La dévaluation est un concept monétaire. Ce concept signifie tout bêtement, perdre de la valeur. Alors s’agissant d’une monnaie, la dévaluation serait la perte de valeur par rapport à une monnaie de référence avec laquelle un accord de parité existe.
Mais ce n’est pas la monnaie seulement qui se dévalue. Tout ce qui avait une certaine valeur de référence et qui se déprécie dans le temps peut être considéré comme dévalué.
Il en est ainsi de la Côte d’Ivoire, en tant qu’Etat.
Ce pays est dévalué. Dirigé par un menteur, un individu dont le Président Thabo Mbeki dit qu’il « n’a pas d’honneur et de sens de l’honneur », ce pays qui faisait la fierté des Ivoiriens, ne vaut plus rien. Il est dévalué, déprécié et désormais bon pour la poubelle.
Le pays n’a plus d’Université. Les amphithéâtres et les Cités Universitaires sont occupés par des chasseurs de gibiers appelés Dozo. Ce sont des braconniers. C’est eux, l’Armée du salut de Ouattara. Aucun d’eux ne sait dire bonjour en français. « Bonsour miché ». C’est eux. Ils ont remplacé les étudiants. C’est là un des indicateurs de la dévaluation.
La Ministre de l’Education Nationale est une guinéenne, demi-lettrée, joueuse de Handball, qui ne peut pas construire une phrase correcte en français. Mais elle est en train de faire la réforme de l’école. Elle fixe des critères pour être directeur des études dans une grande école. Elle exige un Doctorat. (Je suis en train de rire). Peut-être qu’elle pense que le Doctorat est un papier délivré par le docteur, le médecin. Bref. C’est une Rattrappée CEDEAO. Dévaluation oblige.
L’armée de la Côte d’Ivoire est dirigée par un nain, ingénieur en génie civile de profession, anciennement en service à l’ex-Bataillon du Génie de Bouaké ; il a la taille d’un demi-pain. Mais, c’est le seul lettré du groupe, donc, c’est forcément lui le patron de la racaille. Il donne des ordres à des grands gaillards dont il ne voit pas le visage mais la ceinture. Tout, ça, c’est bon. Au pays des aveugles, le borgne est forcément roi.
Je ne veux pas vous présenter les Commandants en Chef et les Commandants en second. Ecole primaire moins 2 ou moins 3. C’est le niveau scolaire homologué. Ils remplacent les Colonels qui ont fait les plus grandes écoles militaires au monde. Mieux, c’est eux les patrons de ces officiers supérieurs. La dévaluation, c’est aussi et surtout ça. Promouvoir la médiocrité et dormir en paix. Avec la conscience tranquille. Eh oui. Nous sommes en plein Rattrapage loufoque. En pleine dévaluation de l’image de la Côte d’Ivoire.
Mais il y a dévaluation et puis dévaluation. Ce sont les Ivoiriens qui parlent ainsi.
La vraie dévaluation se trouve au marché, dans les magasins de vivres, dans la poche des Ivoiriens. Aujourd’hui, si tu as un billet de 10 mille francs CFA, l’équivalent de 15 euros, tu ne peux pas nourrir une famille de 3 personnes sur deux jours. Rends-toi au marché. Tu en sortiras avec un petit sachet que le vent fera flotter comme s’il était vide. Parce qu’il est quasiment vide, alors qu’il contient un marché de 10 mille francs CFA.
La vraie dévaluation, c’est donc ça. La parité à l’euro n’est pas touchée ; mais l’argent a perdu de toute sa valeur dans les échanges commerciaux. D’une façon ou d’une autre, Ouattara aura réussi à dévaluer le CFA en Côte d’Ivoire. Eh oui !
Alors, permettez-moi d’insister. Quand l’argent n’a pas été déprécié par rapport à une monnaie de référence, mais il ne peut plus rien acheter par rapport à un besoin de consommation de référence qui était satisfait dans un passé récent avec la même valeur monétaire, c’est qu’il y a dévaluation. Ne me parlez pas d’inflation. Et puis d’ailleurs c’est quoi ce charabia !?
On dit l’argent n’a plus de valeur en Côte d’Ivoire et on veut nous parler d’inflation, de cherté de la vie. Quittez là-bas !!!
Quand ton argent ne peut plus t’offrir un quart de ce qu’il te permettait d’acheter il y a à peine 10 mois, c’est que l’argent a été dévalué.
Pays dévalué. Président dévalué. Armée dévaluée. Ecole dévaluée. Pouvoir d’achat dévalué. Institutions dévaluées. Il reste quoi encore ?
Il ne reste plus que la mort ou la révolte populaire. Et si la révolte populaire n’est pas possible parce que les libertés sont dévaluées et interdites ?
Alors, il faut déclencher une Révolution !
Et je crains qu’il ne reste plus que cette option pour mettre fin à la dévaluation qui s’étend chaque jour vers des horizons insoupçonnés, comme une maladie endémique.
Mais comme nous avons affaire à un économiste monétariste, mendiant professionnel, menteur sans vergogne, criminel, manipulateur, génocidaire, affabulateur, mystificateur du faux et surtout ivre de faux honneurs, prenons notre mal en patience mais gardons à l’esprit cette petite phrase : » les dignes fils de la Côte d’Ivoire se sont déjà donné tous les moyens pour dévaluer la dévaluation qui sévit « .
Et pourquoi rien n’est encore fait ? Me direz-vous.
Je vous répondrai alors, surveillez vos bouches qui disent tout et demandez à vos frères et sœurs de se taire un peu. Vous parlez trop et vous avez toujours la prétention d’aller dire : « tu sais ce que je sais ? C’est pour … » Silence ! Tu ne sais rien. Alors boucle-la ! Nous en avons besoin.
A Très bientôt.
Hassane Magued