Côte d’Ivoire. Le FPI a fait son choix, nous avons déjà fait le nôtre !

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Le peuple de Côte d’Ivoire a à régler un problème, celui d’une Côte d’Ivoire aux Ivoiriens pour les Ivoiriens par les Ivoiriens.

Le FPI a à régler son problème, celui de la reconquête du pouvoir d’Etat par le FPI pour le FPI et pour le peuple de Côte d’Ivoire.

Or, sur le chemin de l’un et l’autre, il y a plusieurs contradictions qui se dressent aujourd’hui en se déclinant sous diverses formes :

–       occupation de plus de la moitié de l’Ouest de la Côte d’Ivoire par des envahisseurs armés venus du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, sous protectorat français ;

–       épuration ethnique systématique visant à vider certaines zones de la Côte d’Ivoire, de leurs populations autochtones ;

–       création à l’échelle industrielle de nouveaux « ivoiriens » par un jeu de naturalisation sauvage de millions de Burkinabès ;

–       déconstruction du système éducatif, des forces régaliennes de sécurité, de l’administration ivoirienne avec des analphabètes nommés préfets ;

–       embastillement de plusieurs hauts cadres du pays livrés aux mains de tortionnaires de bas niveau ;

–       exil forcé imposé à la quasi-totalité des enseignements du supérieur ;

–       projet de recrutement d’enseignants étrangers, notamment du Burkina Faso en nombre astronomique pour nous faire revivre les heures peu glorieuses de l’ère des coopérants, cette fois-ci, à la peau noire avec un bouclier blanc ;

–       déportation de Laurent GBAGBO ;

–       bradage méchant et destructeur des richesses de la Côte d’Ivoire ;

–       installation au sommet de l’Etat d’un aventurier malhonnête et faussaire irrécupérable, inconnu des fichiers d’Etat civil ivoirien ;

Bref ; sur le chemin qui mène la Côte d’Ivoire vers l’avenir, il n’y a que désolation, situations révoltantes, mépris et abîme.

C’est donc devant un tel spectacle de désolation que le FPI d’un côté, le peuple de Côte d’Ivoire de l’autre, chacun avec ses ambitions, ses raisons, ses moyens, ses choix stratégiques, veulent se sortir du bourbier.

On nous annonce les nouveaux chefs du FPI tout feu tout flamme en France et ailleurs en Europe, dirigés par un certain Miaka Ouretto, heureux d’avoir en moins la stabilité idéologique dérangeante d’un certain Akoun Laurent, heureux d’être reçus à l’Elisée, au Quai d’Orsay, par leurs « amis » socialistes, heureux d’annoncer que l’imposteur d’Abidjan veut les rencontrer, heureux surtout d’imaginer qu’ils sont en position de force grâce au travail des autres et qu’ils pourront extorquer une transition militaire aux envahisseurs de la Côte d’Ivoire, convaincus à l’évidence, qu’ils déjà  sont aux abois.

Pendant ce temps, les traumatisés de l’autre côté annoncent que les Guerriers de l’Invisible opèrent par petits groupes désormais en arrachant des treillis aux mains des zozos FRCI, dans le but de participer à la grande messe à venir, en tenue de ville pour Dozos.

Que doit-on en dire ?

Que le FPI a notre soutien ? Que le FPI a le soutien du peuple de Côte d’Ivoire et de ses amis dans le malheur ?

Ou bien, doit-on dire gentiment au FPI d’aller se faire voir où il veut, que ses choix ne sont pas ceux du peuple, que ses projets contrastent avec les aspirations profondes du peuple, que ses nouveaux arrangements ne sortiront jamais ce pays de l’enfer de l’invasion, que sa soi-disant transition politique est le lit rêvé par l’imposteur pour jouer avec le temps et grignoter plusieurs autres années avant de mourir de sa belle mort ?

Non. Nous ne dirons rien au FPI qui pourrait le frustrer. De son côté aussi, que le FPI ne s’imagine pas que ses négociations engagent l’un quelconque d’entre nous, Membres de la Révolution Permanente.

Pour l’instant, nous sommes chacun de son côté, à l’heure des choix historiques pour l’avenir de la Côte d’Ivoire. Nous avons fait le nôtre, le FPI a fait le sien. Demain, nous devrions assumer, sans avoir à rechercher la compassion de la multitude, si comme nous en sommes convaincus, l’histoire imminente donne tort à l’un ou à l’autre et, finit par faire de l’un ou de l’autre, l’allié inconscient des envahisseurs de la Côte d’Ivoire.

Notre intime conviction est que la Révolution Permanente n’aura pas tort et qu’elle gardera la tête haute car nos choix tactiques sont clairs, visionnaires, efficaces et, ils ont l’avantage, non pas de déplacer les problèmes pour les laisser en héritage à la jeunesse ivoirienne, mais de les affronter ici et maintenant et, de les régler une bonne foi pour toute, afin que la Côte d’Ivoire nouvelle, celle faite par les Ivoiriens pour les Ivoiriens afin que tous ceux y vivent connaissent leurs places et sachent respecter ce pays, eh bien, que cette Côte d’Ivoire-là naisse enfin, dans la douleur mais pour de bon.

A Très bientôt.

Hassane Magued

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