aux G8. Plutôt d’avoir gain de cause se sont des garanties que le mentor de Soro annonce aux ivoiriens. Les salaires et bien d’autres dépenses pour l’heure sont assurés par les dons et prêts reçus de part et d’autre. L’État de Côte d ‘Ivoire vit de dons legs. Mais comment avions nous pu survivre pendant 8 ans sans dons et apports extérieurs de 2002 jusqu’à la crise postélectorale ?
L’unicité des caisses de l’Etat tant annoncée et la grande campagne médiatique autour de celle-ci n’a pas en réalité eu lieu. Et pour cause les chefs de guerre et autres hommes d’affaire ont pris goût à l’illégalité. Ainsi parallèlement à la caisse de l’Etat, une caisse de la rébellion s’est installée. Soro et sa bande armée y ont main basse. Le Cacao était l’affaire de Koné Zakaria. Le bois et les forets sacrés sont vendus et pillés par Ouattara Issiaka dit Wattao. D’où provient la fortune du commandant ? De sources bien informées, l’actuel chef d’Etat major adjoint des Forces Nouvelles a acquis une bonne partie de sa fortune dans la vente des bois de teck de Bouaké et sa région. Cette manne mal acquise sera gonflée par sa quote-part du pillage des différentes succursales de la banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et d’autres petites institutions financières surprises par le déclenchement de la crise. A ces deux grosses sources viennent s’ajouter les fruits des rackettes de ses hommes et lui. Rackettes opérées bien sûre sur les populations dont ils étaient sensés faire le combat.
C’est donc bien assis sur cette montagne de biens mal acquis que le spécialiste de la sauce arachide s’est payé le luxe d’ouvrir une boîte de nuit à Bouaké pour encore profiter de la jeunesse. C’est avec cet argent sale que le fantassin de Soro peut se permettre d’offrir en guise de pourboire un million de franc CFA aux techniciens de la télévision ivoirienne.
Cherif Ousmane, qui passait pour le plus lettré de ces soldats pour avoir été l’un de ceux qui ont engagé les discussions aux premières heures avec l’envoyé spécial de l’Union Africaine, n’est pas pour autant moins fortuné que les autres. Il a aussi bénéficié des retombées du vol de la BCEAO autant que Soro, Mourou Ouattara, Zakaria Koné et Fofié Kouakou. C’est d’ailleurs ces différentes personnes qui sont les grands acquéreurs des petits châteaux qui constituent Ouaga 2000, le quartier le plus luxueux de la capitale du Burkina Faso. Inutile donc de faire une estimation des fortunes de ces petits roitelets. Mais si l’on parle de sept milliards pour le seul Zakaria, laisser courir votre imagination pour le reste.
Pour le chef de file, le petit gros, c’est aujourd’hui un secret de polichinelle. Depuis septembre 2002, l’homme ne fait qu’augmenter ses titres de propriétaire terrien en France. L’appartement dans lequel loge la compagne de Guillaume Soro, Sylvie Tagro, a été acquis par ses soins à Bonneuil (Val-de-Marne-94), France. Une résidence haut standing dans la petite banlieue parisienne avec piscine et jardin porte la griffe du petit gros. Une peugeot 607 de luxe acquise lors d’une vente aux enchères. Un appartement Louis XI dans le 16ème arrondissement et une villa payée cash à Orléans, à une heure de voiture de Paris. Tout ceci bien évidemment ne porte pas le nom du premier ministre mais plutôt celui de Sylvie Tagro. Pour mettre sa compagne à l’abri des regards des services sociaux français, car elle est au RMI, les appartements sont en train d’être mis au nom de son ami sénégalais Karim Wade pour brouiller les pistes.
D’autres acteurs non soupçonnés ont également quadruplé le gain dans cette période de crise en complicité avec Soro and Co. Certains membres du rassemblement des républicains (RDR) qui partagent le même fief que la bande à Bogota, ont, semblent-ils, participé au festin. Dans la liste vient en bonne place, Zoumana Bakayoko qui serait le grand frère d’Hamed Bakayoko. L’aîné d’Ham-bak, avec la caution de la rébellion était l’acheteur principal du café-cacao dans la département de Vavoua. Tout comme lui, un autre nom revient dans l’achat de café-cacao, c’est celui d’Adama Bitogo. Grand exploitant de café-cacao de la zone dont les entrepôts de stockage se trouvent paradoxalement à Bobodioulasso, deuxième ville du Burkina Faso. Quant au maire de Kani, Yaya Méité, comme Wattao, il s’occupait du réseau de bois. Les espèces rares dans les parcs animaliers, n ‘en parlons pas .
A Bouna une taxe est insaturé et tous les camions qui transportent des marchandises doivent obligatoirement payé. Le sous sous sol est exploité et le diamant vendu en occident via le Mali. Le Burkina devient du coup un pays exportateur de Cacao. L’anarcade est vendu vers le Ghana. A Côté de cela des produit viennent des pays limitrophes et vendu sur le territoire national sans taxe .Exemple:la cigarette guinéenne fumé dans la partie ouest du pays .Aujourd’hui des motos sans document administratifs pilulent dans la région du Zanzan et dans la partie centre du pays. Il existe maintenant en Côte d’Ivoire des Taxi Moto. Cette économie parallèle existe seulement dans les zones sous contrôle de la rébellion de Ouatara. Cependant depuis le 11 Avril 2011, cette situation s ‘est généralisée. Du Nord au Sud et de l ‘Est à l ‘Ouest en passant par le centre , les postes des Douanes sont tenus par les Frci et souvent une présence très peux remarquable des Douaniers de formation aux corridors et autres postes de contrôle. En tous cas la fin des privilèges n’est pas pour demains.
Ouatara.Ben .Djibril